samedi 30 décembre 2017

Une fin d'année très achalandée


Depuis 2 semaines c’est une affluence hors de l’ordinaire au Jardin ailé. Hier nous avons relevé 17 espèces à nos mangeoires. Parmi les espèces les plus intéressantes, nous retrouvons le retour des Roselins pourprés, la présence de 2 Bruants à gorge blanche, de la Pie-grièche grise et du grimpereau.


Lorsque les lumières de Noël sont allumées, il semble apprécier se tenir tout près. Comme ils viennent se nourrir une dernière fois vers 15h30, nous leur offrons un chauffage d'appoint. Malheureusement pour la photo ça ne donne rien de bien à cause du reflet dans la fenêtre. Nous devons alors les éteindre si nous voulons une photo potable, à moins de le photographier en matinée lorsque l'éclairage est plus propice. Ils apprécient particulièrement les vers de farine que j'incorpore au mélange de graines.









Ce Roselin pourpré est au repos entre 2 moments d'alimentation. Comme nous vivons actuellement des froids extrêmes tous comme les autres oiseaux, il gonfle ses plumes pour garder sa chaleur. 














Ce grimpereau, a appris que la nourriture se retrouve sous les sacs de gras. Dès qu'il l'a atteint, il s'envole pour se déposer à nouveau au pied de l'arbre et il recommence sa remontée en cherchant les miettes de gras que les autres oiseaux ont laissés tomber et qui se sont logées dans les plis des écorces. S'il n'en trouve pas, il finira par aller picorer sur les morceaux de gras.









Nous recevons également la visite de 5 cardinals rouges, une cinquantaine de chardonnerets, une dizaine de juncos et autant de Bruants hudsoniens. Au moins trente tourterelles viennent s’alimenter sur les plateaux accompagnées d’une dizaine de Geais bleus. Puis on a les corneilles, les étourneaux, les mésanges, les pics (mineurs et chevelus) ainsi que les Sitelles à poitrine blanche qui adorent le gras animal par ces températures froides. Tout un buffet pour l’épervier de Cooper.







Ici 2 Cardinals rouges faisant bon ménage avec les Bruants hudsonien sur un plateau d'alimentation au sol.














Une femelle cardinal qui a finalement adopté une mangeoire à cardinal. Première fois depuis de nombreuses années d'utilisation que cette mangeoire reçoit la visite quotidienne de cette femelle.










Les chardonnerets sont devenus très nombreux (tout près d'une cinquantaine) depuis l'arrivée des grands froids. Ils sont des grands consommateurs de petit tournesol noir. 










Un Pic mineur qui, en plus de se nourrir, va dégager des miettes pour le grimpereau.
















Lorsqu'on voit les oiseaux ronds comme des boules, on peut comprendre que le -26 degrés Celsius y est pour quelque chose.




J’ai l’impression que les sizerins nous fausseront compagnie pour une 3ème année consécutive.

Note: Je suis à expérimenter différents types de gras pour les oiseaux. À date, le gras de boeuf   semble vraiment leur préférence indépendamment de l'espèce. Les gras de porc et de poulet sont délaissés s'il y a du gras de boeuf. Les oiseaux préfèrent le gras nature plutôt que fondu. 
Attention: Ne jamais offrir de gras de bacon. Les ingrédients (particulièrement le sel) qu'il contient ne conviennent pas aux oiseaux.



Je profite de l’occasion pour vous souhaiter une nouvelle année remplie de santé, de bonheur et de belles observations


vendredi 22 décembre 2017

Meilleurs voeux à mes lecteurs


L’année 2017 tire à sa fin et nous sommes à l’aube de 2018. Je veux donc profiter de ce temps de réjouissances pour vous souhaiter de joyeuses fêtes et le meilleur en tout pour la prochaine année. Que la santé et le bonheur vous accompagnent pour encore de nombreuses années. Personne ne peut prédire ce que nous réserve 2018 mais nous pouvons tous espérer voir nos souhaits se réaliser.



Joyeux Noël et bonne année  à chacun(e) de vous ainsi qu’à tous ceux qui vous entourent.


dimanche 10 décembre 2017

Nous revenons

Suite à la trichomonose, j'ai dû cesser de nourrir d'aout à novembre. Comme toujours, lorsqu'on remet nos mangeoires en fonction, il faut un certain temps pour voir revenir nos petits préférés.
La neige et le froid aidant, nous voyons la faune ailé repeupler graduellement
le Jardin Ailé. Bien entendu, ce n'est pas encore l'abondance mais aujourd'hui, nous avons enregistré 13 espèces et hier nous avons eu la visite du Grand pic.
Les mangeoires les plus populaires sont comme toujours les plateaux. De nombreuses tourterelles, juncos, Geais bleus et Bruants hudsoniens les ont envahis à tour de rôle.






Un aliment qu'il ne faut pas négliger est le gras animal. Les pics, sitelles, mésanges, grimpereaux, geais et étourneaux en raffolent. Par grands froids c'est souvent la meilleure source d'énergie pour eux.




Même les corneilles viennent chercher leur part. Je me dois de les restreindre à un seul poste d'alimentation pour que les espèces plus petites puissent se nourrir de suif sur  d'autres boites grillagées. C'est au fort d'une rafale de neige que j'ai pu capter cette scène. La photo n'est pas merveilleuse mais la corneille est l'oiseau le plus méfiant que je connaisse. Au moindre mouvement dans la fenêtre et elle s'envole. Celle-ci, probablement trop occupée à se nourrir ne s'est pas aperçu du photographe le temps d'un seul cliché.



Par contre, d'autres oiseaux sont beaucoup plus fanfarons et n'hésitent pas à se coller à la fenêtre pour prendre leur repas. Il vient un temps où l'espace de la fenêtre seulement nous sépare. Vous pouvez observer le filet de protection sur la photo qui suit. Il fait un excellent travail contre les collisions des oiseaux.


Les sitelles et les mésanges ont quant à elles leurs mangeoires bien protégées par un cube grillagé car à l'intérieur de celui-ci elles retrouvent leur caviar: les vers de farine. Encore là je ne gagnerais pas un concours avec cette photo. Je vous la présente simplement pour vous montrer le montage.


Conseil:
Les magasins nous offrent de nombreux mélanges dans lesquels un bon nombre de graines sont boudées par les oiseaux. Faites donc votre propre mélange avec du tournesol noir, du millet blanc, de l'alpiste, quelques arachides, un peu de chardon et un peu de maïs concassé. Vous aurez peu de perte et le coût de revient sera de beaucoup diminué. De plus, vous aurez moins de chance d'attirer certains indésirables comme les pigeons.


dimanche 10 septembre 2017

Mes conférences

Je vous invite à visiter la liste de mes conférences cet automne. Vous allez à droite sur l'onglet Conférence et cliquez sur Date de mes conférences.
Comme le temps me manque, je songe à  mettre fin aux conférences dès 2018. C'est donc une dernière chance pour ceux qui désireraient assister à l'une d'elles.

lundi 20 mars 2017

Le Plectrophane des neiges








Présence : De janvier à mars

                   Arrivée la plus précoce : 24 décembre

                      Départ le plus tardif : 23 mars

Sa nourriture préférée : maïs concassé, millet blanc, alpiste

Type de mangeoire : plateau de sol et sur pied

Localisation de la mangeoire : dans une aire ouverte à proximité d’un arbre

Abreuvoir : Jamais

   La visite des plectrophanes chez soi est toute une faveur. Pendant de nombreuses années, nous avons tout déployé pour les attirer à nos mangeoires. Nous en savions peu sur leurs habitudes et nous avions probablement commis l’erreur de ne pas déneiger nos plateaux régulièrement. Heureusement, notre persévérance a porté fruit en 2006. Depuis, c’est un grand bonheur lorsque nous les voyons revenir à chaque hiver.

    J’installe leurs plateaux bien avant leur arrivée. Après la première chute de neige, je répands sur ceux-ci leur mélange préféré. Pour limiter la visite des Geais bleus et des tourterelles à ce poste d’alimentation tout en permettant aux espèces plus petites de se nourrir, je munis mes 3 plateaux d’une grille à carreaux 5X5cm (2 X 2 po). J’ai remarqué que le va et vient des petits oiseaux comme les Juncos ardoisés et les Bruants hudsonien est un atout pour attirer le plectrophane. Puis comme un chat guette une souris, nous surveillons l’arrivée des premiers éclaireurs. Il faudra parfois attendre plus d’un mois avant de les voir se pointer aux plateaux.






3 plateaux destinés aux plectrophanes dans une aire dégagée
Graines protégées des gros oiseaux par un grillage



Ces volatiles ont des habitudes bien particulières. Tant et aussi longtemps que les champs leur sont accessibles, ils boudent notre jardin. Nous remarquons ce phénomène à chaque fois que nous avons un redoux et que certaines parcelles de terrain se découvrent. Ils quittent alors notre cour pour ne revenir qu’à la prochaine bordée de neige. Ce comportement ne s’observe pas que chez nous. Mon beau-frère les nourrit depuis de nombreuses années et il observe les mêmes agissements chez lui. J’en viens à penser que nos postes d’alimentation sont pour ces oiseaux un dernier recours lorsqu’ils ne peuvent plus trouver leur nourriture dans la nature.

Ils ont également une mémoire phénoménale. Ils se rappellent l’endroit précis où ils s’alimentaient l’année précédente et il ne faut surtout pas les décevoir, paraît-il. S’ils ne retrouvent pas leur lieu d’approvisionnement, on risque de les perdre à tout jamais. Une personne qui les nourrissait depuis longtemps me disait qu’il avait cessé d’entretenir ses plateaux un hiver et  ils ne sont jamais revenus. Mon voisin affectionne particulièrement ces oiseaux pour leur vol gracieux. Tout comme moi, il installe quelques plateaux à une trentaine de mètres des miens. Or lors d’une chute de neige importante, il lui arrive de ne pouvoir les déneiger sur le champ. Eh bien, il peut être des journées et même des semaines sans voir les plectrophanes chez lui! Pourtant ils fréquentent mes plateaux quotidiennement. Ou ils sont rancuniers ou ils sont reconnaissants pour mon assiduité à déneiger et à les nourrir!!!





Plectrophanes surveillant
 les plateaux
Plectrophanes descendant
 aux plateaux





   Ce sont des oiseaux très méfiants. Leur approche vers la nourriture se fait lentement et par étapes. Tout d’abord, nous n’en apercevons que quelques-uns perchés au sommet d’un gros chêne au bout de notre jardin. Puis peu à peu le nombre augmente. Ils peuvent demeurer là de longs moments comme s’ils attendaient les retardataires. Puis subitement, c’est l’envolée générale vers on ne sait où. On les perd de vue quelques minutes pour les voir réapparaître et se percher cette fois sur un des érables surplombant les plateaux. Comme ils sont grégaires, ils se tiennent vraiment près les uns des autres. Nous les verrons rarement occuper plus d’un arbre à moins que leurs branches se touchent. Ils demeureront là à épier ce qui se passe en bas attendant le moment propice pour aller s’alimenter. Voyant les Juncos ardoisés et les Bruants hudsoniens faire la navette entre les arbustes et les mangeoires, la confiance s’installe et un premier brave se hasarde à venir les accompagner. Il a à peine mâchouillé quelques morceaux de maïs qu’un deuxième  puis un troisième le rejoignent. Finalement c’est toute la troupe qui prend d’assaut les plateaux et plusieurs arpentent le sol à la recherche de graines tombées par terre. Ils ne demeurent jamais très longtemps sur place. Une ombre, un bruit, le cri lointain d’un Geai bleu les fait tous déguerpir. On les perd à nouveau de vue quelques minutes pour les voir revenir se poser sur le même érable dans l’espoir de pouvoir continuer leur repas. Ce manège peut se répéter des heures durant.









Un premier brave au plateau
La troupe sur les plateaux et au sol




Nous sommes toujours surpris de la façon dont ils affrontent les froids les plus extrêmes et les tempêtes de neige les plus violentes. Dans mon jeune âge, je les appelais les oiseaux des neiges et ce nom leur va à merveille. Ce sont dans les pires conditions météorologiques qu’ils semblent se plaire comme s’ils voulaient défier les éléments les plus rigoureux. Au fort des bourrasques de vent, alors que les autres espèces sont à l’abri dans les conifères, eux s’amusent aux mangeoires comme des gamins. Lorsque les grands froids du nord descendent jusqu’à nous, ils troquent le faîte de nos érables pour le toit enneigé de la pergola. Bien enfouis dans une dépression qu’ils ont creusée, ils récupèrent les quelques miettes de chaleur que le soleil veut bien leur faire parvenir.





Plectrophanes lors d’une tempête de neige
Plectrophanes sur le toit de la pergola



Petit à petit, ils se sont habitués à ma présence. Même s’ils se tiennent sur leur garde, ils finissent par demeurer au  sommet d’un érable pas très loin, le temps que je leur apporte une nouvelle ration de graines. Je crois qu’ils comprennent finalement d’où vient la manne.

J’ai tenté à plusieurs reprises de me dissimuler près d’un bosquet pour vérifier leur préférence parmi les graines que je leur offrais mais ils percevaient ma présence et s’abstenaient de descendre aux plateaux. Après de longs moments d’attente à demeurer immobile et subir les affres du froid j’ai bien réalisé qu’il me faudrait user d’un autre moyen. C’est en installant ma chaise-cache que j’ai finalement eu raison de leur méfiance. Mise en place pendant quelques jours, elle était devenue un objet familier pour eux. Une fois camouflé dans cet abri, j’ai pu les observer à volonté et prendre plusieurs photos de près. J’étais maintenant en mesure de constater, en rapprochant celles-ci, que la majorité d’entre eux  avaient dans le bec soit un morceau de maïs, une graine de millet blanc ou d’alpiste. Ils ne semblaient pas s’intéresser au tournesol et cela faisait bien mon affaire. En éliminant cette graine, je rendais ces plateaux moins attrayants pour certaines espèces comme les tourterelles, les Geais bleus, les Gros-becs errants et les Durbecs des sapins. D’ailleurs, ces derniers avaient leur poste d’alimentation dans un autre coin du jardin. En offrant uniquement un mélange de ces trois graines j’éliminais une partie de la compétition entre les espèces au profit des plectrophanes.






Chaise-cache à 10m des plateaux
Vue d’ensemble des plateaux et de la chaise-cache
Plectrophanes sur un plateau grillagé face à la chaise-cache



  Comme ces oiseaux font maintenant partie de nos espèces hivernales régulières nous visons un autre objectif : attirer sur une base régulière un Plectrophane lapon. Nous avons eu la chance de l’enregistrer une seule fois, le 28 février 2011. Notre espoir de l’apercevoir à nouveau est proportionnel aux nombre d’individus qui fréquentent nos plateaux. Les jours où le groupe approche la centaine nous savons que nos chances augmentent. Peut-être qu’un jour nous serons exaucés; la persévérance fait partie de mes habitudes.

   Vous avez un environnement propice (grands espaces, champs à proximité…) et vous voulez tenter de les attirer? Je vous présente une méthode qui a réussi chez nous.

   

Ma façon de faire

-   J’installe trois plateaux sur pied à quelques mètres d’un arbre et distants entre eux d’environ 5m. Le fait d’en offrir plusieurs augmente les chances d’en avoir un de libre si les plectrophanes viennent à se présenter.

-   Je mets la majorité des graines au centre du plateau, protégées par un grillage. Ce dernier ne couvre pas tout le plateau. Une surface d’au moins 5cm tout autour est libre et j’y répands un peu de graines. Il faut un certain temps aux plectrophanes pour entrer à l’intérieur du grillage; ils se posent à l’extérieur en premier. En voyant les graines au centre, ils apprennent vite à passer à l’intérieur.

-   Je m’assure qu’il y a des graines en permanence sur les plateaux. Dès qu’elles sont mangées par les autres espèces, j’en ajoute à nouveau. Comme les plectrophanes se présentent tôt le matin, je m’assure qu’ils pourront s’alimenter dès le lever du jour. Je réapprovisionne mes plateaux avant diner si nécessaire.

-   Par mauvais temps, je déneige tôt le matin et à quelques reprises en journée. Les graines sur le plateau se retrouvent sur un contreplaqué au sol et j’en dépose de nouvelles sur les plateaux sur pied. Laisser trop longtemps les plateaux enneigés est une erreur que j’ai appris à ne plus faire.



   




dimanche 12 mars 2017

Le Junco ardoisé





Présence : De septembre à mai.
                   Arrivée la plus précoce : 20 septembre
                   Départ le plus tardif : 10 mai
Sa nourriture préférée : vers de farine, millet blanc, alpiste, pain d’oiseaux, amandes,
                                  arachides concassées.
Types de mangeoire : plateau sur pied ou au sol.
Localisation de la mangeoire : près d’un bosquet et si possible à l’abri de la neige.
Abreuvoir : rarement vu à l’abreuvoir d’hiver.

            Les premiers juncos nous arrivent dès septembre mais c’est à la mi-octobre que
le fort de la migration se produit. En leur procurant des aliments de choix, je réussis
toujours à en séduire une dizaine qui passent l’hiver avec nous. Ces oiseaux ne craignent
pas le froid mais pour le combattre, il leur faut une nourriture riche en énergie et une
alimentation constante. Les vers, le pain d’oiseaux et les amandes sont d’excellents
compléments aux graines. Il faut également que leur nourriture soit disponible en tout
temps. Je n’attends donc pas que la dernière graine soit décortiquée ou leur bouchon
de pain d’oiseaux vide avant de leur offrir une nouvelle ration. Chaque matin, je récupère
les restes de leurs plateaux qui seront transférés sur ceux des tourterelles, puis une bonne
quantité de millet et d’alpiste est à nouveau étendue. Tout comme les autres espèces, ils
apprennent vite où ils peuvent aller se nourrir et je me fais un devoir de ne pas les décevoir
car je ne les retiens pas longtemps si je les nourris de façon sporadique.


Juncos ardoisés à leur  plateau de sol


Plateau à l’abri de la neige. Les taxus pour lieu de refuge



       


  Junco une amande














   Comme ce sont des oiseaux
qui se nourrissent au sol, on ne les voit pratiquement jamais aux mangeoires suspendues. Par
contre, ils visitent toutes formes de plateaux et il est bon d’en présenter plusieurs. Pour leur
permettre de manger en toute quiétude sans être chassés par les tourterelles, il est préférable d’en grillager un certain nombre.

    Ce sont de petits batailleurs qui tolèrent très difficilement un congénère de trop près. Avec
plusieurs sources d’approvisionnement, on augmente nos chances d’en voir hiverner un certain
nombre chez nous. Lorsqu’ils sont chassés d’un plateau, ils peuvent aller se nourrir à un autre.
Ils sont souvent en compétition avec le Bruant hudsonien et je les ai rarement vu gagner la bataille,
de là l’importance de nourrir à plusieurs endroits. Même s’ils semblent allergiques à la proximité
d’un des leurs, il n’en demeure pas moins qu’ils restent en groupe tout en faisant la ronde pour aller s’alimenter. La venue d’une autre espèce ne fera que les déplacer vers un autre poste d’alimentation.



Junco avec un ver au bec




















Junco dans le ruisseau















Junco au plateau sur pied


À l’automne et au printemps, les juncos passent de longs moments à se baigner et s’abreuver
dans notre petit ruisseau artificiel. Dès qu’on le ferme pour l’hiver, ils se contenteront de la
neige et bouderont notre abreuvoir d’hiver.
   C’est avec regret qu’un beau matin de printemps nous constatons leur départ.