samedi 24 décembre 2011

Mes meilleurs voeux

En cette période des fêtes, j'aimerais remercier tous les gens qui visitent mon blog et leur souhaiter de joyeuses fêtes.
Que la nouvelle année qui s'annonce soit, pour vous tous, remplie de bonheur, de paix, de joie et de santé. Que chacun de vous trouve la réalisation de ses rêves et comme les oiseaux, volez vers les gens qui vous entourent leur transmettre votre joie de vivre.

lundi 12 décembre 2011

Le pain d'oiseaux

À l'automne, l'engouement pour le pain d'oiseaux est à la mode et tout le monde y va de sa recette personnelle. Même si toutes les recettes semblent appréciées des oiseaux, il faut user de prudence. Ce n'est pas parce qu'une sorte de pain d'oiseaux disparait à la vitesse de l'éclair qu'il est le meilleur pour ceux qui le consomment. Comme je le dis souvent, nous les humains, nous avons tendance à penser en humain et non en fonction des oiseaux. Je vous fais donc part de quelques remarques et conseils découlant de plusieurs de mes recherches et observations.

Pendant de nombreuses années, j'ai essayé diverses recettes et j'étais toujours intrigué par l'intérêt que portait les oiseaux à ces recettes. À l'aide de ma jumelle j'observais ce que le volatile consommait en premier et ce qu'il rejetait souvent. C'est finalement à une recette bien simple qui paraît dans "Le Grand Livre pour attirer les oiseaux chez soi" que mon choix s'est arrêté.

Un pain d'oiseaux ne devrait pas contenir de graines, du moins non décortiquées. La plupart des oiseaux , à part quelques espèces comme les tourterelles, les pigeons, etc, décortiquent leur graines pour n'absorber que l'amande. Or lorsqu'on incorpore des graines avec leurs écales les oiseaux ont tendance à les rejetter car ils ne peuvent en retirer l'amande puisque le tout est enrobé de gras qui colle au bec. S'ils absorbent finalement la graine, l'écale devra être rejettée par le système digestif. Donc un travail inutile et exigeant de l'énergie supplémentaire de la part de l'oiseau. Malheureusement, les blocs vendus sont faits pour être attrayants pour les acheteurs et non pour les oiseaux. Voilà donc pour les graines.
Il faut également minimiser l'apport de sel dans notre préparation. Il faut alors choisir les composants ayant le moins de sel possible. Un gramme de sel n'est peut-être pas énorme pour la taille d'un humain mais il le devient pour celui de l'oiseau. C'est d'ailleurs une des raisons qui m'incite à ne jamais donner de pain aux oiseaux. En plus d'être un aliment offrant peu d'énergie à l'oiseau, le pain donne rapidement une sensation de satiété et les besoins de l'oiseau sont loin d'être comblés.
Pour les mêmes raisons que le pain, il faut éviter toutes les recettes qui s'apparentent au gâteau. Il y a trop d'ingédients qu'on doit ajouter est qui ne sont pas compatibles avec le système digestif de l'oiseau. Je pense entre autres à la poudre à pâte, le sucre, le sel, etc.
Il faut également éviter le sucre et spécialement le sucre blanc. Certaines espèces d'oiseaux comme l'oriole et le colibri vont pouvoir le métaboliser mais chez les granivores, il n'est pas certain que cet aliment soit approprié pour eux. Dans le doute, j'aime toujours mieux m'abstenir.
Le gras de bacon n'est pas le gras idéal à utiliser. Il est trop salé et plein de produits chimiques. Il faut éviter la surchauffe de la graisse. Souvent la tranformation du gras chauffé modifie l'aspect moléculaire et et lui enlève sa nature même.

En somme, selon moi, un pain d'oiseaux doit pouvoir se préparer à froid, contenir du gras (beurre d'arachide et graisse végétale) et des aliments moulus et riche en énergie comme le maïs. On peut y incorporer également un peu de gruau et de farine de blé mais en moindre quantité.

jeudi 8 décembre 2011

Les oiseaux sont revenus

Le Pic à ventre roux bien installé sur son chicot en attendant sa ration de vers, d'amandes et de pain d'oiseaux. Ce pic est très agressif face aux autres espèces. Ils délogent quiconque est sur son chemin. Même les Geais bleus quittent la place lorqu'il arrive à sont poste d'alimentation.


Ce matin, c'était la folie furieuse au Jardin ailé. La neige avait recouvert la majorité des plateaux sans toît et les oiseaux prenaient d'assaut les mangeoires suspendues, et les quelques plateaux couverts. Ils étaient si nombreux que la chamaille était de la partie. Avant même de déjeuner vers 7h00, il a fallu aller déneiger pour permettre à toutes les espèces de retrouver leur nourriture aux endroits où ils étaient habitués à la trouver. Faut dire que chaque espèce a une mangeoire préférée suivant le type de graines qu'on y dépose.


Il y a un avantage à nourrir les oiseaux tôt le matin. On peut apprécier leur présence tout au long du déjeuner. Seize espèces sont venus agrémenter notre repas du matin et parfois c'était par plusieurs dizaines qu'on pouvait les observer.
Les tourterelles étaient également très nombreuses à visiter les plateaux. Surprenant comme la neige a pu changer l'achalandage des oiseaux aux mangeoires. On s'attendait à cela car les oiseaux se nourrissent davantage dans la nature lorsque la nourriture est disponible. Il ne fallait donc pas paniquer avec le si peu d'oiseaux aux mangoires avant l'arrivée de la neige.




Même les étourneaux cherchaient le gras ce matin.





De nombreux chardonnerets aux mangeoires ce matin. On en voyait que quelques-uns depuis environ un mois mais la neige de ce matin en a fait venir plus de cinquante. Ils ont été d'ailleurs très actifs toute la journée.






















Un chardonneret, par contre, semble préférer les graines d'échinacées aux autres graines dans les mangeoires


Les mésanges à tête noire faisaient plusieurs allers et retours au plat de vers. Elles en ont gobé au-delà d'une trentaine en moins de 15 minutes. C'est effectivement leur mets de choix.

















Ce matin, les petits Bruants hudsoniens étaient nombreux à chercher leur nourriture. Il a fallu aller enlever les 10cm de neige qui recouvraient les plateaux.




Un Merle d'Amérique fréquente notre pommetier depuis quelques jours. Une fois le pommetier vide, il est fort probable qu'il cherchera un endroit plus propice.
Je n'ai jamais vu de Merle d'Amérique passer l'hiver chez-nous mais je sais pour les avoir vu en début de février qu'on les retrouve dans la région de Montréal tout l'hiver.