dimanche 9 octobre 2022

Les migrateurs sont nombreux et un petit nouveau ce 10 octobre

 Depuis 2 semaines les migrateurs nous arrivent en grand nombre. Bien que certaines espèces nous aient quittés depuis quelques semaines comme les colibris et les orioles, l'achalandage à nos mangeoires demeurent relativement constante par l'arrivée de nouvelles espèces. Les Bruants à gorge blanche sont sans contredit les plus nombreux. Encore quelques semaines et la plupart d'entre eux déménagerons plus au sud.



Le Bruant à couronne blanche est une autre espèce qui s'arrête un certain temps chez-nous en automne et au printemps. Cependant leur nombre est moindre et leur présence s'échelonne sur moins de semaines.



Les derniers arrivants sont maintenant les Juncos ardoisés. Leur nombre devrait augmenter graduellement dans les prochaines semaines. Comme c'est une espèce qui demeure à nos mangeoires tout l'hiver, il est important pour moi de les fidéliser au milieu avec du millet et de l'alpiste en abondance.


Nous avons eu une belle surprise à la fin d'août: une Buse à queue rousse. Elle est demeurée une trentaine de minutes à se pavaner sous nos mangeoires avant de s'envoler pour se percher dans un érable pas très loin. 






Notes:

- Il est temps de sortir vos plateaux si vous voulez augmenter vos chances de retenir certaines espèces comme les Juncos, les Cardinals rouges, et plusieurs espèces qui préfèrent ce type de mangeoire au mangeoires suspendues.

- Vous pourrez peut-être retenir également le Bruant hudsonien lorsqu'il arrivera du nord. Chez nous, ils arrive normalement vers la fin novembre.

- Les blocs de suif sont maintenant intéressants à offrir car plusieurs espèces puisent beaucoup d'énergie de cet aliment en hiver. Les mésanges, les sitelles, les pics sont friands de suif et ce gras arrive à l'occasion à attirer le Pic à ventre roux et le Troglodyte de Caroline.


Voici le petit nouveau du 10 octobre : un Bruant fauve




mardi 30 août 2022

Un été dans les 3 A

 - Abondance

- Affluence

-Assiduité

Lorsque nous nous sommes installés en juillet 2020 dans notre nouvelle demeure, on pouvait compter sur les doigts d'une main les oiseaux qu'on pouvait apercevoir durant notre journée. Nous savions que notre terrain avait peu à leur offrir puisqu'il était absent de tout ce que les oiseaux recherchent. Abris, lieux de nidifications, nourriture, eau, etc étaient absents du milieu. Comme les oiseaux ont toujours suscité un grand intérêt pour nous, nous nous sommes empressés d'aménager notre jardin à leur intention et le changement a été radical. De mémoire, ce mois d'août a été les plus visité de tous les mois d'août de nos jardins incluant le jardin ailé de Danville pour cette même période. 

Jamais en 2 ans nous pensions en arriver à offrir cette abondance de fruits et de graines. La très grande majorité des végétaux que nous avons plantés sont déjà en production et pour certains, les fruits sont déjà très abondants. Nous désirions offrir aux oiseaux des fruits sur les 4 saisons. Suivant la période de production, la zone et  l'exigence de la plante, nous avons à date planté plus de 100 végétaux.

Je vous en présente quelques-uns tout en vous rappelant que la plupart sont de jeunes plans. 

L'amélanchier et le camerisier sont les tout premiers à offrir leurs fruits (fin mai début juin).

Nous comptons en ajouter 2 autres en 2023


Ici un bosquet de 3 camerisiers d'espèce différente pour favoriser la pollinisation croisée.

Puis suivent de près les sureaux rouges pour le mois de juin. Tous ces fruits font le bonheur des merles, jaseurs, Moqueurs chat, roselins et j'en passe.


Puis vient alors le cerisier de Pensylvanie et le Hart rouge (fin de juin)



Pour juillet, nous avons pensé aux chèvrefeuilles 

Un Roselin pourpré se régalant dans un chèvrefeuille de Tartarie


Puis le cerisier à grappes très prisé également par une panoplie d'oiseaux pour la fin juillet . Croyez-le ou non, ces plans ont été démarrés à partir  de graines en 1999 et ils sont déjà en production.



Pour août et septembre, rien de mieux que mon arbuste préféré : le sureau doré. J'ai toujours dit que si j'avais qu'une seule place pour planter un arbuste sur mon terrain, ce serait le sureau doré. On avait relevé au Jardin ailé plus d'une trentaine d'espèces d'oiseaux qui s'alimentaient de ces petit fruits. 



Puis se sera bientôt pour l'automne et l'hiver les cônes de nos épinettes pour leur graines, les pommetiers, les houx et les vinaigriers. Bien entendu, je fais part ici de quelques essences seulement qui occupent notre jardin.

De jeunes épinettes déjà remplies de cônes.




Un pommetier à fruit persistant


Et pour terminer, je vous présente le weigela qui fut un attrait indéniable pour les colibris.


Voilà pour l'abondance de nos plantes qui ont attiré une affluence de petits volatils. Je vous parlerez bientôt de toute cette affluence et de leur assiduité.

- Affluence
Comme je l'ai mentionné précédemment, nous avons un nombre record d'espèces à nos mangeoires et dans notre jardin. Les individus de certaines espèces comme le Roselin pourpré, la Mésange bicolore, la Mésange à tête noire et la Sitelle à poitrine blanche sont en grand nombre. Les nichées sont terminées et on le constate avec le nombre de jeunes dans les parages.

De nombreux jeunes roselins visitent mangeoires et plateaux.


une petite vidéo de jeunes roselins

 Les colibris sont aussi très nombreux. Nous avons 6 abreuvoirs et il n'est pas rare de les voir tous occupés. Ils fréquentent également les fleurs que nous avons plantées et semées pour eux.

Ici un colibri visitant les fleurs de malopes.

Le Cardinal à poitrine rose est également très présent. 



Le Pioui apprécie particulièrement les arbres morts que nous nous permettons de laisser dans notre jardin.


Le grand pic aussi fait régulièrement sa tournée sur ces chicots


Quant au Pic flamboyant, c'est habituellement la recherche de fourmis qui l'attire


Une petite note: il est important de changer l'eau des anti-fourmis régulièrement car plusieurs oiseaux s'en servent comme abreuvoir.

Ici un Moqueur chat s'abreuvant dans un anti-fourmis



- Assiduité

Le petit ruisseau et les vers de farine sont deux éléments importants qui fidélisent les oiseaux dan notre jardin. Comme ils retrouvent un élément essentiel comme l'eau pour s'abreuver et se baigner et de petites gâteries comme les demies arachides, le tournesol décortiqué  et les vers de farine il devient normal de les voir quotidiennement. Ils ont compris que le repas est servi lorsque je siffle. Ils ne tardent pas à se pointer et s'empiffrer. 

Mésange au bain



Pic maculé et Paruline à flanc marron dans le ruisseau.



Pour terminer, voici 2 petites vidéos montrant le Moqueur chat et la Mésange bicolore s'accaparant de vers de farine pour aller nourrir leurs petits.




Bon début d'automne

samedi 6 août 2022

Un article qui de nos jours vaut son pesant d'or

 Depuis de nombreuses années, je prône l'emploi d'un ramasse-graines pour limiter la venue d'indésirables sous nos mangeoires tout en évitant également d'alimenter les oiseaux avec des graines qui se gorgent d'humidité et deviennent un milieu propice pour les maladies. La troisième raison était un peu secondaire mais plus maintenant. Il y a quelques années, nous pouvions obtenir facilement un 18 Kg de tournesol pour moins de 12.00$. L'an dernier le prix est devenu à 20.00$ puis 25.00$ ce printemps. Quel fut ma surprise de devoir payer dernièrement 35.00$ pour le même 18Kg. Notez que ces prix sont ceux que j'ai pu obtenir à meilleur coût. Dans certains magasins ça dépassait le 40.00$. Plus le prix de l'article monte, plus la taxe devient importante également. De là l'importance d'éviter le gaspillage.

J'ai fait une petite expérience que je vous décris. J'ai installé dans une mangeoire suspendue (silo) 200 graines de tournesol munie d'un ramasse-graines. Une fois mon silo vide, il y avait dans le ramasse-graines 124 graines non décortiquées. Donc plus de 60% avait été rejetées par les oiseaux. Il est  habituel de voir les oiseaux choisir les plus pesantes et lancer hors de la mangeoire les autres. Elles sont pourtant comestibles. En prenant ces 124 graines, je les ai offertes sur des plateaux et la presque totalité ont été décortiquées. En fait, je n'en ai retrouvé que 3 non décortiquées. Il est évident que l'économie devient importante. J'ai toujours pensé que sans ramasse-graines il me faudrait acheter au moins le double de sacs de tournesol. Le ramasse-graines devient alors un article fort rentable.

Voici une petite vidéo démontrant l'efficacité du ramasse-graines




 Il est facile en récoltant le contenu du ramasse-graines d'éliminer en grande partie les écales du mélange. j'utilise un séchoir pour chasser les écales hors du récipient. Comme les graines non décortiquées sont plus lourdes, elles demeurent dans le fond et le écales, elles,  sont emportées par le courant d'air. Il suffit d'offrir à nouveau les graines entières aux oiseaux et de préférence sur des plateaux.

Voici un autre petite vidéo montant l'évacuation des écales, du mélange.


Voilà pour ce petit message d'économie.

Bon été à vous tous.


jeudi 23 juin 2022

Mésanges très insistantes

 Les Mésanges à tête noire me poursuivent un peu partout sur le terrain pour obtenir des vers de farine. Comme elles nourrissent leurs petits, elles n'hésitent pas à se poser sur moi et même aller chercher les vers directement dans la capsule. Voici donc mon premier essai pour inclure un court vidéo sur mon blog.




mardi 21 juin 2022

6/14

 Voici un compte-rendu de nos nichées pour cette deuxième année à notre nouvelle demeure. L'an dernier nous n'avions eu qu'une nichée et c'était un troglodyte. Nous avions pourtant installé 12 nichoirs.   

Sachant qu'il y avait des troglodytes dans le coin, nous avons donc installé cette année 14 nichoirs. Nous savons que le troglodyte est un travailleur infatigable et qu'il cherche a remplir tous les nichoirs. Nous espérions que les autres espèces s'installent avant qu'il ait eu le temps de tous les remplir. Faut dire qu'à quelques reprises, j'ai également vider certains nichoirs qu'il avait occupés. Ainsi son travail était ralenti. 

Finalement les hirondelles et les mésanges ont pu occuper des nichoirs qui n'avaient pas été visités par le troglodyte. Nous finissons donc la saison avec au moins 6 nichoirs occupés sur 14 installés. Comme notre nichée d'hirondelle est sur le point de quitter le nid, nous amorcerons alors le retrait des nichoirs dans les prochains jours pour les nettoyer et les ranger jusqu'au printemps prochain. Nous aurons peut-être des surprises car nous n'avons pas fait le suivi de tous nos nichoirs puisque certains ont été installés relativement haut avec une échelle de 20 pieds et pour ceux-là, ce n'est que lorsqu'on les enlèvera que nous pourrons constater s'il y a eu nichée ou pas. 

Voici maintenant quelques photos de nos nichées

Notre nichée d'hirondelle


On remarque que la femelle a utilisé largement les plumes blanches qu'on lui a présentées lors de la confection de son nid. Tout semble indiquer qu'il y a 4 petits hirondeaux en bonne forme.



À ce stade-çi, les parents entrent dans le nichoir que pour sortir les sacs fécaux. En d'autres temps ils nourrissent l'hirondeau qui se présente la tête dans le trou d'entrée du nichoir.








En voici un qui attend sa pitance.


Première nichée de Mésange à tête noire


Le nid a été fait en grande partie avec de la mousse et du poil de chien. Il était difficile ici de déterminer le nombre de petits. Ce n'est qu'à la deuxième visite que nous avons pu déterminer le nombre exactement.



voici les 5 petites mésanges quelques jours avant leur sortie du nid. Un des parents est avec eux.




Eh oui, elles sont sorties. Remarquez comment les mésanges tiennent leur nid propre.






Deuxième nichée de Mésange à tête noire


Dans ce nid, la mésange s'est servi abondamment des produits de notre présentoir: poil de chien, corde, laine, filament de bois, etc. On y compte facilement six oeufs.



Les petits sont éclos mais impossible de déterminer s'ils sont bien 6 puisqu'ils sont empilés les uns sur les autres.  Malheureusement, la nichée ne s'est pas rendue à terme et on se demande pourquoi. Le troglodyte en serait-il responsable? Mort des parents? Ce sont des choses qui arrivent mais on en sort un peu triste lorsqu'on constate l'avortement d'une nichée.


 Nos nichées de troglodytes

Nous avons présentement une nichée qui a quitté le nid et deux nichées en cour. Nous retirerons les nichoirs bientôt pour éviter un surabondance de cette espèce puisqu'ils peuvent faire des nichées jusqu'en septembre. J'ai déjà enregistré, par le passé, 5 couvées dans le même nichoir.


 


Cette nichée est partie depuis 2 semaines.










Nous croyons que dans cette nichée, la ponte n'est pas terminée.







Içi la couvaison est en cours.


Note: Le mâle a entrepris un nouveau nid il y a 2 jours. 

lundi 9 mai 2022

Un espoir comblé

Nous n'avions jamais pensé obtenir un tel résultat en si peu de temps lorsque nous avons débuté notre jardin d'oiseaux en 2020. À notre arrivée on pouvait apercevoir occasionnellement quelques oiseaux dans les fardoches de notre talus à l'arrière de notre maison. Nous avons donc entrepris de modifier radicalement notre   terrain au niveau de la végétation. Nous avons déjà une quarantaine d'essences d'arbustes et plantes, pouvant attirer les oiseaux, plantés depuis 2 ans et le résultat est époustouflant. Les moments sont maintenant rares où on n'aperçoit pas de volatils dans notre jardin. Ils sont dans nos arbustes, nos mangeoires, nos nichoirs et surtout notre petit ruisseau.

Voici une belle surprise cette année. Un couple d'hirondelles a élu domicile dans un de nos nichoirs; un espoir bien comblé.



De plus un couple de mésange a également opté pour un nichoir tout près de son lieu d'approvisionnement en poil de chien qu'on lui a fourni dans un présentoir.


Pour couronner le tout, l'oriole est devenu accroc à la gelée de pomme et revient au présentoir plusieurs fois par jour.



Puis le Cardinal à poitrine rose est a nouveau de retour puisque nous avions pu l'attirer l'an dernier à nos mangeoires.


Pour compléter nos nouveaux arrivants le colibri vient de se présenter il y a quelques heures.

Dans nos registres, nous avons noté la 81ième espèce il y a quelques jours avec le Dindon sauvage.

dimanche 27 mars 2022

Le retour

 A- Le retour des migrateurs

    Depuis quelques jours de nombreux migrateurs ont fait leur apparition. L'achalandage à nos mangeoires se maintient mais les espèces changent. Les oiseaux du nord comme les sizerins sont partis depuis une semaine et les tarins ont passablement diminué alors que les Roselins pourprés ont pris la relève. Présentement, se sont les chardonnerets qui dominent. Leur nombre doit approcher la centaine. Nous avons eu la visite il y a quelques semaines des Durbecs des sapins. Ils nous ont gratifiés de leur présence que quelques jours seulement mais nous avons apprécié leur visite. Une coche de plus pour notre jardin.


Durbec sur un plateau


     Quant aux nouveaux migrateurs, les Merles d'Amérique se sont pointés dès les premiers jours du printemps et ils affectionnent particulièrement nos pommetiers et nos vinaigriers. Heureusement pour eux, les étourneaux ont davantage concentré leur alimentation sur le gras laissant ainsi une disponibilité plus grande de graines de vinaigrier pour les merles.


Merle d'Amérique sur un fuseau de vinaigrier



Merle d'Amérique dans un de nos pommetiers

Puis ce fut au tour du Bruant chanteur de se pointer le nez et aujourd'hui, nous avons été envahi par une horde de quiscales. Heureusement qu'ils sont demeurés au sol mais leur venue m'indique qu'il est temps de retirer mes plateaux et d'ajouter les grilles à mes mangeoires. Je ne suis pas très chaud à les voir s'établir dans notre jardin et je suis convaincu que nos voisins n'apprécieraient pas leur présence autour de leur piscine. Je sais que sans nourriture accessible ils iront chercher ailleurs. C'est ce qu'ils ont toujours fait par le passé.


Quiscale bronzé se nourrissant de graines de tournesol tombés au sol.


B- Retour à ma culture de vers

     Lors de mon départ du ''Jardin ailé'' à Danville, j'avais dû abandonner ma culture de vers. La vente de notre propriété, le déménagement et le réaménagement dans une nouvelle maison occupaient tout mon temps.  De plus, les oiseaux n'étaient pas au rendez-vous puisque le déménagement à notre nouvelle propriété s'est fait graduellement sur une période de 6 mois.

     Le déménagement complété, nous avons entrepris la réalisation d'un nouveau jardin d'oiseaux qui a rapidement intéressé nos petits amis.  Vu le succès  que j'avais obtenu avec les vers de farine pour fidéliser les oiseaux à notre ancien jardin, j'ai donc pensé que le résultat serait semblable pour notre nouveau milieu. J'ai donc repris l'élevage des vers de farine et depuis un mois, la production est suffisante pour en mettre 60 par jour à la disposition des oiseaux. Je vous présente donc cet élevage.

    Qui dit nouveau départ, dit également nouvelles conditions. J'avais à mon ancienne demeure un appartement qu'on appelait la chambre des fournaises qui se maintenait à une température d'environ 25 à 28 degré celsius puisque mon principal chauffage était une fournaise à bois. Il n'était donc pas dans mon intention de chauffer à l'électricité tout un appartement à cette température dans notre nouvelle maison. J'ai donc réalisé un incubateur de vers à farine que je vous présente.


J'ai utilisé une armoire métallique que j'ai tout simplement élargie avec des planches de pin de façon à pouvoir y placer 2 rangées de bacs par étage. Ainsi, je peux facilement y mettre une vingtaine de chaudières à des conditions optimales (28 degrés celsius) de température pour un élevage rapide. J'ai démarré mon élevage avec 100 petits vers le 28 novembre 2021 et présentement j'ai déjà plusieurs chaudières qui renferment des nymphes, des ténébrions et des petits vers de farine. Lorsque les vers sont suffisamment gros, je les retire avec un sas pour les placer dans un récipient où il sera facile de les prendre pour les donner aux oiseaux.

Dans cette armoire, j'ai inclus un thermostat, un thermomètre et une petite chaufferette installée sur l'étage du bas. Mes tablettes ont été conçues pour laisser la chaleur se propager à tous les étages. Une fois ajustée, la température demeure très stable.

J'ai fermé cette armoire avec 2 portes de douche que j'avais récupéré à une vente de garage.


Voici une des chaudières avec des nymphes


Maintenant en voici une avec les coléoptères


Pour les vers prêts à donner aux oiseaux, j'utilise les 2 parties d'une rôtissoire. Comme  j'avais trouvé un tapis chauffant de lit d'eau j'ai déposé ces 2 récipients sur ce tapis pour maintenir la chaleur du substrat à une température de 25 degrés celsius. Ainsi les vers adultes peuvent continuer à se développer et pour certains à se transformer en nymphes. Une fois pas semaine, j'utilise un tamis à grosses mailles pour retirer les nymphes et les placer dans l'incubateur. 

Voici mon tapis et les récipients.



Note: Lorsqu'on fait un élevage à grande échelle, il faut éviter de surmultiplier les étapes car chacune d'elles prend un certain temps et il faut accorder le minimum de temps pour ne pas que ça devienne fastidieux. Pour ma part, je visite mes bacs une fois semaine et je ne prends guère plus de 20 minutes par semaine à date avec le nombre de bacs que j'ai en service. Dans mon élevage à Danville, je faisais la tournée de mes 40 bacs en une heure et annuellement je récoltais plus de 2 millions de vers.

 Bien entendu, mes premiers clients ont été les Mésanges à tête noire et les Mésanges bicolores. Elles ont appris à se présenter lorsque je siffle pour les avertir que le repas est servi. En moins de 10 minutes les 60 vers sont habituellement gobés. En été, lorsque ma production sera plus abondante, je compte bien en offrir près d'un millier par jour.

Une Mésange à tête noire au plat de vers.


Une Mésange bicolore


Informations:

    Si vous utilisez les petits silos en plastique il est possible que vous rencontriez le même problème que moi. Comme toutes mes mangeoires sont munies d'un ramasse-graines, le perchoir du bas de ce silo où est accroché mon ramasse-graines cède souvent. Je préfère faire une réparation pour éviter de m'en débarrasser.  Voici comment j'effectue la réparation.

   Je perce 2 trous sur chaque partie de la mangeoire dans le fond près de la partie qui a lâchée.



Puis je passe un fil de cuivre dans ces 2 trous


    Finalement j'installe le perchoir en torsadant les 2 brins de fil. J'utilise des fils de cuivre récupérés dans de vieux moteurs défectueux. Ce fil est très maniable et non corrosif.  

     Il est facile de retirer le fil de cuivre d'un stator de moteur. 

 



Voici le résultat final. Ainsi réparé, ce perchoir devient bien plus solide que son installation originale.

   


   Le printemps est à nos portes et les migrateurs arrivent. Donc il est peut-être le temps de modifier vos mangeoires en les grillageant et d'enlever les plateaux qui attireront les oiseaux indésirables.

Bon printemps à tous