mercredi 8 février 2012

Quelques observations





Une photo prise hier au décollage. Plus de 100 Plectrophanes des neiges (je cherche encore un lapon) s'envolaient régulièrement du sommet des érables aux plateaux. C'était superbe de les admirer et d'étudier leur comportement. Un éclaireur quitte en tout premier le groupe et se pose sur le plateau.Quelques secondes plus tard, la majorité se mettent à battre des ailes frénétiquement et la presque totalité du groupe s'abat sur les plateaux et au sol. Ils ceuillent quelques graines et hop! ils repartent se percher sauf certains affamés qui persistent un peu plus longtemps. J'ai chronométré le temps moyen du groupe aux plateaux et il est d'environ 13 secondes.


Autre chose que j'ai voulu vérifier hier. J'ai séparé mes graines sur les plateaux pour m'apercevoir qu'ils préfèrent en tout premier lieu les petites graines comme le millet et l'alpiste. Dès qu'il n'y avait plus de ces graines sur les plateaux, ils allaient ensuite à celui du maïs concassé.


J'ai également voulu savoir si la grosseur des grains de maïs concassé avait une importance. Il semblerait que oui. J'avais sassé du maïs concassé pour obtenir deux grosseurs de grains. Le plateau à grains très fin s'est vidé très rapidement alors que les plectrophanes qui sont allés sur le maïs concassé à gros grain semblaient avoir de la difficulté à ingérer le grain. Ils le tournaient pendant de longues secondes dans leur bec pour le briser et absorber les miettes par la suite.


J'ai fait également une autre observation. Les plectrophanes craignent les Geais bleus et quittent les plateaux dès leur arrivée. Mais voilà, les geais sont davantage intéressés aux gros grains de maïs. Je ne mets donc plus de gros grains de maïs dans le secteur des plectrophanes et je les réservent pour les plateaux des geais et tourterelles.


Une dernière observation a été celle de constater que les plectrophanes pour la même nourriture, vont préférer aller la ramasser au sol plutôt que sur les plateaux.


Ce ne sont que des observations sommaires et il faudra qu'elles se répètent encore plusieurs fois pour pouvoir en dégager une généralité mais l'hiver est jeune et on pourra poursuivre l'étude.

lundi 6 février 2012

Une journée à -20 degrés au Jardin ailé

Pourquoi ne pas profiter des grands froids pour préparer son printemps? Très bientôt, dans un mois environ, il sera temps d'installer certains nichoirs, tels ceux des mésanges et sitelles. Il serait peut-être bon de vérifier l'état de vos vieux nichoirs et d'en construire de nouveaux. Vous trouverez dans "Le grand livre pour attirer les oiseaux chez soi" de nombreux plans très détaillés pour les espèces que vous désirez attirer chez-vous. Dans les archives de ce blog, j'ai mis tous les détails pour la construction d'un nichoir à mésange.
Si vous avez laissé vos nichoirs sur le terrain, il est inutile d'en faire l'inspection maintenant. Les mésanges ou les sitelles les ont peut-être utilisés pour engranger des graines et il ne serait pas de mise de leur enlever. Il faut attendre au 15 de mars avant de faire le ménage si on veut optimiser les chances d'avoir une nichée dans sa cour.
Vous pouvez également préparer vos porte-matériaux. Placez-y des bouts de ficelle, de la mousse de rembourage, des poils de chat, des plumes, des filaments de toutes sortes, de la mousse de sécheuse, etc. Il suffira d'accrocher le tout dès que les beaux jours se pointeront.
N'oubliez pas que même en hiver, il faut régulièrement nettoyer ses mangeoires et voir à ce que les graines n'y demeurent pas trop longtemps. Je vous recommande de vider vos mangeoires suspendues au moins une fois semaine et les graines que vous en récolterez, placez-les sur un plateau ou un contreplaqué que vous déposez sur le sol. Plusieurs espèces iront grapiller parmi ces graines et finiront par gober ce qui reste de comestible.
Si vous avez un abreuvoir chauffant, il ne suffit pas d'ajouter de l'eau lorsqu'il en manque. C'est un lieu qui se contamine très vite par les fientes que les oiseaux laissent tomber lorsqu'ils vont s'abreuver. Il faut vider et bien nettoyer le récipient avant d'ajouter de la nouvelle eau.

Voici certains de nos visiteurs par cette journée sibérienne.



À -20 degrés Celsius, il vaut mieux ne pas trop trainer dehors. Certains oiseaux comme les Plectrophanes semblent, par contre, apprécier les grands froids. Ils volent aux plateaux approximativement à toutes les 15 minutes, prennent quelques graines de millet ou maïs concassé et remontent les digérer dans l'érable attenant aux plateaux. J'en ai dénombré 118 en fin de journée. La bonne nouvelle semble se répandre très rapidement lorsque le menu est là pour rassasier les petits affamés.
























Le Pic à ventre roux camoufle ses pattes sous ses plumes en demeurant accroupi sur le plateau tout en picorant des graines.


















Ils sont au moins 15 Bruants hudsoniens qui passent l'hiver avec nous.


Assez exceptionnel ce Jaseur d'Amérique en plein mois de février. On le voit assez régulièrement venir ceuillir des pommettes gelées.

















Ce chardonneret apprécie certainement l'eau tiède de cet abreuvoir pour se désaltérer; sinon, il devrait manger beaucoup de neige.



Bruant hudsonien et chardonnerets semblent faire bon ménage sur le plateau fermé de trois côtés de cette mangeoire automatisée.