dimanche 15 avril 2018

Quelques travaux d'avril







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Nettoyage des plates-bandes et taillage de divers arbustes

    Les végétaux ont toujours été le principal attrait pour les oiseaux. L’aménagement occupe donc une grande place chez-nous. Au fil des ans, nous avons constitué de nombreux agencements qui demandent un entretien régulier. Avril est le mois tout désigné pour effectuer les travaux de nettoyage avant l’émergence de certaines plantes. S’ils sont faits trop tardivement, nous risquons  d’endommager les jeunes pousses. Même si nos plates-bandes ont subi un bon ratissage à l’automne, certaines plantes comme les échinacées, les chardons, les rudbeckies, les salicaires, etc sont demeurées sur place pour permettre aux oiseaux de se nourrir de leurs graines durant la saison hivernale. Il est donc de mise de couper les vieilles tiges et passer à nouveau le râteau pour enlever les branches mortes tombées des arbres et les détritus qui auraient pu être transportés par le vent.












Plate-bande avant le nettoyage. On remarque les tiges de fleurs laissées l’automne dernier.














Ratissage avant la repousse des échinacées, chardons et rudbeckies.






   Pour maintenir une bonne régénérescence de plusieurs plantes la taille devient pratiquement indispensable. Annuellement, nous enlevons à la base de plusieurs arbustes quelques tiges plus anciennes pour permettre à de nouvelles de prendre la relève. Également, les plantes grimpantes sont rabattues pour permettre un développement plus proportionné. Sans cette opération, la repousse s’effectue plutôt vers le haut et le bas devient avec les années presque sans feuillage.










 Taille d’un chèvrefeuille grimpant.






 Pour régénérer le chèvrefeuille  grimpant, j’utilise également le marcottage. Je sélectionne une tige de l’année précédente, je l’isole des autres et en lui faisant faire une grande courbe pour ne pas la casser, je mets en terre une partie de la tige tout en laissant dépasser le bout d’une dizaine de centimètres.













Après la taille. (A) indique une tige marcottée.









Démarrage des plans d’eau
      L’eau est d’une grande nécessité pour les oiseaux. Se désaltérer et se baigner sont deux actions qu’ils ne peuvent se passer. S’ils n’en trouvent pas à proximité de notre cour, ils se déplaceront vers d’autres lieux. Nous avons donc pris soin de leur offrir trois points d’eau, soient 2 bassins et un petit ruisseau.
      Je procède à la remise en marche de ceux-ci dès que je peux retirer les couvertures hivernales. Suivant les températures, il arrive souvent de devoir procéder par étapes et échelonner le démarrage sur plusieurs jours puisque certain morceaux de polystyrène demeurent encore coincés par la glace. Mais je préfère agir quand même très tôt. Plus vite je peux remettre mes pompes en circulation pour oxygéner l’eau, plus il est facile de la garder en bonne condition. De plus, les plantes aquatiques retrouvant la lumière se développent plus rapidement et les oiseaux retrouvent leur source d’eau. Je peux alors remiser mon abreuvoir chauffant.
      Par le passé, c’était en début de mai lorsque je pouvais remettre mon alimentation automatique en marche sans risque de gel important que je redémarrais mes bassins. Il me fallait alors mettre une bonne dose de bactéries, un agent de précipitation et prolonger le traitement pendant plus d’un mois pour obtenir une eau de qualité. Depuis quelques années, je les découvre plus tôt et l’eau demeure en bon état sans aucun produit.
       Les froids d’avril ne m’ont jamais occasionné de problèmes. Il suffit de laisser les pompes en fonction pour éviter la formation de la glace. Par contre, durant un certain temps, il me faut contrôler le niveau d’eau manuellement à l’aide d’un boyau d’arrosage puisque c’est toujours une fois les gros gels passés que l’alimentation automatique est mise en service.











Retrait de la toile perméable et des polystyrènes.














Plante en développement même sous la glace et la protection hivernale.






   La plupart du temps, ce sont les algues filantes qui me causaient des inconvénients mais je me suis aperçu qu’en augmentant la superficie de mes plantes aquatiques le problème se résorbait de lui-même. Comme les algues se développent proportionnellement au degré de  lumière reçue, je laisse flotter quelques morceaux de polystyrène pour créer plus d’ombre et au fur et à mesure que la végétation se développe, je les retire. L’entretien et les coûts sont donc réduits au minimum et le résultat me satisfait grandement.












Morceaux de polystyrène pour limiter la progression des algues.







    Le petit ruisseau a été pour nous toute une découverte. Il est sans contredit le point d’eau le plus achalandé de notre jardin. Cette petite construction réalisée en peu de temps et à peu de frais nous a permis de constater que les oiseaux préfèrent davantage un petit filet d’eau et quelques petits trous peu profonds pour s’abreuver et se baigner. Pourtant, il nous semblait que nos 2 grands bassins pourvus de chutes, cascades et rapides avaient tout pour leur plaire.  Notre point de vue ne semble pas être celui des oiseaux.
    Comme il suffit d’enlever les quelques morceaux de polystyrène du bac, le remplir d’eau et y installer la pompe, le premier élément remis en circulation est bien notre petit ruisseau. Il permet ainsi à nos amis ailés de bénéficier très tôt de leur point d’eau favori et je peux sans remord ranger mon abreuvoir chauffant.












Remise en service du petit ruisseau.







Conseil: Installez une perche près de votre plan d'eau. Les oiseaux l'utilisent à profusion avant d'aller s'abreuver ou se baigner. De plus, il vous permet de tirer de belles photos si vous êtes amateur de photographie.



Un simple bain d'oiseaux peut également attirer de nombreux oiseaux, et spécialement si on peut laisser dégouter un boyau d'arrosage.