dimanche 22 mai 2011

Vérification des oeufs

Voici des oeufs de Mésange à tête noire pris en photo la semaine dernière. Elle couvait encore aujourd'hui car il n'y avait pas d'entrées et sorties à répétition. Ce nichoir est conçu pour la mésange uniquement car le plancher est 3½" X 3½". On remarque que le nid occupe la totalité du plancher et que la mésange n'a pas eu à entrer trop de matériel.




Si vous possédez un nichoir s'ouvrant par le dessus et que vous désirez faire un contrôle de la nichée, il n'y a pas de problème à le faire. Je vous suggère, par contre, de vous assurer que la ponte soit terminée. Lorsqu'on constate que la femelle passe beaucoup de temps au nid, on attend 10 jours environ et alors on effectue notre première visite. Elle doit être rapide et si la femelle demeure sur ses oeufs, on referme délicatement le nichoir. Il ne faut pas tenter de faire sortir la femelle pour pouvoir compter les oeufs. Pour ma part, je m'assure que la femelle est hors du nid lorsque je fais cette visite. N'abusez pas des visites. J'en fais normalement 2 pour mes registres, La première pour établir le nombre d'oeufs et c'est pourquoi j'attends 10 jours et la seconde visite 10 jours après l'éclosion pour compter le nombre d'oisillons éclos. Je n'ai jamais rencontré de problème à visiter mes nichoirs de cette façon.



Ici ce sont des oeufs de merlebleu pris en photo la semaine dernière. L'éclosion devrait avoir lieu d'ici 2 à 3 jours. Je le saurai lorsque je verrai les parents entrer et sortir régulièrement pour aller chercher la nourriture et nourrir leurs petits. Ce nichoir en est un à ventilation contrôlée. Il était destiné aux hirondelles mais la merlebleu a décidé qu'il serait sa demeure.





Si vous avez des nichoirs à ventilation contrôlée, il n'est pas encore temps d'ouvrir les trappes d'aération. Les journées et les nuits sont encore fraîches et il vaut mieux garder la chaleur dans le nid. J'ouvre les trappes rarement avant le 15 juin à moins de canicules précoces. Les oisillons risquent de souffir plus du froid que de la chaleur à leur naissance.

Informations sur les commentaires

Suite à un commentaire reçu, j'aimerais informer les lecteurs de mon blog que je ne revise que rarement les commentaires qui sont ajoutés à la suite des messages classés dans les archives. Si vous désirez émettre un commentaire ou me poser une question, faites-le dans les messages qui apparaissent sur la page d'accueil. Je surveille régulièrement ces messages et les commentaires que vous émettez. Malheureusement, il me faudrait beaucoup plus de temps si je voulais aller vérifier les nouveaux commentaires émis dans les archives et je ne dispose pas de ce temps. J'apprécie beaucoup vos commentaires et j'essaie de répondre le plus rapidement possible aux interrogations des gens.

samedi 14 mai 2011

2 premières au Jardin Ailé

Hier nous avons eu le privilège de voir pour la première fois dans notre jardin un Moqueur Polyglotte. Le temps d'aller chercher la caméra et il avait disparu. Aujourd'hui, c'était au tour du Bec-croisé bifascié de se présenter pour la première fois chez-nous. Il est venu se nourrir de chardon avec les nombreux chardonnerets et les tarins.


Même par cette journée pluvieuse, les oiseaux étaient très nombreux aux mangeoires et dans les arbres. Présentement, plusieurs Bruants à couronne blanche se régalent de millet et d'alpiste en plus du pain d'oiseaux. Un bon nombre de Parulines à croupion jaune chassaient les insectes dans les fleurs d'érables.

Aux mangeoires, tarins, chardonnerets, Roselins pourprés, Bruants familiers, Bruants chanteur, sitelles, mésanges, pics, etc. se gavaient de la nourriture offerte exclusivement pour eux.

On voit ici le Bec-croisé bifascié en compagnie de chardonnerets.



Depuis 3 jours le Cardinal à poitrine rose est de retour. Je croyais depuis longtemps qu'il ne mangeait que du tournesol. Eh bien! je me trompais car il est revenu souvent à la mangeoire de chardon faisant la navette entre elle et celles de tournesol.






Les hirondelles étaient toujours à la cueillette des plumes blanches. Plusieurs couples se sont accouplés aujourd'hui ce qui est annonciateur d'une ponte prochaine.







Les plumes blanches sont tellement convoitées qu'il n'est pas rare de voir plusieurs hirondelles se disputer pour les obtenir. Elles vont même jusqu'à les arracher dans le bec de leurs rivales. Le secret pour éviter cette chamaille est d'en offrir beaucoup. Il sufit de les lancer en l'air pour les voir accourir et tournoyer autour de vous.







Finalement, le calme revenu, chacunes avec leur plume, elles peuvent alors compléter leur nid.











Il ne faut pas oublier de remplir régulièrement les porte-matériaux. Présentement chez-moi, ils sont à demi vide. J'ai vu de nombreuses espèces (hirondelles, bruants, merles, tyrans etc) s'approvisionner de ficelles, de filaments, de mousse, etc. provenant de ceux-ci.


Le colibri est de retour. Si vous tenez à le garder, changer le sirop aux trois jours. Il est inutile de remplir l'abreuvoir. Jugez de sa consommation. Présentement, au Jardin ailé, 4 mâles se disputent même si on a 7 abreuvoirs assez distants l'un de l'autre. Il y en a toujours un plus hasardeux pour venir fureter dans l'abreuvoir de l'autre. On attend toujours notre première femelle.

jeudi 5 mai 2011

Il est grand temps d'attirer l'oriole

Si vous n'avez pas déjà vu l'oriole
il est grand temps de préparer vos oranges, votre gelée de pommes et vos filaments. Sans avertissement, il est arrivé hier au Jardin Ailé. Heureusement, le "set up" était installé depuis le 1 mai. Une femelle qui s'est présentée aux 30 minutes en premier lieu à l'orange
pour ensuite goûter à la gelée de pomme. Aujourd'hui, elle semblait préférer définitivement la gelée de pommes. Je ne l'ai pas encore vue à l'abreuvoir et il est possible qu'elle n'y aille jamais comme bien des années antérieures. Heureusement cet abreuvoir sert également au colibri qu'on attend toujours. Remarquez les filaments qui vont peut-être la
tenter pour y faire son nid .


Ici, la femelle à l'orange. Le grossissement a été fait à l'ordi car j'étais très loin et il n'était pas question de l'approcher et compromettre sa venue pour le reste de l'été.




Pour l'inciter à gober de la gelée de pommes, j'en ai mis sur une orange. Il faut dire que les premières becquées ont semblé l'incommoder car elle s'essuyait le bec sur le bord du présentoir et se secouait la tête. C'était probablement un goût inhabituel pour elle mais finalement, elle y revenait toujours et aujourd'hui, c'est dans le gobelet blanc qu'elle puisait la gelée. Elle a presque délaissé complètement l'orange.





Il est temps de vous parler de mon couple de merlebleu. La femelle a travaillé beaucoup à la construction de son nid avant les 2 jours de pluie.

Ici nous voyons la femelle avec une brindille au bec.







Ici ce sont des aiguilles de pin ramassées au pied du nid qui ont attiré son attention. Curieusement, elle semble entrer tout ce qui lui tombe dans le bec. Je l'ai vu y entrer des feuilles, du foin, des aiguilles de pin, des tiges de pommettes etc. Normalement, elle se limite aux aiguilles de pin lorsqu'il y en a en abondance mais cette fois-çi, la règle ne semble pas s'appliquer.





L'autre jour c'était la femelle qui virvoltait et le mâle qui travaillait à vider le nichoir de la mésange. Cette fois-çi, les rôles semblent inversés.













Après le travail, il faut bien manger.

Quelques vers de farine et un gros Superworm remplissent bien un estomac affamé. Plus besoin de se presser pour gober ces vers. Ils sont bien à moi à l'abri du gros merle qui me chassait à mon arrivée. Faut croire qu'il a fini par comprendre qu'il devra maigrir s'il veut me rejoindre à l'intérieur.




Il en reste encore dans l'assiette. Je vais devenir fou à tourner en rond autour de ce truc que le proprio a installé. Il n'est pas très gentil et je commence à croire qu'il a des préférences. Eux ont droit à des vers qui se tortillent dans l'assiette alors que moi, je ne reçois que les restes et du congelé.







dimanche 1 mai 2011

À vos plumes, vos aiguilles de pin et à vos vers

Nichoir convoité : celui de droite. Nichoir neuf ajouté: celui du centre. Nichoir de gauche: celui que j'espérais voir prendre par les merlebleus.

Femelle vérifiant l'intérieur du nichoir convoité



Mâle effectuant le travail



Voici une petite histoire qui montre bien la tenacité d'une femelle pour le nichoir convoité. Hier matin, un couple de merlebleu se présente au Jardin Ailé. Tous les nichoirs sont en place mais malheureusement, le nichoir que la femelle désire est occupé par un couple de mésanges. Ce nichoir est le même occupé l'an dernier par un couple de merlebleu et il est situé au même endroit. Je suppose donc que c'est le même couple qui réclame leur droit de propriété.


Ils s'installent donc sur le nichoir et perchoir au grand désespoir des mésanges qui virevoltent autour de leur nichoir pour ne pas rendre à néant le travail accompli depuis 2 semaines. Mais elles ne sont pas de taille avec l'envahisseur et doivent se contenter de crier à chaque fois que le mâle merlebleu se met la tête dans le trou. La femelle semble encourager son prétendant à visiter le nichoir car elle va du perchoir à l'avant-toît pour ensuite s'accrocher au trou sans y entrer. Après une heure d'encouragement, le mâle décide d'exaucer le voeu de sa belle et entre dans le nichoir.


Voyant cela, je cours à l'atelier fixer un poteau à un nichoir tout neuf et identique à celui prisé. Je vais ensuite l'installer à moins de 3 m de l'autre avec même hauteur et orientation en espérant qu'ils ficheront la paix à mes pauvres petites mésanges.


Peine perdu, ce n'est pas celui là que madame veut; c'est son "sien" de l'an dernier qu'elle veut récupérer. Elle n'osera même pas aller visiter l'habitacle tout neuf que je viens de lui offrir. Au contraire, elle bat des ailes et encourage son partenaire à faire le ménage. Ce dernier s'exécute et commence à vider le nichoir. Les petites mésanges toutes abattues semblent abandonner le combat et regarde de loin le pillage de leur logis.


Voyant cela, je suis allé hier soir à la noiceur voir l'intérieur du nichoir. Il restait à peine un petit coin de mousse dans un coin et une petite mésange effrayée sur le bois nu du plancher.


À 6.00h ce matin, les deux merlebleus étaient déjà sur place à faire le guet. Je sais maintenant qu'il n'y a plus d'espoir pour le couple de mésanges que je ne verrai qu'une fois d'ailleurs en journée. Je souhaite que le prochain nichoir qu'elles choisiront en sera un de mésange car avec une ouverture de 1¼" elles n'auront plus à craindre une violation de domicile à moins que l'intrus soit un troglodyte.


Je vais alors présenter aux merlebleus, dans une assiette à soupe, des vers de farine et des superworms tout en sifflant. En moins d'une demi-heure, ils repèrent leur déjeuner et gobent quelques vers chacun. Pour comble de malheur, le Merle d'Amérique s'aperçoit lui aussi du butin offert et une bataille s'engage. Vous comprendrez que le merlebleu n'est pas de taille contre le Merle d'Amérique. Ce dernier occupe donc toute la place et tantôt il pourchasse les nouveaux arrivants, tantôt il va aux vers et tantôt il s'installe sur le nichoir.


Si je veux garder mon couple de merlebleu, il faut agir vite. Je vais donc chercher une cage grillagée à carreaux 1½" X 1½" que j'installe sur l'assiette. J'avais utilisé cette astuce l'an dernier et ça fontionnait très bien. J'espérais bien que ces merlebleus étaient des habitués ou du moins s'habitueraient rapidement à franchir les carreaux pour pénétrer dans la cage et attraper leurs vers. Le Merle d'Amérique est toujours là et il tourne et il tourne autour de la cage sans pouvoir y entrer. Pour les merlebleus, plus de signe d'eux. Ce dernier combat avait-il été de trop pour eux? Je savais qu'ils avaient goûté aux vers et j'espérais de tout coeur les voir revenir. Le Merle d'Amérique finalement s'éloigne voyant bien qu'il ne parviendra pas à se rendre aux vers. Je laisse donc le tout en place et je pars déjeuner. Je ne sais pas combien de pauses j'ai fait durant ce repas pour aller jeter un coup d'oeil au nichoir. C'était à chaque fois la déception.


Ce n'est que vers 10.00h que le couple de fuyards est à nouveau aperçu sur le nichoir à mon grand soulagement. L'assiette est vide. Qui a mangé les vers? Peut-être les bruants peut-être les merlebleus, certainement pas le Merle d'Amérique. Je dois savoir. Je vais donc chercher une nouvelle ration que je dépose dans l'assiette sous le grillage. Les merlebleus s'envolent dans le pommier pas très loin du nichoir. En me retirant doucement je les siffle et de loin j'ai un oeil fixé sur la cage. En moins de 15 minutes le mâle se pose sur le grillage, traverse un carreau et gobe quelques vers. La femelle en fait autant quelques minutes plus tard.


Je crois maintenant que les chances sont bonnes pour une nichée de merlebleus au Jardin Ailé encore une fois cette année. Ce soir ils ont eu droit à un autre repas et à un bon paquet d'aiguilles de pin pour la construction de leur nid.


En journée, comme les hirondelles commençaient à entrer des matériaux dans leur nichoir, elles ont eu également droit à tous les honneurs avec une pluie de plumes blanches que j'ai fait voler devant elles. C'était féérique de les voir se disputer pour les saisir et les rentrer au nichoir.


Le bonhomme se couche bien content.