J'ai finalement pu mettre la main sur 160 exemplaires "Le grand livre pour atirer les oiseaux chez soi". Il est présentement chez le distributeur Prologue à Boisbriand. Les employés étaient à faire les caisses pour les acheminer aux détaillants. Il devrait donc être sur les tablettes dans les prochains jours (probablement la semaine prochaine). Nous, les auteurs, avons reçu l'information qu'il se détaillerait 24.95$ chez Costco. Nous ne pensions pas qu'il serait en vente à si bas prix. Si l'information est exacte, je suis bien content pour les passionnés d'oiseaux qui veulent se le procurer. Les auteurs ne pourront même pas l'offrir à ce prix. Nous l'offrirons donc chez-nous à 30.00$ taxes incluses, soit à quelques sous près du prix qu'il nous revient. Il est donc possible d'entrer en contact avec moi ou Suzanne pour en avoir des exemplaires autographiés.
Bonne lecture
mercredi 21 avril 2010
vendredi 16 avril 2010
Toujours en attente
Nous sommes toujours en attente du coup de téléphone qui nous annoncera l'arrivée de notre volume "Le grand livre pour attirer les oiseaux chez soi". Dès qu'on nous informera que Broquet l'a en main, la nouvelle paraîtra sur mon Blog.Nous avons plusieurs espèces d'oiseaux qui ont devancé la date d'arrivée des années antérieures. Le Merlebleu est dans notre jardin depuis 2 semaines mais le temps frais de la dernière semaine semble retarder la ponte de plusieurs espèces. Les Grands harles sont devenus invisibles et les hirondelles ne semblent pas avoir fait leur choix de nichoirs. Le Merlebleu a entré quelques brindilles dans un nichoir, les mésanges arrachent depuis quelques jours de la mousse au sol qu'elles transportent dans un nichoir et avant hier, nous avons eu la visite d'un couple de canard branchu qui a fait une tournée de repérage pour le choix d'un emplacement pour nicher. La présence de nombreuses corneilles nous inquiète un peu: les oiseaux choisiront-ils de nicher chez-nous et, si oui, leurs petits seront-ils en sécurité?
Nous sommes toujours en attente du coup de téléphone qui nous annoncera l'arrivée de notre volume "Le grand livre pour attirer les oiseaux chez soi". Dès qu'on nous informera que Broquet l'a en main, la nouvelle paraîtra sur mon Blog.Nous avons plusieurs espèces d'oiseaux qui ont devancé la date d'arrivée des années antérieures. Le Merlebleu est dans notre jardin depuis 2 semaines mais le temps frais de la dernière semaine semble retarder la ponte de plusieurs espèces. Les Grands harles sont devenus invisibles et les hirondelles ne semblent pas avoir fait leur choix de nichoirs. Le Merlebleu a entré quelques brindilles dans un nichoir, les mésanges arrachent depuis quelques jours de la mousse au sol qu'elles transportent dans un nichoir et avant hier, nous avons eu la visite d'un couple de canard branchu qui a fait une tournée de repérage pour le choix d'un emplacement pour nicher. La présence de nombreuses corneilles nous inquiète un peu: les oiseaux choisiront-ils de nicher chez-nous et, si oui, leurs petits seront-ils en sécurité?
lundi 5 avril 2010
Toute une journée au jardin ailé
Laissez-moi vous raconter une belle journée au jardin ailée. Tout d'abord, levée à 6.00 hres Je sors dehors alors qu'il fait encore brun pour chasser un attroupement de corneilles au sommet d'un de nos gros érables. Du coin de l'oeil je surveille la tournée matinale des Grands harles. Vers 6.40 hres, j'entends leur sérénade. Lorsqu'ils sont en vol les harles jacassent sans arrêt et on peut les repérer facilement. Dès que la femelle commence à pondre, elle cesse ce manège et devient très discrète. Je m'empresse d'entrer dans la maison pour ne pas la stresser par ma présence et par la fenêtre, je surveille l'arbre qu'elle a choisi depuis environ une semaine. Le couple fait 4 tournées au-dessus de l'érable ( la femelle à chaque fois laissant croire qu'elle se posera) puis retourne à l'Étang. Il est alors temps du déjeuner. Les habitués du jardin sont au poste. Bruants chanteur, Bruants hudsoniens, juncos, tourterelles, carouges, et quelques Quiscales bronzés font leur apparition. À 7.10 hres alors que je suis à prendre mon café, j'aperçois un couple de harle en tournée. Sans faire de détour, la femelle s'enligne sur un gros érable à l'avant de la maison et entre au nid. Nous aurons donc 2 nichées comme l'an dernier. Puis l'activité reprend aux mangeoires. Les chardonnerets et les Roselins pourprés vont de mangeoire en mangeoire et grapillent des graines de tournesol et de chardon. Déjeuner terminé, il est temps d'aller faire mon train comme disent les agriculteurs du coin.
En faisant la tournée des ramasses-graines, les mésanges viennent quémander leur repas. J'étends la main avec quelques vers de farine et une à une, suivant leur ordre hiérarchique, elles viennent se poser sur ma main, prennent bien leur temps pour choisir le meilleur ver puis repartent le déguster sur la branche la plus proche. Je constate qu'un couple entre des matériaux dans un nichoir et il a justement choisi un nichoir à mésange.
À plusieurs reprises, je dois contourner mes bûches à pain d'oiseaux pour ne pas abréger le repas du pic chevelu et du pic mineur.
Aujourd'hui, c'était la remise en service des boyaux qui alimentent mes plans d'eau. J'étais à faire les raccords lorsque mon épouse m'avertit de la présence de la femelle Grand harle. Quelle surprise de constater qu'elle s'est posée sur une branche transversale même si nous étions à proximité. Une première chez-nous. Après une dizaine de minutes, elle décide finalement d'aller visiter le nid et y demeure un bon 5 minutes. En cette journée, nous venions de voir les 2 femelles au nid.
Vers 11.00 hres, un oiseau se pose sur une branche à quelques mètres de moi. Je lève les yeux et j'aperçois un reflet bleuté sur son plumage. Serait-ce le merlebleu? Je me déplace de côté et j'aperçois sa poitrine orangée. C'est bien le merlebleu. Je cours chercher son plat contenant plusieurs vers de farine que je dépose sur un support. Je siffle comme je le faisais l'an dernier et croyez-le ou non, le merlebleu vient à moins de 5m de moi se poser sur le rebord du plat et déguster ses vers. Je suis épaté de voir que ces oiseaux retiennent les acquis des années passées. Je suis donc assuré que le mâle était de notre jardin l'an dernier. Par contre, il me restera a dresser la femelle car elle ne semblait pas répondre à mes sifflements. Heureusement, le mâle allait lui offrir des vers qu'il venait de saisir dans le plat. Comme la place semblait lui plaire, elle décide d'aller faire la tournée des nichoirs. Deux nichoirs en particulier semblaient l'intéresser puiqu'elle les a visités les deux. On saura demain lequel elle retiendra.
Vers 11.30 hres, c'est au tour du Pic flamboyant à se faire entendre pour finalement venir nous saluer. Nous étions à 23 espèces répertoriées ce soir lorsque le Cardinal rouge a fait vibrer ses huit huit huit.
Vers 19.15 hres, le couple de merlebleu est venu se rafraîchir dans notre petit ruisseau et y prendre un bain. Ils ont été de longues minutes à se trémousser pour chasser l'eau de leur plumage. Avant de partir se réfugier pour la nuit, un dernier repas de vers que j'avais déposés sur les dalles du patio et ils ont volé vers les nichoirs convoités.
Superbe journée et encore une fois l'intelligence des oiseaux m'épate. Que veux-ton dire par une cervelle d'oiseau?
En faisant la tournée des ramasses-graines, les mésanges viennent quémander leur repas. J'étends la main avec quelques vers de farine et une à une, suivant leur ordre hiérarchique, elles viennent se poser sur ma main, prennent bien leur temps pour choisir le meilleur ver puis repartent le déguster sur la branche la plus proche. Je constate qu'un couple entre des matériaux dans un nichoir et il a justement choisi un nichoir à mésange.
À plusieurs reprises, je dois contourner mes bûches à pain d'oiseaux pour ne pas abréger le repas du pic chevelu et du pic mineur.
Aujourd'hui, c'était la remise en service des boyaux qui alimentent mes plans d'eau. J'étais à faire les raccords lorsque mon épouse m'avertit de la présence de la femelle Grand harle. Quelle surprise de constater qu'elle s'est posée sur une branche transversale même si nous étions à proximité. Une première chez-nous. Après une dizaine de minutes, elle décide finalement d'aller visiter le nid et y demeure un bon 5 minutes. En cette journée, nous venions de voir les 2 femelles au nid.
Vers 11.00 hres, un oiseau se pose sur une branche à quelques mètres de moi. Je lève les yeux et j'aperçois un reflet bleuté sur son plumage. Serait-ce le merlebleu? Je me déplace de côté et j'aperçois sa poitrine orangée. C'est bien le merlebleu. Je cours chercher son plat contenant plusieurs vers de farine que je dépose sur un support. Je siffle comme je le faisais l'an dernier et croyez-le ou non, le merlebleu vient à moins de 5m de moi se poser sur le rebord du plat et déguster ses vers. Je suis épaté de voir que ces oiseaux retiennent les acquis des années passées. Je suis donc assuré que le mâle était de notre jardin l'an dernier. Par contre, il me restera a dresser la femelle car elle ne semblait pas répondre à mes sifflements. Heureusement, le mâle allait lui offrir des vers qu'il venait de saisir dans le plat. Comme la place semblait lui plaire, elle décide d'aller faire la tournée des nichoirs. Deux nichoirs en particulier semblaient l'intéresser puiqu'elle les a visités les deux. On saura demain lequel elle retiendra.
Vers 11.30 hres, c'est au tour du Pic flamboyant à se faire entendre pour finalement venir nous saluer. Nous étions à 23 espèces répertoriées ce soir lorsque le Cardinal rouge a fait vibrer ses huit huit huit.
Vers 19.15 hres, le couple de merlebleu est venu se rafraîchir dans notre petit ruisseau et y prendre un bain. Ils ont été de longues minutes à se trémousser pour chasser l'eau de leur plumage. Avant de partir se réfugier pour la nuit, un dernier repas de vers que j'avais déposés sur les dalles du patio et ils ont volé vers les nichoirs convoités.
Superbe journée et encore une fois l'intelligence des oiseaux m'épate. Que veux-ton dire par une cervelle d'oiseau?
mercredi 31 mars 2010
Grands Harles de retour
Les Grands harles sont de retour au Jardin Ailé depuis 3 jours. Ils viennent faire leur tournée quotidienne au-dessus des gros érables qui les avaient accueillis l'an dernier. Les femelles se sont même arrêtées pour visiter le nid. On espère 2 nichées encore cette année.
Hier nous relevions 19 espèces dans notre cour. Beaucoup d'activités aux mangeoires. Les plus nombreux sont les chardonnerets et les Roselins pourprés.
Pour le volume: Le Grand Livre pour attirer les oiseaux chez soi, on l'attend toujours. Je peux vous dire que Suzanne et moi avons très hâte de le voir sur le marché. Nous pensons qu'il donnera de précieux conseils à ceux qui s'intéressent aux oiseaux dans leur cour.
Hier nous relevions 19 espèces dans notre cour. Beaucoup d'activités aux mangeoires. Les plus nombreux sont les chardonnerets et les Roselins pourprés.
Pour le volume: Le Grand Livre pour attirer les oiseaux chez soi, on l'attend toujours. Je peux vous dire que Suzanne et moi avons très hâte de le voir sur le marché. Nous pensons qu'il donnera de précieux conseils à ceux qui s'intéressent aux oiseaux dans leur cour.
dimanche 28 février 2010
Un nouveau livre s'annonce

C'est avec fébrilité et fierté qu'hier soir (27 février) au souper migratoire de la SLOE avait lieu l'annonce officielle de la venue "LE GRAND LIVRE POUR ATTIRER LES OISEAUX CHEZ SOI" pour le début d'avril prochain.
Depuis 2008, j'ai, de concert avec la réputée auteure SUZANNE BRÛLOTTE, mis plus de 3000 heures de travail pour la réalisation de ce volume. Nous avons regroupé l'ensemble de nos connaissances dans un seul bouquin pour répondre à la majeure partie des questions que se posent les gens lorsqu'ils s'intéressent aux oiseaux dans leur cour. Nous croyons sincèrement que cet ouvrage sera un outil incontournable pour ceux qui s'intéressent aux oiseaux chez eux.
Vous y retrouverez toutes mes recherches, mes expériences, mes trucs et le résultat de nombreuses années d'observation. Des plans détaillés de tous mes projets de mangeoires, nichoirs et trucs ont été inclus de façon à permettre à ceux qui voudraient les réaliser de le faire facilement.Autant Suzanne que moi donnons plusieurs conseils qu'on ne retrouve pas ou rarement dans les autres volumes. C'est une façon innovatrice de prendre soin des oiseaux que nous vous proposons. Elle saura vous apporter beaucoup d'agrément pour "être aux oiseaux"
Dans ce livre de grand format et avoisinant les 500 pages produit par Les Éditions Broquet vous retrouverez tout sur : les mangeoires, les nichoirs, l'aménagement d'un jardin d'oiseaux (arbres, arbustes, plantes), les oiseaux suceptibles d'être vus dans sa cour, les maladies, les trucs pour lutter contre les non conviés, etc.
Pour plus de détails et d'informations sur ce volume, vous pouvez me contacter personnellement à l'adresse courriel indiquée à gauche au début du blog. Vous pouvez également visiter le site Web de Suzanne pour de l'information.
Le livre sera en vente dans les librairies et également chez Costco. Bien entendu, il sera également disponible chez les auteurs. Présentement, le coût ne nous a pas été annoncé par l'Éditeur.
Notre souhait: Son arrivée avant les oiseaux migrateurs car il sera d'un grand secours pour inviter les oiseaux dans son jardin.
http://www.suzannebrulotte.com/
lundi 8 février 2010
Le printemps s'annonce

Depuis quelques jours, les pics, sitelles, mésanges et corneilles ont adopté leurs habitudes printannières. On les entend fréquemment tambouriner ou chanter et les couples semblent se former.
Les Bruants des neiges sont revenus et sont passablement assidus aux plateaux. Nous avons toujours la présence de juncos, Pics mineurs, Pics chevelus, chardonnererets, Mésanges à tête noire, geais, corneilles, Bruants hudsoniens, Sitelles à poitrine blanche et tourterelles.
Occasionnellement, nous recevons la visite d'espèces plus rares comme l'épervier, le jaseur, etc. et même un Merle d'Amérique la semaine dernière est venu gober les dernières pommettes d'un de nos pommetiers. Il s'est ensuite rabattu sur les graines de vinaigrier. Cette visite est pour nous assez rare en hiver. Il nous annonce probablement la venue prochaine du printemps.
Si vous songez à installer des nichoirs pour sitelles, il ne vous reste que quelques semaines pour les construire car on les installe habituellement à la mi-mars pour leur permettre de se familiariser avec le nichoir. À la fin mars, ce sera au tour de ceux des merlebleus et des canards car ils magasinent tôt.
Ci-dessus la photo de notre Merle d'Amérique précoce.
mercredi 27 janvier 2010
Réflexion
Fréquemment, j'assiste sur certains sites d'oiseaux à des guerres de mots, de pensées, de gestes etc. Je me fais un devoir de ne pas intervenir car chaque intervention peut à l'occasion blesser certaines gens suivant le sens qu'on peut donner à l'idée énoncée.
Je vous fais donc part de ma rélexion (j'ose me le permettre sur mon propre blog). Je pense que les mots ont été inventés pour exprimer une pensée. Il sont, à mon avis, tous bons lorsqu'on les emploie pour rencontrer ce but. Je pense à la discussion qui a eu lieu avec le mot miroiser. on peut préférer un mot plutôt qu'un autre pour certaines raisons. Je vis très bien avec cela et j'accepte sans arrière-pensée le choix de chacun. Je préfère encore parler d'observation d'oiseaux mais un jour je me convertirai peut-être aux nouveaux mots acceptés par la langue française. Je suis loin d'être fermé au changement et l'humain a heureusement une très bonne faculté d'adaptation. L'expérience est le meilleur des enseignements et le temps permet cette adaptation.
Un autre mot semble vouloir amorcer un débat et c'est "indésirables" lorsqu'on parle d'oiseaux. J'ai eu dernièrement à débattre de ce mot et il n'est pas facile d'accoler à certaines espèces une expression sans être mal interprété. Doit-on dire, les non désirés, les non invités, les non espérés, les non conviés, les mals aimés, etc. ou simplement les indésirables? Ce sont pourtant que des mots pour exprimer une pensée et, encore là, mon choix n'est pas arrêté. Pour moi, lorsqu'on dit indésirables, ça ne veut pas dire "éliminables". Si on décortique ce mot, il signifie tout simplement que ce ne sont pas des espèces désirées et si plusieurs l'utilisent, c'est pour signifier que leurs mangeoires ne leur sont pas destinées. Donc ces espèces ne sont pas désirées .
Lorsqu'on nourrit les oiseaux, on est confronté, un jour ou l'autre à certains problèmes créés par certaines espèces ( indépendamment du terme employé ) autant ailées qu'à quatres pattes et des solutions doivent être apportées. Il faut donc user de stratégie pour permettre à chacune de venir nous visiter sans qu'une espèce en particulier prenne le contrôle de nos postes d'alimentation. J'ai donc développé des mangeoires sélectives pour la plupart des espèces qui me donnent d'excellents résultats. Les "indésirables" ( ou tout autre terme pour les désigner) ont leur raison d'être et c'est à nous d'être imaginatif.
En conclusion, il faut être modéré dans ses propos, user d'ouverture d'esprit et éviter d'aller contre nature. J'ai toujours dit que les oiseaux attirent les oiseaux indépendamment des espèces qui fréquentent nos mangeoires. Voilà pour ma reflexion.
Je vous fais donc part de ma rélexion (j'ose me le permettre sur mon propre blog). Je pense que les mots ont été inventés pour exprimer une pensée. Il sont, à mon avis, tous bons lorsqu'on les emploie pour rencontrer ce but. Je pense à la discussion qui a eu lieu avec le mot miroiser. on peut préférer un mot plutôt qu'un autre pour certaines raisons. Je vis très bien avec cela et j'accepte sans arrière-pensée le choix de chacun. Je préfère encore parler d'observation d'oiseaux mais un jour je me convertirai peut-être aux nouveaux mots acceptés par la langue française. Je suis loin d'être fermé au changement et l'humain a heureusement une très bonne faculté d'adaptation. L'expérience est le meilleur des enseignements et le temps permet cette adaptation.
Un autre mot semble vouloir amorcer un débat et c'est "indésirables" lorsqu'on parle d'oiseaux. J'ai eu dernièrement à débattre de ce mot et il n'est pas facile d'accoler à certaines espèces une expression sans être mal interprété. Doit-on dire, les non désirés, les non invités, les non espérés, les non conviés, les mals aimés, etc. ou simplement les indésirables? Ce sont pourtant que des mots pour exprimer une pensée et, encore là, mon choix n'est pas arrêté. Pour moi, lorsqu'on dit indésirables, ça ne veut pas dire "éliminables". Si on décortique ce mot, il signifie tout simplement que ce ne sont pas des espèces désirées et si plusieurs l'utilisent, c'est pour signifier que leurs mangeoires ne leur sont pas destinées. Donc ces espèces ne sont pas désirées .
Lorsqu'on nourrit les oiseaux, on est confronté, un jour ou l'autre à certains problèmes créés par certaines espèces ( indépendamment du terme employé ) autant ailées qu'à quatres pattes et des solutions doivent être apportées. Il faut donc user de stratégie pour permettre à chacune de venir nous visiter sans qu'une espèce en particulier prenne le contrôle de nos postes d'alimentation. J'ai donc développé des mangeoires sélectives pour la plupart des espèces qui me donnent d'excellents résultats. Les "indésirables" ( ou tout autre terme pour les désigner) ont leur raison d'être et c'est à nous d'être imaginatif.
En conclusion, il faut être modéré dans ses propos, user d'ouverture d'esprit et éviter d'aller contre nature. J'ai toujours dit que les oiseaux attirent les oiseaux indépendamment des espèces qui fréquentent nos mangeoires. Voilà pour ma reflexion.
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