Joyeux temps des fêtes et bonne année 2023

 Je veux profiter de ce temps de réjouissance pour souhaiter à tous mes lecteurs un joyeux temps des fêtes et une année 2023 remplie de bonheur accompagnée  d'une santé à toute épreuve. Que vos désirs les plus chers se réalisent et beaucoup d'agréments avec vos petits volatiles. 

Merci également à vous tous pour votre assiduité à me lire. J'apprécie toujours vos commentaires et si vous avez des questions n'hésitez pas à m'en faire part.

Joyeux Noêl et bonne année

Une petite mangeoire bien appréciée

 Voici une petite mangeoire que j'utilise en hiver depuis plusieurs années. Elle est facile à réaliser et très appréciée autant par les oiseaux que le propriétaire. Elle a l'avantage de protéger les graines lors des tempêtes et averses de neige. Comme elle est fermée de 3 côtés, je l'oriente de façon à limiter les vents pouvant souffler du côté ouvert. Chez moi, l'ouverture est face à la remise qui atténue les vents.

Le grillage placé à l'avant a pour but d'interdire l'accès des graines aux gros oiseaux comme les tourterelles et les Geais bleus.

  

Voici la mangeoire vu de côté

Cette mangeoire ne reçoit que du 

petit tournesol noir.

Maintenant quelques oiseaux la fréquentant.

Ici, une Mésange bicolore

 Puis une Mésange à tête noire et un chardonneret.

Des graines à l'abri de toutes les intempéries

 Aujourd'hui, je veux vous faire part d'une mangeoire bien particulière. Il s'agit de ma mangeoire orientable par le vent. Cette mangeoire fermée de trois côtés par des plexiglass a la particularité d'exposer le 4ième côté ouvert toujours à l'abri des vents indépendamment de sa direction. Elle est dotée d'un aileron qui fait pivoter la mangeoire de façon à présenter l'entrée de la mangeoire toujours à contre vent. Ainsi les graines sont toujours protégées de la  pluie et de la neige. Par beau temps, ce n'est pas la mangeoire la plus fréquentée par les oiseaux mais par mauvais temps, lorsque les autres mangeoires sont couvertes de neige et que les graines deviennent inaccessibles, cette mangeoire devient comme un refuge pour pouvoir se nourrir et elle devient très fréquentée.

Comme je veux attirer la plupart des espèces dans cette mangeoire lors de mauvaise température, je mets le petit tournesol noir qui est une graine passe-partout et un mélange de millet et d'alpiste pour les petits oiseaux de sol comme le junco et le Bruant hudsonien.

Des chardonnerets par temps de pluie dans cette mangeoire

Ici un Cardinal rouge lors de la tempête de neige du 16 novembre

Maintenant des chardonnerets lors de la même tempête.

Remarquez qu'on ne voit aucune accumulation de neige sur le plateau même si nous avions des vents forts et une neige abondante.

Comme prévu, il a fait son apparition

 Finalement nous avons eu droit à la visite de l'épervier. Comme prévu, la plupart des oiseaux lui ont laissé la place et quitté le milieu. Il avait probablement pensé pouvoir s'approvisionner longtemps car il y avait beaucoup de va et vient aux mangeoires et les espèces étaient nombreuses. Il n'a fallu que 3 jours de ses visites quotidiennes pour convaincre les oiseaux à aller se nourrir ailleurs. Seul les mésanges, sitelles et quelques chardonnerets ont persisté à venir à nos mangeoires. Il est donc probable qu'il a dû chercher sa pitance ailleurs puisque nous n'avons pas relevé sa présence aujourd'hui. Il faudra probablement attendre quelques jours avant de revenir à un achalandage normal.

Cette année, nous avons fermé notre petit plan d'eau le 14 novembre. soit 2 semaines plus tardivement que les années passées. Jusqu'à cette date nous avons eu des visites intéressantes et comme les Merles d'Amérique étaient de retour dans les houx et pommetiers, on hésitait à les priver de leur abreuvoir et de leurs baignades. Cependant, la tempête annoncée le 16 décembre nous a contraint à installer l'abreuvoir d'hiver et fermer le petit ruisseau.

Voici des petits roselins quelques jours avant la fermeture du ruisseau.

Un Merle d'Amérique dans un de nos pommetiers. La plupart de ces petits fruits ont servi de nourriture à ce merle et quelques-uns de ses congénères. À date, il en reste peu mais les merles ont quitté. Est-ce la présence de l'épervier? Possiblement.

Cette fois, un Merle d'Amérique dans le houx verticillé lors de la tempête

Depuis, les houx ont été complètement dévalisés. Il ne reste plus une baie. Parfois on assistait à tout un ballet avec ces merles qui s'empiffraient de ces baies.

Une nourriture à ne pas négliger en hiver: les protéines et le gras

 Voici trois aliments à grande valeur calorifique très en demande par les oiseaux en hiver. Je vous les présente par ordre de préférence. 

1- Il y a tout d'abord les vers. 

Pour ma part, comme j'en fais l'élevage, je les offre vivants. J'en distribue à 3 reprises, soit: le matin , en début de p.m. et vers 15h30. Seul les oiseaux pouvant traverser un grillage à carreaux de 2po X 2po y ont accès. Je veux éviter de voir les Geais bleus occuper la place et tout avaler. J'en offre à chaque service 2 X 60 vers. J'ai remarqué que les petites Mésanges à tête noire en mangent 3 ou 4 et ensuite elles commencent à aller les cacher entre les aiguilles d'épinettes. J'attends donc une quinzaine de minutes avant d'offrir les 60 derniers. Ainsi, les Mésanges bicolores, les sitelles et les juncos ont eu le temps de constater le va et vient des Mésanges à tête noire et ils arrivent alors en vitesse à mon deuxième siffle. La grande majorité des 360 vers de la journée sont ramassés par les Mésange à tête noire, les Mésanges bicolores et les Sitelles à poitrine blanche. Quelques vers vont aussi dans le gosier des juncos et des pics mineurs.

Ici l'assiette sous grille dans laquelle je leur offre les vers. 

Une Mésange bicolore qui attend le départ de la Mésange à tête noire.

Mésange bicolore avec un vers au bec.

2- Puis vient le pain d'oiseau

Le pain d'oiseau est un mélange de beurre d'arachides, de gras (margarine), de semoule de maïs, de farine et de gruau. Tous les oiseaux raffolent de ce  mélange. Encore une fois, il faut l'offrir sous grille car sans cela, les Pics chevelus et les Geais en laisseraient très peu aux petits oiseaux. 

Je l'offre dans des petits blocs de bois où j'ai percé des trous de 1¼po ou encore dans des gros bouchons vissés à un bloc de bois.

3-Gras animal

Le gras animal est également très énergétique. Pendant de nombreuses années, je pouvais obtenir du suif pur dans de petits abattoirs mais depuis que l'abattage est concentrée dans les gros abattoirs, les petits ont pratiquement tous cessé d'abattre. J'ai donc dû me rabattre sur les blocs de suif vendus dans les magasins à grande surface. Ces blocs sont le résultat de suif fondu. Par expérience j'ai constaté que les oiseaux préféraient celui venant directement de la carcasse mais faute d'en trouver, ils doivent se contenter de suif fondu. Leur préférence va également au gras de boeuf. 

  

Divers blocs de suif sont offerts en magasins. Ne vous fiez pas à l'image sur l'emballage pour attirer l'espèce présentée. Ce n'est qu'une façon plus attrayante de présenter les divers mélanges. À titre d'exemple, on présente le Pic flamboyant sur le bloc de suif nature à offrir en hiver alors que ce Pic migre en hiver. Le bloc de suif pur est le plus prisé car pour les autres blocs, on y mélange des graines et les oiseaux ne mangent pas les graines incorporées dans le mélange. Le seul avantage de ces blocs est que par très grand froid, les graines dans le mélange rendent le bloc plus friable. Malheureusement, le bloc de suif pur est rare et il faut alors se contenter des autres blocs avec mélange.

J'offre les blocs dans les présentoirs prévus à cet effet. Comme une bonne partie du bloc égrené pourrait se retrouver au sol, j'installe un plateau sous le bloc qui recueille les miettes.

Remarquez le nombre de graines sur le plateau que les oiseaux rejettent. Je vois à l'occasion quelques oiseaux aller pigrasser pour récupérer les miettes de gras tombées mais pour les graines elles sont une perte sèche. Même récupérées pour les placer sur un autre plateau elles sont boudées car enrobées de gras, elles collent à leur bec et ils ont de la difficulté à s'en débarrasser. Pour le millet rouge, c'est une graine très peu aimée des oiseaux; il ne fait que donner de la couleur au mélange.

Pour le bloc de suif pur, je l'offre dans un autre présentoir avec le silo à arachides

Ici une petite mésange sur ce bloc de suif

Pour les arachides, il est préférable de se procurer des demies peanuts ou peanuts cassées car les peanuts rondes n'attirent que le Geai. Les autres espèces semblent avoir de la difficulté à saisir les peanuts rondes. Dans ce silo, on croirait y retrouver beaucoup d'arachides  rondes mais ce n'est pas le cas. C'est le dos de la demie que l'on voit. Les oiseaux la retourne pour la saisir.

Fin prêt pour l'hiver

 Encore une fois, mes installations hivernales sont en place depuis le 14 novembre. On nous annonçait une bonne bordée de neige et je tenais à offrir à mes petits protégés une alimentation constante même si la neige devenait subitement une couverture importante au sol et sur les mangeoires. J'installe donc plusieurs types de mangeoires dont certaines sont à l'abris des intempéries. Chaque mangeoire a sa fonction et le type de graines varie avec chacune d'elle.  Certaines sont grillagées et d'autres pas. Comme bon nombre d'entre elles sont sélectives, chaque espèce d'oiseaux y trouve son compte sans être chassée par des espèces plus envahissantes comme le Geai bleu par exemple.

Voici donc en photos la majeure partie de mes installations. Je reviendrai expliquer certaines mangeoires, leurs particularités, le type de graines qu'on y retrouve, et à quelles espèces d'oiseaux elles sont dédiées.

Voici donc une photo montrant l'ensemble de mes mangeoires situées à l'extérieur car j'en ai également sous l'appentis à l'abris de la neige.

Voici maintenant sous un autre angle et
en plus rapproché. Remarquez que même si mes mangeoires sont près de mes arbustes, j'ajoute toujours des perches (petits arbres récupérés en forêt et plantés dans le sol) près de mes mangeoires pour permettre aux oiseaux de pouvoir se percher et observer l'environnement avant d'aller à la mangeoire. Il faut cependant installer ces perches suffisamment loin pour éviter les écureuils de s'en servir comme tremplin pour atteindre la mangeoire.

La deuxième partie de mes mangeoires 

Maintenant, mangeoires sous l'appentis. Trois autres mangeoires n'apparaissent pas sur la photo car elles longent le mur opposé aux plateaux.

Présentement, nous avons une bonne variété d'oiseaux mais je sais très bien qu'un rapace peut à tout moment faire fuir la plupart de ces volatils. C'est alors qu'on souhaite le voir déménager ailleurs. Si vous constatez une tranquillité anormale à vos mangeoires, il est probable que vous avez la visite d'un rapace. Il visitera votre jardin tant et aussi longtemps qu'il pourra s'alimenter puis une fois le vide fait, il ira chercher sa pitance ailleurs et les oiseaux reviendront. Puis le cycle reprendra. Il ne faut donc pas s'alarmer trop vite et vivre avec cette réalité. 

Note:

Suite à une demande de quelques personnes désirant obtenir des ramasse-graines, j'ai pu mettre la main sur la tôle d'aluminium nécessaire et j'ai confectionné plusieurs ramasse-graines. Présentement, il m'en reste une dizaine. Si certains sont intéressés à s'en procurer, vous pouvez me contacter par téléphone ou courriel. Mes coordonnés se retrouve sur ce blog dans la partie gauche du blog.

Les migrateurs sont nombreux et un petit nouveau ce 10 octobre

 Depuis 2 semaines les migrateurs nous arrivent en grand nombre. Bien que certaines espèces nous aient quittés depuis quelques semaines comme les colibris et les orioles, l'achalandage à nos mangeoires demeurent relativement constante par l'arrivée de nouvelles espèces. Les Bruants à gorge blanche sont sans contredit les plus nombreux. Encore quelques semaines et la plupart d'entre eux déménagerons plus au sud.

Le Bruant à couronne blanche est une autre espèce qui s'arrête un certain temps chez-nous en automne et au printemps. Cependant leur nombre est moindre et leur présence s'échelonne sur moins de semaines.

Les derniers arrivants sont maintenant les Juncos ardoisés. Leur nombre devrait augmenter graduellement dans les prochaines semaines. Comme c'est une espèce qui demeure à nos mangeoires tout l'hiver, il est important pour moi de les fidéliser au milieu avec du millet et de l'alpiste en abondance.

Nous avons eu une belle surprise à la fin d'août: une Buse à queue rousse. Elle est demeurée une trentaine de minutes à se pavaner sous nos mangeoires avant de s'envoler pour se percher dans un érable pas très loin. 

Notes:

- Il est temps de sortir vos plateaux si vous voulez augmenter vos chances de retenir certaines espèces comme les Juncos, les Cardinals rouges, et plusieurs espèces qui préfèrent ce type de mangeoire au mangeoires suspendues.

- Vous pourrez peut-être retenir également le Bruant hudsonien lorsqu'il arrivera du nord. Chez nous, ils arrive normalement vers la fin novembre.

- Les blocs de suif sont maintenant intéressants à offrir car plusieurs espèces puisent beaucoup d'énergie de cet aliment en hiver. Les mésanges, les sitelles, les pics sont friands de suif et ce gras arrive à l'occasion à attirer le Pic à ventre roux et le Troglodyte de Caroline.

Voici le petit nouveau du 10 octobre : un Bruant fauve

Un été dans les 3 A

 - Abondance

- Affluence

-Assiduité

Lorsque nous nous sommes installés en juillet 2020 dans notre nouvelle demeure, on pouvait compter sur les doigts d'une main les oiseaux qu'on pouvait apercevoir durant notre journée. Nous savions que notre terrain avait peu à leur offrir puisqu'il était absent de tout ce que les oiseaux recherchent. Abris, lieux de nidifications, nourriture, eau, etc étaient absents du milieu. Comme les oiseaux ont toujours suscité un grand intérêt pour nous, nous nous sommes empressés d'aménager notre jardin à leur intention et le changement a été radical. De mémoire, ce mois d'août a été les plus visité de tous les mois d'août de nos jardins incluant le jardin ailé de Danville pour cette même période. 

Jamais en 2 ans nous pensions en arriver à offrir cette abondance de fruits et de graines. La très grande majorité des végétaux que nous avons plantés sont déjà en production et pour certains, les fruits sont déjà très abondants. Nous désirions offrir aux oiseaux des fruits sur les 4 saisons. Suivant la période de production, la zone et  l'exigence de la plante, nous avons à date planté plus de 100 végétaux.

Je vous en présente quelques-uns tout en vous rappelant que la plupart sont de jeunes plans. 

L'amélanchier et le camerisier sont les tout premiers à offrir leurs fruits (fin mai début juin).

Nous comptons en ajouter 2 autres en 2023

Ici un bosquet de 3 camerisiers d'espèce différente pour favoriser la pollinisation croisée.

Puis suivent de près les sureaux rouges pour le mois de juin. Tous ces fruits font le bonheur des merles, jaseurs, Moqueurs chat, roselins et j'en passe.

Puis vient alors le cerisier de Pensylvanie et le Hart rouge (fin de juin)

Pour juillet, nous avons pensé aux chèvrefeuilles 

Un Roselin pourpré se régalant dans un chèvrefeuille de Tartarie

Puis le cerisier à grappes très prisé également par une panoplie d'oiseaux pour la fin juillet . Croyez-le ou non, ces plans ont été démarrés à partir  de graines en 1999 et ils sont déjà en production.

Pour août et septembre, rien de mieux que mon arbuste préféré : le sureau doré. J'ai toujours dit que si j'avais qu'une seule place pour planter un arbuste sur mon terrain, ce serait le sureau doré. On avait relevé au Jardin ailé plus d'une trentaine d'espèces d'oiseaux qui s'alimentaient de ces petit fruits. 

Puis se sera bientôt pour l'automne et l'hiver les cônes de nos épinettes pour leur graines, les pommetiers, les houx et les vinaigriers. Bien entendu, je fais part ici de quelques essences seulement qui occupent notre jardin.

De jeunes épinettes déjà remplies de cônes.

Un pommetier à fruit persistant

Et pour terminer, je vous présente le weigela qui fut un attrait indéniable pour les colibris.

Voilà pour l'abondance de nos plantes qui ont attiré une affluence de petits volatils. Je vous parlerez bientôt de toute cette affluence et de leur assiduité.

- Affluence

Comme je l'ai mentionné précédemment, nous avons un nombre record d'espèces à nos mangeoires et dans notre jardin. Les individus de certaines espèces comme le Roselin pourpré, la Mésange bicolore, la Mésange à tête noire et la Sitelle à poitrine blanche sont en grand nombre. Les nichées sont terminées et on le constate avec le nombre de jeunes dans les parages.

De nombreux jeunes roselins visitent mangeoires et plateaux.

une petite vidéo de jeunes roselins

 Les colibris sont aussi très nombreux. Nous avons 6 abreuvoirs et il n'est pas rare de les voir tous occupés. Ils fréquentent également les fleurs que nous avons plantées et semées pour eux.

Ici un colibri visitant les fleurs de malopes.

Le Cardinal à poitrine rose est également très présent. 

Le Pioui apprécie particulièrement les arbres morts que nous nous permettons de laisser dans notre jardin.

Le grand pic aussi fait régulièrement sa tournée sur ces chicots

Quant au Pic flamboyant, c'est habituellement la recherche de fourmis qui l'attire

Une petite note: il est important de changer l'eau des anti-fourmis régulièrement car plusieurs oiseaux s'en servent comme abreuvoir.

Ici un Moqueur chat s'abreuvant dans un anti-fourmis

- Assiduité

Le petit ruisseau et les vers de farine sont deux éléments importants qui fidélisent les oiseaux dan notre jardin. Comme ils retrouvent un élément essentiel comme l'eau pour s'abreuver et se baigner et de petites gâteries comme les demies arachides, le tournesol décortiqué  et les vers de farine il devient normal de les voir quotidiennement. Ils ont compris que le repas est servi lorsque je siffle. Ils ne tardent pas à se pointer et s'empiffrer. 

Mésange au bain

Pic maculé et Paruline à flanc marron dans le ruisseau.

Pour terminer, voici 2 petites vidéos montrant le Moqueur chat et la Mésange bicolore s'accaparant de vers de farine pour aller nourrir leurs petits.

Bon début d'automne