mardi 24 septembre 2013

Les migrateurs sont bien arrivés

Au ''Jardin ailé'' le fin de l'été a été très tranquille. Les roselins et les chardonnerets ont abandonné nos mangeoires et nous avions de la difficulté à recenser une douzaine d'espèces par jour. Heureusement que les mésanges, bruants, sitelles , pics, geais, carouges, colibris, merlebleus, etc nous sont demeurés fidèles mais nous trouvions quand même la cour bien vide.
Par contre, depuis 2 jours c'est la folie furieuse avec l'arrivée de nombreux migrateurs. Hier et aujourd'hui, il s'agissait de se déplacer parmi nos arbustes pour voir déguerpir de nombreuses parulines, des viréos et des Bruants à gorge blanche. Nous avons aperçu au delà d'une dizaine d'espèces de parulines durant ces deux journées et il y avait pas moins d'une trentaine de Bruants à gorge blanche.

Ce merle d'Amérique nous est revenu aujourd'hui après un mois d'absence   
 

Le Bruant à gorge blanche se régalant de millet et d'alpiste


Le Bruant familier toujours avec nous

 
Nous avons toujours la présence d'un colibri. Nous croyons que c'est un juvénile. Les Bruants chanteurs et les Bruants familiers sont moins nombreux et depuis quelques jours les merlebleus nous ont délaissés.

Note: Ne ranger pas trop vite les abreuvoirs à colibris. Il peut y avoir quelques retardataires qui seront à la recherche de nourriture même en début d'octobre.

 

vendredi 6 septembre 2013

Ils font leurs réserves

À l'arrivée de septembre, les colibris deviennent très présents. Nous les remarquons très souvent aux abreuvoirs et dans les fleurs. La concentration du sucre dans mon sirop à colibri a été légèrement  augmentée depuis quelque temps, pour leur permettre d'emmagasiner plus d'énergie.  Si je me fie à nos relevés, il ne leur reste guère plus de 2 à 3 semaines avant d'entreprendre leur migration. Cette année, nous avons plusieurs jeunes qui se poursuivent régulièrement. J'ai dû augmenter le nombre de postes pour éviter la chamaille. La semaine dernière, j'ai aperçu 6 colibris en même temps butiner les fleurs de la pyramide de haricots d'Espagne que nous avions établie pour eux au printemps. Ils se sont chassés assez rapidement dès qu'ils se sont approchés trop près l'un de l'autre.

                              colibri dans les fleurs de haricots d'Espagne






colibri à l'abreuvoir anti-guêpes










Les petits Bruants familiers, eux aussi, se préparent à regagner  le sud. Ils sont très nombreux aux mangeoires venir s'alimenter de millet et d'alpiste. De plus, ils sont loin de détester les vers de farine. Ils sont comme bien des espèces en période de rassemblement. Il suffit d'arpenter notre jardin pour en voir déguerpir une bonne dizaine à chaque fois qu'on s'approche d'un bosquet. Il en est également de même avec le Bruant chanteur. D'ici un mois, il feront probablement place aux juncos et aux Bruants à gorge blanche.

                                  





Bruants familiers juvéniles se régalant  de vers











Nous avons commencé à attirer à nouveau les Geais bleus. Nous avions cessé de leur offrir le maïs rond et en épis dès le mois d'avril car nous ne tenions pas à les voir côtoyer les petits passereaux. Nous avons été souvent témoin de leurs méfaits. Ils détruisent beaucoup d'œufs s'ils repèrent un nid. En début de septembre, je remets donc divers plateaux en circulation dont le leur. Ils ne tardent pas à retrouver leur nourriture car ils commencent à engranger pour l'hiver. À leur offrir le maïs et les arachides, c'est une façon de les garder avec nous tout l'hiver.




Geai bleu arrachant des grains de maïs sur l'épi
























Geais bleus se côtoyant rarement au même plateau.












Information:
Dans un mois, la récolte du maïs sera bien en branle. Si vous faites une petite virée rencontrer quelques agriculteurs, il vous sera possible de vous approvisionner en épis de maïs à peu de frais.
Note: dimanche le 8 septembre, plusieurs agriculteurs du Québec ouvriront leurs portes aux gens qui veulent bien les visiter et en apprendre sur leur élevage et leur culture. C'est une occasion en or d'établir des contacts. Cette journée spéciale est organisé par l'UPA, je crois.

samedi 17 août 2013

Un succès à 100%

Comme prévu, le mâle merlebleu a finalement pu inciter ses rejetons à venir au plateau. Le père, en refusant occasionnellement de leur présenter les vers, les oblige à se nourrir par eux-mêmes. Ils devraient être autonomes très bientôt. Il y a près de trois semaines qu'ils ont quitté le nichoir et ils ont tous survécu. C'est donc pour nous une réussite complète. Nous espérons que l'attention que nous leur avons procurée les fera revenir le printemps prochain.
Si nous nous basons sur le passé, ils devraient cesser de venir au plateau dans les prochains jours pour nous revenir et s'alimenter à nouveau quelques semaines en octobre avant leur migration.

Voici quelques images prises dernièrement.

 
Le mâle avec ses 4 petits et un petit Bruant familier attendant son tour
 
Petit merlebleu attendant patiemment que le mâle le nourrisse
 

 

 
 
 
Finalement, il est allé rejoindre le mâle sur l'autre mangeoire. Il aura droit a un gros vers ''Superworm''
 
Nous avons également la visite assez régulière de quelques Canards Colvert qui viennent chercher leur ration de maïs rond.
 
 
Note:
-Il est temps de nettoyer et remiser les nichoirs si ce n'est pas déjà fait. Il est inutile de les laisser se détériorer par les intempéries, les pics ou les rongeurs.
-Si vous nourrissez les colibris, vous pouvez augmenter la concentration du sucre dans votre sirop. Vous pouvez faire un sirop avec 1 partie de sucre pour 3 parties d'eau. Ils emmagasineront plus d'énergie pour leur grand voyage. Évitez les mélanges colorés.
 
 
 

 

 
 
 


dimanche 4 août 2013

Un mâle qui a du coeur

Notre dernière nichée de merlebleus s'est envolée le 28 juillet. Nous avons pensé que l'envol n'aurait jamais lieu. Je vous raconte un peu leur histoire.
    Le couple avait établi sa couvée dans un nichoir à merlebleu à quelques mètres du réservoir d'eau de la ville. Les petits étaient nés le 8 juillet. Tout allait bien jusqu'au 16 juillet. La femelle s'est présentée tôt le matin pour son repas. Puis elle a disparu. Le mâle chantait à répétition. J'ai bien vu que quelque chose clochait. Je me suis empressé d'aller vérifier dans le nid. Tout semblait normal. Les petits avaient l'air en forme mais les parents semblaient absents. Toute la journée, un peu inquiet, j'ai observé à plusieurs reprises le nichoir. Pas de femelle en vue. Le soir venu, seul le mâle s'est présenté au plat de vers. J'ai compris qu'il serait seul pour subvenir aux besoins de 4 petits affamés.
   Les jours passaient et le mâle transportait tous les vers que je lui offrais. Dès la disparition de la femelle, par pitié, j'avais doublé sa ration. J'allais vérifier l'état des petits à tous les jours. Ils devenaient de plus en plus emplumés et l'espoir de les voir quitter le nid grandissait. Après 20 jours au nid, ils ont finalement pris leur envolée.


Les voici le 28 juillet en matinée, à quelques heures de leur départ

Depuis, le mâle veille bien sur eux. Il leur transporte les vers que je lui offre 3 fois par jour. Par contre, il commence à ignorer mon appel du midi. Il vient plutôt vérifier en p.m. s'il retrouve des vers dans sa mangeoire. Je pense que bientôt il ne se présentera que le matin et le soir comme plusieurs couples ont fait par le passé. Le jour, il semble demeurer dans les champs pour chasser.

 Le voici avec un vers ''Superworm'' au bec. Il reçoit trois fois par jour une ration de 80 vers de farine et 4 superworms.

Dans 2 semaines, il est fort probable que les petits se présenteront avec le mâle pour cueillir eux-mêmes leurs vers. C'est à ce moment que je pourrai dire que c'est une réussite. Habitués au milieu, ils nous reviendront probablement l'an prochain.

mardi 16 juillet 2013

Des fruits plus qu'il n'en faut

Au Jardin ailé, notre aménagement porte fruit. Cette année, de nombreux arbres fruitiers produisent tellement que nous avons plusieurs baies rendues à maturité. Normalement, les oiseaux les gobent dès qu'elles commencent à changer de teinte. Cette année fait exception. Je vous présente quelques arbustes qui vous donneront peut-être le goût de les ajouter à votre aménagement.


Un camerisier offrant des fruits en mai et début de juin. Le premier à produire des fruits au printemps.






Un amélanchier produisant en juin jusqu'en juillet.












Un sureau rouge produisant vers la mi-juin jusqu`'à la mi-juillet. Arbuste excellent pour l'ombre.













Cerisiers nains ''Juliette'' et ''Roméo''. Produit fin juin et juillet

















Merisier . Il produit en juillet
















Chèvrefeuille arbustif. Il produit en juillet et début août.














Houx des montagnes. Produit en juillet.














Gadelier alpin. Il produit de la mi-juillet à la mi- août. Peut-être taillé pour en faire une haie.








Deuxième nichée de merlebleus


J'ai une femelle qui est à sa deuxième nichée. Les petits ont commencé à éclore le 8 juillet. Voici une  photo prise à cette date lorsque je suis allé installer la grille anti-larves.
 
Voici également une autre photo prise aujourd'hui
 
 
 
N.B.  Si vous avez eu une première nichée, il est important dès le départ des oisillons de vider le nichoir et bien le nettoyer. Il est possible que la femelle reprenne le nichoir pour une deuxième couvée. Cette possibilité peut avoir lieu jusqu'au début d'août.
 
Important
Avec les chaleurs que l'on connaît présentement, il est nécessaire de changer le sirop à colibri aux deux ou trois jours suivant que l'abreuvoir est au soleil ou à l'ombre.


samedi 29 juin 2013

La petite dernière vient de partir


Notre dernière petite Hirondelle bicolore vient de prendre son envol ce matin. Les envols de cette nichée se sont effectués sur trois jours, chose assez inhabituelle chez-nous. Deux hirondeaux ont quitté le nichoir avant-hier, deux hier et le dernier, que vous apercevez sur la photo, ce matin. Normalement, ils quittent tous la même journée. J'ai donc été sur le stress pendant tout ce temps en espérant que les parents n'en abandonnent pas certains dans le nichoir. Comme cette petite hirondelle paraissait très en forme, je savais qu'elle était suffisamment nourrie même si j'apercevais rarement les parents.

Quelques statistiques concernant les nichées d'hirondelles au Jardin ailé qui m'inquiètent.
En 2011: nombre d'envols 40 pour 10 nichées. Nombre d'œufs:61.  Œufs non éclos:4.
 Nichées perdues: 3 (une de 6 bébés morts au nid, une autre où les œufs ont été abandonnés et une autre où la femelle a été tuée dans le nid)
En 2012: nombre d'envols 32 pour 6 nichées. Nombre d'œufs: 34.   Œufs non-éclos:2
Nichée perdue et mortalité: aucune
En 2013: nombre d'envols 17 pour 5 nichées.  Nombre d'œufs:27.  Œufs non-éclos:0
Nichée perdue:1        Mortalité: 4 dans le même nid.

Si je considère la décroissance rapide des nichées et des envols, je me demande s'il nichera encore des hirondelles dans quelques années au Jardin ailé.

Présentement, notre femelle merlebleu est à sa deuxième couvée. Il y a 4 œufs dans le nid et elle couve depuis le 25 juin. Les petits de la première nichée quémandent encore la nourriture lorsque le mâle est avec eux mais une fois ce dernier parti, ils se nourrissent par eux-mêmes. 





Cinq petits s'étaient envolés. On en aperçoit régulièrement quatre. Qu'est-il advenu du cinquième? Un repas pour une jeune corneille?
Les corneilles étaient omniprésentes lors de leur envol et par expérience, je sais qu'elles peuvent s'emparer d'un jeune malhabile. Ce n'est qu'une simple hypothèse parmi bon nombre de possibilités.





Bon été à tous

mardi 11 juin 2013

Les sacrifiés

Dans un message précédent je vous faisais part qu'une femelle branchue couvait à la fois ses œufs et ceux d'un harle. Je me doutais bien que les petits des 2 espèces n'arriveraient pas à l'éclosion en même temps et je me posais la question : qui seraient les sacrifiés?. Eh bien! le 5 juin dernier la femelle branchue donnait le signal du départ à ses 11 rejetons laissant dans le nid un de ses œufs non éclos et les 5 œufs de harle à quelques heures de l'éclosion. On voit bien sur la photo qu'un premier caneton  harle avait commencé à briser sa coquille. N'ayant pu obtenir l'autorisation de terminer l'éclosion, les 5 œufs sont demeurés dans le nid et ce n'est que lorsque je suis allé enlever la caméra et nettoyer le nid, il y a 2 jours, que j'ai constaté que les 5 canetons étaient morts dans l'œuf.

Je vous présente quelques photos de ma dernière tombée de canards pour l'année 2013.

 On voit ici la femelle avec ses canetons avant leur départ sur le CH1.  Les  caméras 2 et 4 nous montrent le pied de l'arbre où les petits tomberont et la caméra 3 le haut de l'arbre où se situe le nid.






Voici notre cache et les appareils photos en place














Voici la femelle qui se jette la première au sol









Voici un petit qui se lance dans le vide
 
Toute la famille au sol avant de partir pour l'étang Burbank
 
 
Voici les œufs non éclos. Le plus petit est un œuf de branchu et les 5 autres des œufs de harle. On remarque le commencement de l'éclosion d'un œuf de harle par un début de coquille percée.