Le
Junco ardoisé
Présence : De septembre à mai.
Arrivée
la plus précoce : 20 septembre
Départ le plus tardif :
10 mai
Sa nourriture préférée : vers de farine, millet blanc, alpiste, pain
d’oiseaux, amandes,
arachides concassés.
Types de mangeoire : plateau sur pied
ou au sol.
Localisation de la mangeoire : près d’un bosquet
et si possible à l’abri de la neige.
Abreuvoir : rarement vu à l’abreuvoir d’hiver.
Les premiers juncos nous arrivent
dès septembre mais c’est en à la mi-octobre que le fort de la migration se
produit. En leur procurant des aliments de choix, je réussis toujours à en
séduire une dizaine pour passer l’hiver avec nous. Ces oiseaux ne craignent pas
le froid mais pour le combattre, il leur faut une nourriture riche en énergie
et une alimentation constante. Les vers, le pain d’oiseaux et les amandes sont
d’excellents compléments aux graines. Il faut également que leur nourriture
soit disponible en tout temps. Je n’attends donc pas que la dernière graine
soit décortiquée ou leur bouchon de pain d’oiseaux vide avant de leur offrir
une nouvelle ration. Chaque matin, je récupère les restes de leurs plateaux qui
seront transférés sur ceux des tourterelles, puis une bonne quantité de millet
et alpiste est à nouveau étendue. Tout comme les autres espèces, ils apprennent
vite où ils peuvent se nourrir et je me fais un devoir de ne pas les
décevoir car je ne les retiens pas longtemps si je les nourris de façon
sporadique.
Juncos ardoisés à
leur
plateau de sol
Plateau à l’abri
de la neige.
Les taxus pour lieu de refugeJunco un ver au bec
Comme ce sont des oiseaux qui se nourrissent
au sol, on ne les voit pratiquement jamais aux mangeoires suspendues. Par
contre, ils visitent toutes formes de plateaux et il est bon d’en présenter
plusieurs. Pour leur permettre de manger en toute quiétude sans être chassés
par les tourterelles, il est bon d’en grillager un certain nombre.
Ce sont de petits batailleurs qui tolèrent
très difficilement un congénère de trop près. Avec plusieurs sources
d’approvisionnement, on augmente nos chances d’en voir hiverner un certain
nombre chez-nous. Lorsqu’ils sont chassés d’un plateau, ils peuvent alors aller
se nourrir à un autre. Ils sont souvent en compétition avec le Bruant hudsonien
et je les ai rarement vu gagner la bataille, de là l’importance de nourrir à
plusieurs endroits. Même s’ils semblent allergiques à la proximité d’un des
leurs, il n'en demeure pas moins qu’ils restent en groupe tout en faisant la ronde
pour aller s’alimenter. La venue d’une autre espèce ne fera que les déplacer
vers un autre poste d’alimentation.
Junco avec une amande
Junco dans le ruisseau
Junco au plateau sur pied
À l’automne et au printemps, les juncos
passent de longs moments à se baigner et s’abreuver dans notre petit ruisseau
artificiel. Dès qu’on le ferme pour l’hiver, ils se contenteront de la neige et
bouderont notre abreuvoir d’hiver.
C’est avec regret qu’un beau matin de
printemps nous constatons leur départ.