dimanche 5 décembre 2021

Ils auraient dû partir.

 Présentement nous avons toujours à nos mangeoires deux espèces qui normalement migrent vers des pays plus chauds. Il s'agit du Moqueur chat et du Bruant à gorge blanche. 

Le Moqueur chat a passé tout l'été dans notre jardin mais nous n'aurions pas cru qu'il serait encore chez nous un 5 décembre. Quotidiennement, il se présente à nos mangeoires presqu'à toutes les heures pour s'alimenter de petits morceaux de gras que je taille spécifiquement pour lui. De plus, il semble raffoler du pain d'oiseaux et des petits morceaux d'arachide. Il complète son menu avec des baies de houx. Cet été, il appréciait aussi la gelée de pomme mais présentement, il semble l'ignorer. Une fois toutes les baies disparues reviendra t-il à la gelée? C'est ce qu'on verra s'il est toujours chez-nous à ce moment.


Ici trois blocs contenant du suif, du pain d'oiseaux et de la gelée de pomme. 




Le houx verticillé a produit de nombreux fruits qui baissent rapidement au nombre que le Moqueur chat consomme à chaque jour.

À partir d'un bloc de suif, je taille de petits morceaux de la grosseur d'un pois à soupe que le Moqueur chat avale tout entier.


Le Bruant à gorge blanche est un autre oiseau qui n'a pas l'habitude de demeurer chez-nous en hiver. Bien qu'à certains endroits au Québec on note sa présence, c'est la première fois qu'on le voit tous les jours dans notre jardin. Il se nourrit d'alpiste et millet blanc et aime  bien côtoyer les nombreux juncos qui fréquentent mes plateaux et le sol les avoisinant. 



Chose surprenante, j'aurais pensé voir de nombreux chardonnerets cet hiver et c'est loin d'être le cas du moins ici. Leur nombre se limite à tout au plus trois ou quatre. Ils deviendront probablement plus nombreux lorsque les graines des fleurs sauvages ne seront plus accessibles pour eux.


Les juncos sont cependant plus nombreux. L'an dernier trois individus avaient apprécié le millet et l'alpiste qu'on leur avait offert tout l'hiver. Ils ont peut-être passé le mot à leurs amis car ils sont plus d'une quinzaine cette année. Ils ajoutent à leur menu les graines de bouleaux blancs et merisiers qui sont chargés de nombreux fruits actuellement.

Ici un junco extirpant les graines d'un cône de merisier.


Les Mésanges bicolores sont également très actives à nos mangeoires. Ce sont les noix qui semblent leur nourriture de choix suivi des arachides. 


Mais sans contredit, les tourterelles remportent la palme pour leur nombre. Elles sont plus d'une trentaine à visiter les plateaux. Pas surprenant de voir l'épervier se présenter assez régulièrement.  Il a fallu grillager un certain nombre de mangeoires car elles auraient occupé toute la place sans rien laisser aux autres espèces. Elles ont donc leurs plateaux (3) tout en laissant les autres espèces bien à l'abris derrière un grillage à carreaux de 2po X 2po.


Présentement nous notons quotidiennement environ 12 à 14 espèces. C'est sensiblement la normale qu'on observait par le passé. Cependant, le nombre d'individus est à la baisse. Cette tendance sera t-elle inversée lorsque les grands froids arriveront? Nous l'espérons bien.

Note: 

Même en hiver, il ne faut pas oublier de bien nettoyer régulièrement ses mangeoires et il est important de ne pas laisser de graines séjourner trop longtemps dans celles-ci. En vidant vos mangeoires suspendues, vous pouvez mettre ces graines sur les plateaux. Ainsi, les oiseaux moins difficiles comme les tourterelles se feront un plaisir de les gober et vous ne perdrez pas cette nourriture.


vendredi 5 novembre 2021

Un plateau bien à l'abris

 Hier je vous présentais des plateaux que j'installe à l'extérieur. Aujourd'hui, en voici un bien à l'abris des intempéries.


Ce plateau sous mon appentis devient très populaire dès que j'y mets des graines. Je l'utilise qu'en hiver et fréquemment je dois le grillager  puisque les Geais bleus le prennent d'assaut dès qu'ils en ont la chance. C'est donc pourquoi mes grillages peuvent se relever ou s'abaisser rapidement lorsque la situation l'exige. Ces treillis sont sur penture et il suffit de décrocher l'élastique pour relever le panneau intérieur ou abaisser celui extérieur. 


Ici la grille intérieure a été relevée. Comme l'extrémité de l'appentis est ouvert, les oiseaux peuvent voyager plus librement sur le plateau.


Voici des petits juncos très bien accoutumés à venir prendre leur repas.




Les Bruants à gorge blanche sont toujours très nombreux. Ils ne devraient pas tarder à entreprendre leur migration bientôt. En voici quelques-uns parmi les juncos.


Les Geais bleus sont toujours à faire leur réserve. Ils ont droit à 2 épis de maïs par jour depuis au moins un mois. Dès la première neige importante, ils devront vivre de leur réserve puisque je rangerai leur mangeoire.



jeudi 4 novembre 2021

Un type de mes plateaux pour l'hiver

 Suite à quelques courriels reçus concernant les types de plateaux pouvant être employés l'hiver et ne causant pas trop de problème, je vous en présente un que j'ai peaufiné au fil des ans.


Ce plateau a certaines particularités qui demandent explications. Tout d'abord, j'utilise un contreplaqué sur lequel je fixe des pièces de bois de 5/8 par 5/8 pouce. Deux de ces baguettes font la longueur du contreplaqué qui a une longueur de 36 pouces. Je fixe sur le contreplaqué ces 2 baguettes distantes l'une de l'autre d'environ 18 pouces de façon à pouvoir passer mon grattoir à neige qui va justement glisser sur ces baguettes lors des chutes de neige. Ainsi, les graines resteront en place et du même coup je peux enlever la majeure partie de la neige qui recouvre les graines.

 Remarquez que la baguette du bout ne touche pas aux 2 baguettes parallèles. Je laisse environ 1/2 pouce libre à chaque bout pour permettre à l'eau de s'écouler lorsqu'il pleut. Sans cela, si le plateau penche de ce côté, l'eau s'accumule sur le plateau. Quant à l'autre bout, je ne met pas de baguette car quotidiennement  j'enlève les restes du plateau pour les jeter dans mes haies de cèdres. Il est alors plus facile de glisser ces restes avec une spatule de plâtrier vers cette sortie et les recueillir dans ma chaudière.

 Remarquez  que le poteau qui soutient ce plateau est muni d'une cruche faisant une excellente protection contre les écureuils. De plus, ce plateau est pivotant me permettant d'orienter la partie sans baguette face au vent de façon à garder les graines sur le plateau sans être poussé par le vent hors du plateau.

Sur un côté une section du plateau excède la baguette et ne contient pas de graines. La raison est simple. Certaines espèces comme le Cardinal rouge, Gros-bec errant, Durbec des sapins, etc. s'en servent pour se déposer avant de traverser la grille à carreaux de 2 X 2 pouces que j'installe parfois lorsqu'il y a présence d'indésirables.  




Ce grillage devient nécessaire lorsqu'il y a présence de pigeons. Cependant, comme j'apprécie beaucoup les tourterelles qui sont des oiseaux tellement dociles avec les autres espèces et que je ne veux pas leur interdire l'accès aux plateaux,  j'utilise ce grillage que par nécessité. Parfois, si les Geais bleus deviennent trop envahissants, je dois avoir recours à ce grillage durant un certain temps et si nécessaire la grille utilisée sera avec des carreaux de 1 1/2 X 1 1/2 pouce.

Voici maintenant quelques oiseaux sur ces plateaux.

Geai bleu


Cardinal rouge et Junco ardoisé


Tourterelle triste.


Présentement, l'espèce la plus fréquente est le Junco ardoisé. Je sais très bien qu'une bonne partie de ceux-ci ne demeureront pas chez-nous pour l'hiver mais je réussi à en garder 4 ou 5 tout l'hiver. Hier j'en ai compté jusqu'à 27. Le millet blanc et l'alpiste sont les deux graines prisées par ces derniers. Comme ce sont des oiseaux qui fréquentent particulièrement les buissons et le sol, on a avantage à leur offrir les graines au niveau du sol. J'utilise de grilles à carreaux de 1 1/2  X 1 1/2 comme protection pour les graines que je dépose sur une plaque au niveau du sol. Sans ces grilles, ce serait un festin pour les tourterelles et en peu de temps il ne resterait plus rien pour les juncos et bruants. 


Voici un aperçu de ces mangeoires de sol.


Sur cette photo on ne voit pas d'oiseaux dans les couvercles du deuxième étage mais les graines déposées dans ceux-ci sont aussi fréquentées que celles du bas. De plus, comme elles sont plus près du toit, elles demeurent sèches durant les pluies.


Conclusion:

Il est temps de penser à vos installations d'hiver. Je vous ai parlé ici de plateaux mais je reviendrai prochainement avec d'autres installations intéressantes pour l'hiver.





jeudi 2 septembre 2021

Deux espèces à faire leur réserve

 L'automne est à nos portes et nous constatons déjà que certaines espèces ont amorcé leur migration. Présentement nous avons vu une augmentation marquée des Bruants à gorge blanche dans nos mangeoires de millet et d'alpiste. Par contre certaines espèces très fréquentes il y a 2 semaines comme le Cardinal à poitrine rose et l'Oriole de Baltimore ont déserté notre jardin.

Présentement 2 espèces font le va et vient à nos mangeoires. Ils sont à faire leur réserve: le colibri pour accumuler de l'énergie pour sa longue migration et le Geai bleu pour sa nourriture cet hiver. Il est donc important de pourvoir à leur besoin.


Comme le colibri s'alimente de beaucoup de nectar et de sirop avant de partir vers le sud, on recommande de plus en plus d'offrir un sirop que l'on fait à raison d'une partie de sucre pour 3 parties d'eau. On apporte le mélange à ébullition et on laisse bouillir pour quelques minutes. On refroidit et on peut conserver ce sirop quelques semaines au frigo. Normalement le colibri nous quitte vers la mi-septembre mais il est préférable de maintenir ses abreuvoirs en poste jusqu'au 10 octobre car la migration peut s'échelonner sur plusieurs semaines.





Pour le Geai bleu, ce sont des réserves pour l'hiver qui l'intéresse car il demeure au pays. Il raffole des arachides et du maïs. J'aime lui offrir ces 2 aliments sur un plateau un peu à l'écart qui lui est destiné de façon à ne pas importuner les autres espèces aux autres mangeoires. J'aime bien installer ce poste d'alimentation dans un ilot de rosiers, de framboisiers ou d'épine vinette. Ceci permet ainsi de restreindre l'accès au plateau aux quadrupèdes. Afin de pouvoir l'observer longuement, je préfère lui offrir le maïs sur épis. 
Dans quelques semaines, il sera possible de se procurer ces épis de maïs chez les agriculteurs et en faire sécher pour l'an prochain. 

Conclusion:
- Maintenez vos abreuvoirs à colibris en fonction jusqu'au début d'octobre, changez votre sirop au 3 ou 4 jours et offrez un sirop à une partie de sucre ou 3 parties d'eau.
- Offrez du maïs et arachides aux Geais bleu durant le mois de septembre et octobre pour faciliter leur réserve. Vous pouvez facilement obtenir des épis de maïs chez les agriculteurs.


dimanche 1 août 2021

Chardonnerets à l'oeuvre.

 Dans l'article précédent, je vous parlais des chardonnerets qui aimaient les feuilles de betterave. En voici une photo.


Présentement, les feuilles ont été réduites aux nervures seulement. Heureusement que ce sont celles de notre premier semis et que ces betteraves étaient rendues à maturité et prêtes à être récoltées. Quand à celles de notre deuxième semis, elles auraient subi le même sort si nous ne les avions pas protégées avec un filet. Lorsqu'elles seront prêtes pour la récolte, nous retirerons le filet quelques jours avant de les arracher. En plus du tournesol, il faudra peut-être semer des betteraves pour eux dans le futur.

dimanche 18 juillet 2021

Un été riche en volatiles

 Je n'aurais jamais pensé attirer autant d'oiseaux à ma nouvelle propriété. Il faut admettre que si on aménage un milieu pour eux, ils deviennent vite des habitués et ils exploitent largement tout ce qu'on  met à leur disposition. 

Comme nous sommes dans un quartier assez récent, les aménagements sont rares ou encore peu développés. Heureusement, nous avions opté pour l'achat d'une propriété adossée à une forêt et un  grand terrain où nous pourrions aménager un autre jardin ailé. Il nous restait donc à créer un milieu si invitant que nos petits amis  passeraient bien volontiers de la forêt à notre jardin. C'est exactement ce qui s'est produit.

Notre première priorité a donc été de leur aménager un plan d'eau qui est devenu le principal point d'attraction de toutes les espèces qui se sont installées et pour celles qui sont de passage. Très souvent il suffit d'une visite pour finalement adopter le milieu.

Un de nos nombreux chardonnerets prenant son bain


 

L'Oriole de Baltimore est un autre de nos habitués. J'oserais dire que le plan d'eau combiné avec nos abreuvoirs et nos arbustes ont largement contribué à sa présence quotidienne. Ici, un mâle profitant d'une petite dépression dans notre ruisseau pour se rafraichir. 



Voici la femelle à l'abreuvoir. 
Depuis une semaine c'est toute la famille qui vient explorer ce qu'on peut leur offrir. 

 Maintenant un tout nouveau


Nous sommes aussi choyés de voir quelques espèces de parulines nous visiter régulièrement. La Paruline jaune, la Paruline masquée et la Paruline flamboyante demeurent les plus fréquentes probablement du au fait qu'elles nichent dans la forêt tout près. Nous sommes assurés que la végétation très variée de notre jardin en attirera bien d'autres espèces lors de la migration automnale.


Une Paruline flamboyante au bain




Les Jaseurs d'Amérique ne se sont pas fait attendre pour accepter notre invitation. Étant des oiseaux grégaires, ils sont toujours très nombreux à se présenter surtout si nous avons prévu de planter des arbustes offrant de nombreux petits fruits. Les fruits du camerisier n'ont pas fait long feu avec la présence des jaseurs, des Moqueurs chat et des Merles d'Amérique. Sitôt ces derniers dépouillés, ce sont les sureaux rouges qui ont pris la relève.


Un jaseur dans un sureau rouge


Un Jaseur faisant la navette du sureau au ruisseau.



Les Merles d'Amérique ont élevé de nombreux petits si on en juge par tous ceux qui arpentaient la pelouse et visitaient les arbres fruitiers.
Un rejeton qui ne demande pas  mieux que de se faire nourrir.


Bien entendu, un jardin d'oiseaux n'est pas complet sans offrir un milieu propice à la nidification. 
J'avais installé 10 nichoirs mais seulement 2 ont été occupés et par des troglodytes. Présentement, les petits de la dernière nichée sont sur le point de quitter le nid. Nous avions fondé beaucoup d'espoir sur un couple d'hirondelles qui se sont intéressés pendant plusieurs semaines à un nichoir mais finalement elles ont quitté vers le début de juin. 

Voici les oeufs du troglodyte de notre première nichée. La femelle avait choisi un nichoir à mésange. Pour la deuxième nichée, elle a opté pour un nichoir à troglodyte.


 Par contre, nous avons été relativement chanceux avec notre couple de Moucherolle phébi. Le couple utilise depuis quelques années le dessous d'un appentis pour y construire son nid. Comme je l'ai toujours laissé en place, les parents rafraichissent le nid leur évitant de repartir à neuf. Cette année, 4 petits ont pu prendre leur envol il y a environ 3 semaines.


Les voici tout prêt de leur départ


En voici un brave prêt pour la grande aventure




La gelée de pomme est toujours très populaire auprès des Moqueurs chat. Nous espérons voir l'oriole s'y intéresser prochainement.



Conseils:
- Il ne faut pas oublier de changer le sirop des abreuvoirs à colibris au 3 ou 4 jours avec les chaleurs extrêmes qui sont de plus en plus fréquentes. Il est toujours préférable de mettre ses abreuvoirs à l'ombre si possible. Si vous utilisez des anti-fourmis, il ne faut pas oublier de changer l'eau de ceux-ci également car plusieurs oiseaux s'en servent pour s'abreuver.


-Si vous avez des arbres morts, pourquoi s'empresser de les couper? Ils sont des excellents postes d'observation pour les oiseaux et également un endroit de prédilection pour pouvoir observer les oiseaux qui s'y perchent. Nous avons un colibri qui a adopté les branches sèches d'un cerisier. Il passe ses journées là à surveiller son abreuvoir. 


Ce même arbre mais cette fois avec des jaseurs


Et pourquoi pas de la visite rare: des becs-croisés des sapins


- Pourquoi ne pas semer quelques plantes qui feront la joie de certaines espèces?
Je vous présente le haricot d'Espagne qui est très prisé par le colibri


Saviez-vous que le Chardonneret jaune adore les feuilles de betterave? Nous avons du en couvrir une partie avec un filet car ils ne laissent que la nervure centrale de la feuille.

Bon été et bonne observation.

jeudi 3 juin 2021

Un incontournable pour attirer les oiseaux

 Notre petit ruisseau est devenu très populaire. Tous nos oiseaux de mangeoires l'ont adopté et le fréquentent régulièrement plusieurs fois par jour pour s'abreuver et se baigner. Mais il y a bien plus qu'eux. En effet, d'autres espèces comme les parulines, les merles, les moucheroles, les Moqueurs chat etc, se font un plaisir de le visiter. J'oserais dire que bon nombre d'oiseaux ont été attirés par le bruit des cascades et une fois découvert, ils semblent avoir bonne mémoire puisqu'on les voit revenir fréquemment.

Comme notre aménagement est terminé, je vous présente l'environnement de ce petit plan d'eau. Vous verrez qu'on l'a aménagé particulièrement pour les oiseaux. Les haricots d'Espagne, les échinacées, les calendulas attireront les oiseaux avec leur nourriture alors que plusieurs arbustes comme le caragana, les groseillers alpins, les sureaux. les merisiers, le pin, etc. leur serviront en plus de postes d'observation et de lieux de refuge.



Remarquez que même les arbres morts sont laissés en place puisqu'ils sont les plus prisés comme poste d'observation. Nous avons un petit colibri qui passe sa journée dans l'un d'eux.

Je vous présente maintenant quelques espèces à notre ruisseau.


Les chardonnerets étant très assidus à nos mangeoires, il est bien normal de les voir régulièrement faire des allers et retours au ruisseau.







Même si les quiscales n'ont pas accès à nos mangeoires, ils ne se gênent pas pour venir faire une petite ''saucette''. 




Le Merle d'Amérique arrive mais il devra attendre son tour.







Le Cardinal rouge, mâle et femelle, sont également parmi nos visiteurs.





Ici on observe avant la baignade









Puis finalement c'est le bain




Une fois la femelle bien arrosée, c'est maintenant au mâle de prendre la relève pendant que madame se fait sécher sur le tronc d'arbre mort tout près.




Ici, Cardinal rouge et chardonneret trouvent leur compte en utilisant chacun un bassin.





Voici un autre de nos résidents




Ce Geai bleu n'a pas très belle mine avec son plumage tout détrempé. 





Dommage, l'opérateur de la caméra n'a pas été assez rapide pour prendre cet oriole au bain mais il a réussit à le localiser dans le merisier attenant en train de se sécher.



Note: 

Pensez à construire un aménagement pour les oiseaux si vous tenez à les inviter dans votre jardin.  Il n'est pas nécessaire d'avoir quelque chose de compliqué pour les attirer;  un simple petit bassin dans lequel on laisse dégoutter le boyau d'arrosage intéressera plusieurs oiseaux.