Mes lecteurs ont certainement constaté mon absence en décembre. J'ai fait une petite escapade en Floride et il m'a été impossible d'écrire sur mon blog. Me voilà donc de retour.
Depuis notre arrivée un petit Bruant à couronne blanche vient quotidiennement chercher sa pitance. Pourquoi n'a t-il pas migré? Il semble avoir un petit problème à une patte comme s'il ne pouvait ouvrir ses doigts. Ce n'est pas ce qui l'empêche d'être très vigoureux.
Comme prévu, quelques sizerins ont trouvé nos mangeoires. Graduellement, le nombre augmente.
Aujourd'hui 14 espèces se sont présentées dont 18 Geais bleus. Il m'a fallu grillager certains plateaux car ces derniers ne laissaient aucune place aux petits juncos, Bruants hudsonien et Cardinal rouge.
Conseil:
Si vous songez à offrir des vers de farine ce printemps, il est temps de partir votre élevage. Ce n'est pas exigeant et sans danger. Ces insectes ne volent pas et ils ne peuvent grimper sur une paroi lisse. Donc du son de blé qu'on peut se procurer facilement dans un magasin d'alimentation ou dans une meunerie et une centaine de vers de farine qu'on peut se procurer dans une animalerie et le tour est joué.
On place environ 2 pouces de son de blé dans un contenant de plastique (j'aime bien les chaudières) et on y dépose les vers. Puis pour leur fournir l'humidité nécessaire, on ajoute une demie patate. Graduellement les vers se transformeront en nymphes puis en ténébrions. Ces derniers pondront des milliers d'œufs qui deviendront des vers.
Ceci est mon élevage en période estivale. Remarquez que les chaudières sont sans couvercle.
jeudi 22 janvier 2015
mardi 18 novembre 2014
Des graines qui valent leur pesant d'or
Depuis deux jours, les chardonnerets nous sont revenus en force. Près d'une cinquantaine viennent picorer parmi les graines récupérées l'été dernier de nos ramasse-graines. Même si nous leur offrons des graines toutes fraiches dans nos mangeoires suspendues, ils préfèrent de beaucoup s'alimenter parmi ce tournesol récupéré que nous étalons sur des plateaux. Faut dire que les plateaux ont toujours eu la préférence des oiseaux également. Depuis le début de septembre, les oiseaux ont consommé à peine 10% de graines fraiches alors que 90% de leur alimentation provenait de ces résidus. Même si la fonction première du ramasse-graines est de prévenir les problèmes avec les non conviés, il n'est pas négligeable de penser à l'économie que l'on fait à récupérer ces graines.
Les chardonnerets ne sont pas les seuls à visiter ces plateaux. Sitelles, Bruants hudsoniens, Bruants à gorge blanche, juncos, mésanges, Cardinaux rouges, geais, tourterelles, pics, etc. fréquentent assidûment ces postes d'alimentation.
Sitelle à poitrine blanche
à la recherche d'une graine
pouvant l'intéresser
Bruant hudsonien à la recherche de fragments de tournesol ou de graines de millet ou alpiste que j'incorpore l'hiver expressément pour eux et les juncos.
Notre petit Troglodyte de Caroline est toujours avec nous. Ce sont cependant le gras et les vers de farine qui l'attirent. Il est au Jardin ailé depuis plus de 2 mois et avec la première neige, il se présente plusieurs fois par jour à son plat d'alimentation.
Chardonnerets dans ces résidus de graines
Qui pourrait penser que ces graines ont été rejetées l'été dernier?Les chardonnerets ne sont pas les seuls à visiter ces plateaux. Sitelles, Bruants hudsoniens, Bruants à gorge blanche, juncos, mésanges, Cardinaux rouges, geais, tourterelles, pics, etc. fréquentent assidûment ces postes d'alimentation.
Sitelle à poitrine blanche
à la recherche d'une graine
pouvant l'intéresser
Bruant hudsonien à la recherche de fragments de tournesol ou de graines de millet ou alpiste que j'incorpore l'hiver expressément pour eux et les juncos.
Notre petit Troglodyte de Caroline est toujours avec nous. Ce sont cependant le gras et les vers de farine qui l'attirent. Il est au Jardin ailé depuis plus de 2 mois et avec la première neige, il se présente plusieurs fois par jour à son plat d'alimentation.
Troglodyte photographié de l'intérieur
Note:
La présence de sizerins n'a pas encore été noté chez nous mais nous devrions voir leur apparition très bientôt. Si le tout se passe comme par les années passées, ils devraient éclipser la majorité des chardonnerets dès que leur nombre deviendra important. Nous croyons que ce sera une année à sizerins puisqu'ils étaient absents l'an dernier et leur visite se concrétise normalement aux deux ans.
samedi 1 novembre 2014
Oies des neiges (Étang Burbank)
Depuis quelques semaines, je reçois régulièrement des courriels ou des téléphones me demandant où l'on peut trouver le décompte des oies comme par le passé.
Malheureusement, j'ai cessé ce décompte. Cependant, j'ai pensé qu'une évaluation à partir de la fenêtre de mon salon pourrait peut-être rendre service à certains lecteurs de mon blog. Comme je ne peux voir que les deux tiers de la surface de l'étang, je ne pourrai que donner un aperçu de la population, mais il permettra d'évaluer les chances de voir les oies en grand nombre ou pas.
Je verrai suite à vos commentaires si cette estimation est jugée intéressante.
Informations pertinentes
- Les meilleurs moments de la journée pour apercevoir les oies en grand nombre:
* par temps ensoleillé: Le matin au lever du jour, entre 11h00 et 15h00 et à la tombée de la nuit.
* par temps sombre: Le matin au lever du jour et le soir à la tombée de la nuit.
Note: les oies lumineuses ne peuvent être aperçues que pendant un court laps de temps puisque les lampes des serres s'éteignent actuellement à 18h08. N'oubliez qu'on change d'heure le 2 nov et qu'il est probable que les lampes s'éteindront à 17h08.
Estimation
31 octobre: Plus de 50 000. Comme c'était ensoleillé de nombreuses envolées ont eu lieu entre 13h00 et 15h00. Les oies quittaient en très grands groupes pour se poser à nouveau après quelques coups d'ailes.
1 novembre: entre 50 000 et 60 000 (Toute la surface visible de l'étang était occupée et la densité était moyenne). Ce soir de 17h15 à 18h00 les arrivées se succédaient sans arrêt.
2 novembre: Ce matin l'étang était couvert à 90% et on pouvait penser à une population d'oies d'au-delà de 80 000. La densité à certains endroits était forte. Les oies ont commencé à quitter pour les champs vers 6h20. Il devrait s'en retrouver beaucoup sur l'étang entre 11h00 et 16h00. Bonne observation.
5 novembre: Ce matin les oies étaient très nombreuses. Depuis 2 jours, le nombre semble se stabiliser autour de 100 000 si je considère la surface de l'étang couverte et la densité des oies. Nous en sommes probablement rendus au maximum et il faut penser qu'avec les mauvaises températures qu'on nous annonce, les oies entreprendrons prochainement leur dernier trajet vers leur aire d'hivernage. Les premières envolées du matin se font vers 6h30 et 30 minutes plus tard, l'étang est pratiquement vide d'occupants. Il ne reste que quelques espèces de canards.
11 novembre: Présentement, il y a encore beaucoup d'Oies blanches à l'étang Burbank. Vers 14h30, j'en ai dénombré au-delà de 30 000. Il faut dire que nous étions comme en été avec du beau soleil. Cependant le nombre diminue graduellement et les dernières oies nous quittent normalement en début de décembre. Si la journée est nuageuse, la grande majorité des oies demeurent dans les champs le jour. Le meilleur moment pour les voir est toujours au levée du jour vers 6h30 et à la tombée de la nuit vers 16h15. S'il fait beau soleil on en voit habituellement un bon nombre vers la fin de a.m. et en p.m.
Malheureusement, j'ai cessé ce décompte. Cependant, j'ai pensé qu'une évaluation à partir de la fenêtre de mon salon pourrait peut-être rendre service à certains lecteurs de mon blog. Comme je ne peux voir que les deux tiers de la surface de l'étang, je ne pourrai que donner un aperçu de la population, mais il permettra d'évaluer les chances de voir les oies en grand nombre ou pas.
Je verrai suite à vos commentaires si cette estimation est jugée intéressante.
Informations pertinentes
- Les meilleurs moments de la journée pour apercevoir les oies en grand nombre:
* par temps ensoleillé: Le matin au lever du jour, entre 11h00 et 15h00 et à la tombée de la nuit.
* par temps sombre: Le matin au lever du jour et le soir à la tombée de la nuit.
Note: les oies lumineuses ne peuvent être aperçues que pendant un court laps de temps puisque les lampes des serres s'éteignent actuellement à 18h08. N'oubliez qu'on change d'heure le 2 nov et qu'il est probable que les lampes s'éteindront à 17h08.
Estimation
31 octobre: Plus de 50 000. Comme c'était ensoleillé de nombreuses envolées ont eu lieu entre 13h00 et 15h00. Les oies quittaient en très grands groupes pour se poser à nouveau après quelques coups d'ailes.
1 novembre: entre 50 000 et 60 000 (Toute la surface visible de l'étang était occupée et la densité était moyenne). Ce soir de 17h15 à 18h00 les arrivées se succédaient sans arrêt.
2 novembre: Ce matin l'étang était couvert à 90% et on pouvait penser à une population d'oies d'au-delà de 80 000. La densité à certains endroits était forte. Les oies ont commencé à quitter pour les champs vers 6h20. Il devrait s'en retrouver beaucoup sur l'étang entre 11h00 et 16h00. Bonne observation.
5 novembre: Ce matin les oies étaient très nombreuses. Depuis 2 jours, le nombre semble se stabiliser autour de 100 000 si je considère la surface de l'étang couverte et la densité des oies. Nous en sommes probablement rendus au maximum et il faut penser qu'avec les mauvaises températures qu'on nous annonce, les oies entreprendrons prochainement leur dernier trajet vers leur aire d'hivernage. Les premières envolées du matin se font vers 6h30 et 30 minutes plus tard, l'étang est pratiquement vide d'occupants. Il ne reste que quelques espèces de canards.
11 novembre: Présentement, il y a encore beaucoup d'Oies blanches à l'étang Burbank. Vers 14h30, j'en ai dénombré au-delà de 30 000. Il faut dire que nous étions comme en été avec du beau soleil. Cependant le nombre diminue graduellement et les dernières oies nous quittent normalement en début de décembre. Si la journée est nuageuse, la grande majorité des oies demeurent dans les champs le jour. Le meilleur moment pour les voir est toujours au levée du jour vers 6h30 et à la tombée de la nuit vers 16h15. S'il fait beau soleil on en voit habituellement un bon nombre vers la fin de a.m. et en p.m.
mardi 21 octobre 2014
Les feuilles: un trésor pour les plantes et les oiseaux
Les plantes sont une part importante d'un jardin d'oiseaux. Pour leur développement, elles ont besoin régulièrement d'un apport d'engrais. Le compost peut palier avantageusement aux besoins des végétaux tout en permettant une économie substantielle. Il apporte les éléments nutritifs tout en fournissant l'humus pour retenir l'humidité. Depuis de nombreuses années, je composte la plupart de mes feuilles et celles de mes voisins. Le produit qui en découle est digne des meilleures sacs de terreau vendus en magasin.
On peut également déposer dès l'automne une quantité de feuilles déchiquetées au pied de certains arbustes. Elles garderont l'humidité, élimineront la tâche du désherbage et permettront aux oiseaux de fureter parmi elles pour dénicher quelques insectes. C'est d'ailleurs un endroit merveilleux pour y étendre quelques grains de maïs que le Moqueur roux se plaira à trouver.
Ce qui en reste des feuilles de l'année précédente au pied de mes arbustes
Annuellement, je dépose une nouvelle couche de feuilles mortes au pied de mes arbustes
Moqueur roux retournant les feuilles mortes pour y trouver le maïs.
Fabrication de compost
Ma façon de faire
-
À l’automne, j’accumule en tas une certaine partie des feuilles
ramassées sur notre pelouse ainsi que toutes celles de trois voisins. Le volume devient vite imposant et pour le diminuer je dois le compacter.
-
J’y ajoute l’été suivant tous les déchets de notre jardin et le gazon
coupé de nos voisins. Le nôtre demeure sur le terrain.
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Compaction des
feuilles mortes déchiquetées
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Feuilles et
résidus de jardin et de pelouse
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Avant d’entreprendre une nouvelle saison automnale, je transporte à
l’aide de mon tracteur le tas à un autre endroit
libérant ainsi la place pour les feuilles de l’année. Ce déplacement me permet
également de remuer et mélanger le tout pour une première fois.
-
Je laisse s’écouler une deuxième année avant de transporter pour une dernière
fois ce tas à un troisième lieu.
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Déchets végétaux en décomposition avancée
après une
année
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Terreau obtenu
après deux années
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C’est au cours de la troisième année que j’utilise ce terreau pour
amender le sol et apporter aux plantes les éléments
nécessaires à leur bonne croissance. Ne visant pas une décomposition rapide, le
temps fait son œuvre et une rotation
triennale me permet d’éliminer bien des remuages.
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Terreau prêt à
servir
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Terreau étendu
sur une plate-bande
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Je fais toujours l’épandage du compost à
l’automne pour deux raisons. Au printemps, plusieurs plantes font poindre
leurs jeunes pousses fragiles dès que le sol se découvre et parfois même avant
la disparition complète de la neige. Les couvrir de terreau risquerait de les
briser ou de les faire mourir par asphyxie. De plus, le compost dégèle très
lentement et il est presque impossible de pouvoir l’utiliser avant le mois de
mai. À ce moment, plusieurs vivaces sont déjà très développées et l’apport de
compost devient difficile.
Conseils:
- Évitez de brûler vos feuilles.
- Si vous avez l'espace nécessaire, compostez vos feuilles ou étendez-les au pied des arbustes.
Il est temps:
- Présentez vos premiers sacs de gras aux oiseaux. Les températures fraîches le conserveront et les oiseaux s'habitueront à y venir.
- Augmentez vos plateaux. Les non conviés ont pour la plupart migré et nos hivernants apprécient davantage ce type de mangeoire.
- Si vous désirez voir les juncos et les Bruants hudsoniens passer l'hiver avec vous, il est temps de leur fournir abondamment du millet et de l'alpiste dans des mangeoires de sol.
jeudi 9 octobre 2014
Octobre, le mois des migtateurs et des surprises
Bruant à
gorge blanche s’alimentant de millet et d’alpiste près du petit ruisseau
Lorsque vous faites le ménage d'automne dans vos plates-bandes évitez de couper les plantes qui portent des fruits ou des graines. Elles sont une source importante de nourriture pour les oiseaux qui demeurent avec nous l'hiver.
Bien
que la migration commence chez nous en septembre, c’est en octobre que nous assistons plus
particulièrement à l’arrivée massive de nombreux migrateurs. Il n’est pas rare
de voir des douzaines de Juncos ardoisés, de Bruants à gorge blanche, de
Bruants hudsoniens, ou autres fureter dans les moindres recoins du jardin à la
recherche de graines tombées au sol. Je sais très bien qu’on n’arrête pas la
migration et que la majorité d’entre eux ne sont de passage que pour quelques semaines mais le
fait de bien les nourrir quotidiennement me permet à chaque année de jouir de
leur présence et d’en inciter quelques-uns à passer l’hiver au "Jardin
ailé".
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Gros-becs errants et Juncos
ardoisés s’alimentant sur un plateau grillagé
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Juncos ardoisés et Bruants à
gorge blanche à la recherche de graines tombées du plateau
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C’est également
une période où les fruits et les graines de plusieurs plantes, rendus à
maturité, subissent l’assaut de nombreux passereaux et disparaissent dans le
gosier de ces affamés qui n’ont que pour but de se gaver pour augmenter leur
apport de gras afin de continuer leur migration. Comme nous avons favorisé dans
notre aménagement une grande variété de végétaux pour leurs fruits ou leurs graines,
il est fréquent de voir s’abattre sur eux des régiments de volatiles qui
accaparent toute leur production en une seule journée. Il n’est pas rare de
relever plus de vingt espèces d’oiseaux au fort de la migration. Il est
fascinant de les voir s’adapter à ce que la nature leur offre.
En
début d’été, les nichées sont nombreuses et les oisillons consomment une
quantité phénoménale d’insectes. Comme le nombre de ces derniers est à son apogée,
parents et petits en font leur principale source de nourriture. Puis
graduellement le régime alimentaire de bon nombre d’entre eux se transformera au rythme du développement de la végétation pour
devenir frugivore ou granivore. Toutefois, indépendamment de la catégorie à
laquelle ils appartiennent, la plupart des espèces mettront à leur menu, en
certaines occasions, insectes, ou fruits ou graines.
Chardonnerets jaunes décortiquant des graines d'échinacées
Note: Lorsque vous faites le ménage d'automne dans vos plates-bandes évitez de couper les plantes qui portent des fruits ou des graines. Elles sont une source importante de nourriture pour les oiseaux qui demeurent avec nous l'hiver.
jeudi 11 septembre 2014
Un filet sur un plan d'eau évite bien du travail
C’est en tout début de septembre que je couvre d’un filet mes plans d’eau.
Sans cette précaution, je me retrouverais avec des bassins remplis de feuilles
et il me faudrait passer des heures de travail avec la puise pour les extirper
de là. Son installation est fort simple et rapide.
Il y
a plusieurs années, mon frère m’avait cédé l’armature d’un vieux garage de
toile. Les montants avaient servis comme poteaux pour mes nichoirs et j’avais
hésité à démantibuler les arches de toit pour récupérer les bouts de tuyaux. Je
les avais donc rangés dans mon hangar en attendant de leur trouver une possible
utilité. Lorsque nous avons réalisé nos plans d’eau et que nous avons vu, le
premier automne, cet amas de feuilles s’accumuler au fond de l’eau, nous avons
compris que les couvrir devenait une nécessité. C’est à ce moment que j’ai
recyclé ces vieilles arches en support pour filet.
Un
plan d’eau exerce toujours une forte attraction sur les oiseaux et le fait de
les couvrir ne doit pas les empêcher d’y avoir accès. C’est pourquoi le filet ne se rend pas au sol sur un côté du
bassin, soit celui opposé aux vents dominants. Ils peuvent ainsi y entrer et en
sortir à leur guise. Le seul que je ne couvre pas est le petit ruisseau puisque
sa dimension est si petite qu’on peut le débarrasser de ses feuilles à tous les
jours en quelques minutes.
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Filet
sur un de nos plans d’eau
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Ouverture
du côté opposé aux vents dominants pour laisser entrer et sortir les oiseaux
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dimanche 24 août 2014
Un arbuste qui rend fou les oiseaux.
En cette période de l'année ( mois d'août) les fruits du cerisier à grappes sont sans contredit les plus visités par les oiseaux. Cet arbuste est une excellente transition entre le chèvrefeuille arbustif (juillet) et le sureau doré (septembre). Un jardin aménagé pour la gent ailée devrait en contenir quelques spécimens. Dans mon dernier livre: ''Mangeoires et Nichoirs pour attirer les oiseaux'', je vous fais mention de son petit inconvénient (il drageonne près du pied mère) mais son attrait pour les oiseaux surpasse de beaucoup le travail qu'on aura à couper les quelques tiges qui émergent du sol.
Plus d'une vingtaine d'espèces viennent le dépouiller annuellement. Je vous en présente quelques-unes que j'ai captées rapidement en prenant mon déjeuner.
Le Pic flamboyant
Le Pic flamboyant une cerise au bec
Le Piranga écarlate
Le Roselin pourpré
Le Quiscale bronzé
Le Merle d'Amérique
Même ce colibri est venu se poser après avoir fait fuir les nombreux Merles d'Amérique. Il fonçait sur eux comme une torpille. Protégeait-il son garde manger (chèvrefeuille grimpant) tout près?
Note:
- Il sera temps bientôt d'accueillir les migrateurs. Nettoyez bien vos mangeoires et mettez en place vos plateaux grillagés. De nombreuses espèces préfèrent ce type de mangeoire et vous verrez probablement des oiseaux qu'on aperçoit rarement aux mangeoires traditionnelles.
- Ne rangez pas trop tôt vos abreuvoirs à colibris. Depuis quelques années, les températures chaudes les incitent à demeurer plus tardivement avec nous.
- Les feuilles vont bientôt commencer à tomber. Si vous avez un plan d'eau, vous pouvez en couvrir une bonne partie avec un filet qui réduira passablement le nombre de feuilles à ramasser dans l'eau. Vous pouvez ne laisser qu'un côté à découvert pour permettre aux oiseaux d'aller se baigner et s'abreuver.
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