dimanche 15 décembre 2013

Joyeux temps des fêtes à tous mes lecteurs.

J'aimerais souhaiter à tous ceux qui visitent mon blog un joyeux temps des fêtes, un Noël dans la joie et l'amour et une nouvelle année remplie de bonheur et de santé.

Présentement, au Jardin ailé, nous avons plusieurs espèces d'oiseaux qui nous visitent. Par très grands froids, comme nous subissons ces derniers jours, les oiseaux sont nombreux à venir chercher leur nourriture. Plus de 15 espèces se sont présentées aujourd'hui. Les chardonnerets, les tourterelles, les juncos, les Bruants hudsoniens et les Geais bleus sont actuellement très nombreux. Le nombre d'étourneaux augmente de jour en jour et nous avons toujours nos 5 cardinaux rouges.

Cependant, nous attendons toujours la venue des plectrophanes. Ils ne devraient pas tarder à se pointer avec les quelques 25 cm de neige que nous venons de recevoir. La nourriture se fera plus rare dans les champs et ils rechercheront probablement leur lieu d'approvisionnement des années passées.

Je vous présente 2 photos prises ce matin à travers la fenêtre.

Cette Sitelle à poitrine blanche est demeurée figée là plus de 20 minutes. À - 20 elle semblait garder son énergie pour lutter contre le froid. Est-ce que la neige sur son dos lui servait de manteau?

 
Un cardinal rouge dans un pommetier. Une femelle dans toutes ses couleurs.
 
 
 
 
Notes:
Les oiseaux ont besoin de beaucoup d'énergie par très grands froids. Assurez-vous que vos mangeoires sont libres de neige et que les graines sont disponibles en tout temps. Offrez du pain d'oiseaux et du gras (suif). Ce sont deux aliments très en demande l'hiver.
Si vous pouvez leur offrir de l'eau dans un abreuvoir d'hiver, vous permettrez à vos petits amis ailés de dépenser moins d'énergie car ils n'auront pas à faire fondre la neige dans leur bec pour se désaltérer.

 

jeudi 21 novembre 2013

Elle est encore là

Il y a plus d'un mois, je vous présentais une tourterelle avec une déformation au bec. Je croyais que c'était une maladie foudroyante. Il faut croire que ce n'est pas le cas puisqu'elle se présente quotidiennement à nos plateaux. Nous n'avons relevé aucun autre oiseau avec de telles protubérances. J'en conclue, à voir toujours la vivacité de cette tourterelle, que c'est possiblement une malformation et non une maladie virulente. Elle se nourrit plus difficilement mais elle réussit quand même à avaler ses graines. Voici 2 photos prises ce matin.

 
 
On peut remarquer qu'il y a eu progression de la masse. Combien de temps pourra t-elle vivre ainsi?
À l'exception de son bec, elle semble bien en forme.
 
Présentement, au Jardin ailé de nombreux juncos et Bruants hudsoniens semblent s'être installés pour passer l'hiver avec nous. Ils visitent fidèlement leurs mangeoires de sol et les plateaux.
 
Note:
- Comme les températures avoisinent le zéro présentement, le gras animal se conserve très bien à l'extérieur et il serait temps de mettre cette nourriture au menu des pics, sitelles et mésanges. Si , tout comme moi, vous en avez offert depuis le début de novembre, il faudrait songer à le remplacer car il s'est grandement dégradé avec les températures chaudes que nous avons connues il y a une semaine.
 
Bon début d'hiver

 

jeudi 17 octobre 2013

Une triste situation pour cette Tourterelle triste

Depuis une semaine nous avons à nos mangeoires cette tourterelle qui peine à s'alimenter. Elle réussit tant bien que mal à avaler des graines de tournesol mais pour les saisir, elle doit se reprendre à plusieurs occasions.
 
De grosses protubérances se sont développées de chaque côté de son bec et en dessous. Malheureusement, nous ne pouvons rien faire pour cette pauvre bête. Malgré son handicap, elle défend bien son milieu d'alimentation puisqu'elle chasse tous les oiseaux qui veulent s'approcher d'elle. J'ai bien peur que ses jours soient comptés.
 
 
   Présentement nous avons une vague de Bruants à gorge blanche et de Juncos ardoisés. Les bruants partiront très bientôt vers leur aire d'hivernage mais certains juncos passeront l'hiver parmi nous s'ils peuvent se nourrir adéquatement. Il faut donc leur offrir du millet et de l'alpiste. Ils aiment bien fréquenter les plateaux de sol.
 
Note:
Dans quelques semaines, nous pourrons offrir à nos résidents du gras animal (suif). Il est    grand temps de rendre visite à notre boucher local pour passer notre commande. On peut facilement le retrouver dans les petits abattoirs alors qu'il est très difficile d'en obtenir dans nos marchés d'alimentation puisque les carcasses sont dépouillées de leur gras à l'abattoir.
 

dimanche 6 octobre 2013

Fête des oiseaux migrateurs (conférence)

Lors de la fête des oiseaux migrateurs qui se déroulera le 12, 13 et 14 octobre prochain à l'étang Burbank de Danville, je donnerai une conférence sur la descente des canards.
Peu de gens ont la chance d'assister à ces chutes parfois hautes de 60 pieds. J'ai vécu ces descentes plus d'une dizaine de fois grâce à des caméras dissimulées au-dessus des nids qui me permettaient de prévoir le moment où les canetons se lanceraient dans le vide. J'ai donc capté de nombreuses images de ce phénomène exceptionnel. Cette conférence vous fera vivre toutes les étapes: recherche d'un lieu de nidification, ponte, couvaison, éclosion, chute des canetons, marche vers l'étang, etc.
Vous êtes donc invité à ma conférence qui aura lieu dimanche matin de 10h00 à 11h00 sur le site de la fête.
Prenez connaissance de la programmation en allant visiter  le site de l'étang Burbank à : etangburbank.ca
             
Au plaisir de vous rencontrer.

mardi 24 septembre 2013

Les migrateurs sont bien arrivés

Au ''Jardin ailé'' le fin de l'été a été très tranquille. Les roselins et les chardonnerets ont abandonné nos mangeoires et nous avions de la difficulté à recenser une douzaine d'espèces par jour. Heureusement que les mésanges, bruants, sitelles , pics, geais, carouges, colibris, merlebleus, etc nous sont demeurés fidèles mais nous trouvions quand même la cour bien vide.
Par contre, depuis 2 jours c'est la folie furieuse avec l'arrivée de nombreux migrateurs. Hier et aujourd'hui, il s'agissait de se déplacer parmi nos arbustes pour voir déguerpir de nombreuses parulines, des viréos et des Bruants à gorge blanche. Nous avons aperçu au delà d'une dizaine d'espèces de parulines durant ces deux journées et il y avait pas moins d'une trentaine de Bruants à gorge blanche.

Ce merle d'Amérique nous est revenu aujourd'hui après un mois d'absence   
 

Le Bruant à gorge blanche se régalant de millet et d'alpiste


Le Bruant familier toujours avec nous

 
Nous avons toujours la présence d'un colibri. Nous croyons que c'est un juvénile. Les Bruants chanteurs et les Bruants familiers sont moins nombreux et depuis quelques jours les merlebleus nous ont délaissés.

Note: Ne ranger pas trop vite les abreuvoirs à colibris. Il peut y avoir quelques retardataires qui seront à la recherche de nourriture même en début d'octobre.

 

vendredi 6 septembre 2013

Ils font leurs réserves

À l'arrivée de septembre, les colibris deviennent très présents. Nous les remarquons très souvent aux abreuvoirs et dans les fleurs. La concentration du sucre dans mon sirop à colibri a été légèrement  augmentée depuis quelque temps, pour leur permettre d'emmagasiner plus d'énergie.  Si je me fie à nos relevés, il ne leur reste guère plus de 2 à 3 semaines avant d'entreprendre leur migration. Cette année, nous avons plusieurs jeunes qui se poursuivent régulièrement. J'ai dû augmenter le nombre de postes pour éviter la chamaille. La semaine dernière, j'ai aperçu 6 colibris en même temps butiner les fleurs de la pyramide de haricots d'Espagne que nous avions établie pour eux au printemps. Ils se sont chassés assez rapidement dès qu'ils se sont approchés trop près l'un de l'autre.

                              colibri dans les fleurs de haricots d'Espagne






colibri à l'abreuvoir anti-guêpes










Les petits Bruants familiers, eux aussi, se préparent à regagner  le sud. Ils sont très nombreux aux mangeoires venir s'alimenter de millet et d'alpiste. De plus, ils sont loin de détester les vers de farine. Ils sont comme bien des espèces en période de rassemblement. Il suffit d'arpenter notre jardin pour en voir déguerpir une bonne dizaine à chaque fois qu'on s'approche d'un bosquet. Il en est également de même avec le Bruant chanteur. D'ici un mois, il feront probablement place aux juncos et aux Bruants à gorge blanche.

                                  





Bruants familiers juvéniles se régalant  de vers











Nous avons commencé à attirer à nouveau les Geais bleus. Nous avions cessé de leur offrir le maïs rond et en épis dès le mois d'avril car nous ne tenions pas à les voir côtoyer les petits passereaux. Nous avons été souvent témoin de leurs méfaits. Ils détruisent beaucoup d'œufs s'ils repèrent un nid. En début de septembre, je remets donc divers plateaux en circulation dont le leur. Ils ne tardent pas à retrouver leur nourriture car ils commencent à engranger pour l'hiver. À leur offrir le maïs et les arachides, c'est une façon de les garder avec nous tout l'hiver.




Geai bleu arrachant des grains de maïs sur l'épi
























Geais bleus se côtoyant rarement au même plateau.












Information:
Dans un mois, la récolte du maïs sera bien en branle. Si vous faites une petite virée rencontrer quelques agriculteurs, il vous sera possible de vous approvisionner en épis de maïs à peu de frais.
Note: dimanche le 8 septembre, plusieurs agriculteurs du Québec ouvriront leurs portes aux gens qui veulent bien les visiter et en apprendre sur leur élevage et leur culture. C'est une occasion en or d'établir des contacts. Cette journée spéciale est organisé par l'UPA, je crois.

samedi 17 août 2013

Un succès à 100%

Comme prévu, le mâle merlebleu a finalement pu inciter ses rejetons à venir au plateau. Le père, en refusant occasionnellement de leur présenter les vers, les oblige à se nourrir par eux-mêmes. Ils devraient être autonomes très bientôt. Il y a près de trois semaines qu'ils ont quitté le nichoir et ils ont tous survécu. C'est donc pour nous une réussite complète. Nous espérons que l'attention que nous leur avons procurée les fera revenir le printemps prochain.
Si nous nous basons sur le passé, ils devraient cesser de venir au plateau dans les prochains jours pour nous revenir et s'alimenter à nouveau quelques semaines en octobre avant leur migration.

Voici quelques images prises dernièrement.

 
Le mâle avec ses 4 petits et un petit Bruant familier attendant son tour
 
Petit merlebleu attendant patiemment que le mâle le nourrisse
 

 

 
 
 
Finalement, il est allé rejoindre le mâle sur l'autre mangeoire. Il aura droit a un gros vers ''Superworm''
 
Nous avons également la visite assez régulière de quelques Canards Colvert qui viennent chercher leur ration de maïs rond.
 
 
Note:
-Il est temps de nettoyer et remiser les nichoirs si ce n'est pas déjà fait. Il est inutile de les laisser se détériorer par les intempéries, les pics ou les rongeurs.
-Si vous nourrissez les colibris, vous pouvez augmenter la concentration du sucre dans votre sirop. Vous pouvez faire un sirop avec 1 partie de sucre pour 3 parties d'eau. Ils emmagasineront plus d'énergie pour leur grand voyage. Évitez les mélanges colorés.
 
 
 

 

 
 
 


dimanche 4 août 2013

Un mâle qui a du coeur

Notre dernière nichée de merlebleus s'est envolée le 28 juillet. Nous avons pensé que l'envol n'aurait jamais lieu. Je vous raconte un peu leur histoire.
    Le couple avait établi sa couvée dans un nichoir à merlebleu à quelques mètres du réservoir d'eau de la ville. Les petits étaient nés le 8 juillet. Tout allait bien jusqu'au 16 juillet. La femelle s'est présentée tôt le matin pour son repas. Puis elle a disparu. Le mâle chantait à répétition. J'ai bien vu que quelque chose clochait. Je me suis empressé d'aller vérifier dans le nid. Tout semblait normal. Les petits avaient l'air en forme mais les parents semblaient absents. Toute la journée, un peu inquiet, j'ai observé à plusieurs reprises le nichoir. Pas de femelle en vue. Le soir venu, seul le mâle s'est présenté au plat de vers. J'ai compris qu'il serait seul pour subvenir aux besoins de 4 petits affamés.
   Les jours passaient et le mâle transportait tous les vers que je lui offrais. Dès la disparition de la femelle, par pitié, j'avais doublé sa ration. J'allais vérifier l'état des petits à tous les jours. Ils devenaient de plus en plus emplumés et l'espoir de les voir quitter le nid grandissait. Après 20 jours au nid, ils ont finalement pris leur envolée.


Les voici le 28 juillet en matinée, à quelques heures de leur départ

Depuis, le mâle veille bien sur eux. Il leur transporte les vers que je lui offre 3 fois par jour. Par contre, il commence à ignorer mon appel du midi. Il vient plutôt vérifier en p.m. s'il retrouve des vers dans sa mangeoire. Je pense que bientôt il ne se présentera que le matin et le soir comme plusieurs couples ont fait par le passé. Le jour, il semble demeurer dans les champs pour chasser.

 Le voici avec un vers ''Superworm'' au bec. Il reçoit trois fois par jour une ration de 80 vers de farine et 4 superworms.

Dans 2 semaines, il est fort probable que les petits se présenteront avec le mâle pour cueillir eux-mêmes leurs vers. C'est à ce moment que je pourrai dire que c'est une réussite. Habitués au milieu, ils nous reviendront probablement l'an prochain.

mardi 16 juillet 2013

Des fruits plus qu'il n'en faut

Au Jardin ailé, notre aménagement porte fruit. Cette année, de nombreux arbres fruitiers produisent tellement que nous avons plusieurs baies rendues à maturité. Normalement, les oiseaux les gobent dès qu'elles commencent à changer de teinte. Cette année fait exception. Je vous présente quelques arbustes qui vous donneront peut-être le goût de les ajouter à votre aménagement.


Un camerisier offrant des fruits en mai et début de juin. Le premier à produire des fruits au printemps.






Un amélanchier produisant en juin jusqu'en juillet.












Un sureau rouge produisant vers la mi-juin jusqu`'à la mi-juillet. Arbuste excellent pour l'ombre.













Cerisiers nains ''Juliette'' et ''Roméo''. Produit fin juin et juillet

















Merisier . Il produit en juillet
















Chèvrefeuille arbustif. Il produit en juillet et début août.














Houx des montagnes. Produit en juillet.














Gadelier alpin. Il produit de la mi-juillet à la mi- août. Peut-être taillé pour en faire une haie.








Deuxième nichée de merlebleus


J'ai une femelle qui est à sa deuxième nichée. Les petits ont commencé à éclore le 8 juillet. Voici une  photo prise à cette date lorsque je suis allé installer la grille anti-larves.
 
Voici également une autre photo prise aujourd'hui
 
 
 
N.B.  Si vous avez eu une première nichée, il est important dès le départ des oisillons de vider le nichoir et bien le nettoyer. Il est possible que la femelle reprenne le nichoir pour une deuxième couvée. Cette possibilité peut avoir lieu jusqu'au début d'août.
 
Important
Avec les chaleurs que l'on connaît présentement, il est nécessaire de changer le sirop à colibri aux deux ou trois jours suivant que l'abreuvoir est au soleil ou à l'ombre.


samedi 29 juin 2013

La petite dernière vient de partir


Notre dernière petite Hirondelle bicolore vient de prendre son envol ce matin. Les envols de cette nichée se sont effectués sur trois jours, chose assez inhabituelle chez-nous. Deux hirondeaux ont quitté le nichoir avant-hier, deux hier et le dernier, que vous apercevez sur la photo, ce matin. Normalement, ils quittent tous la même journée. J'ai donc été sur le stress pendant tout ce temps en espérant que les parents n'en abandonnent pas certains dans le nichoir. Comme cette petite hirondelle paraissait très en forme, je savais qu'elle était suffisamment nourrie même si j'apercevais rarement les parents.

Quelques statistiques concernant les nichées d'hirondelles au Jardin ailé qui m'inquiètent.
En 2011: nombre d'envols 40 pour 10 nichées. Nombre d'œufs:61.  Œufs non éclos:4.
 Nichées perdues: 3 (une de 6 bébés morts au nid, une autre où les œufs ont été abandonnés et une autre où la femelle a été tuée dans le nid)
En 2012: nombre d'envols 32 pour 6 nichées. Nombre d'œufs: 34.   Œufs non-éclos:2
Nichée perdue et mortalité: aucune
En 2013: nombre d'envols 17 pour 5 nichées.  Nombre d'œufs:27.  Œufs non-éclos:0
Nichée perdue:1        Mortalité: 4 dans le même nid.

Si je considère la décroissance rapide des nichées et des envols, je me demande s'il nichera encore des hirondelles dans quelques années au Jardin ailé.

Présentement, notre femelle merlebleu est à sa deuxième couvée. Il y a 4 œufs dans le nid et elle couve depuis le 25 juin. Les petits de la première nichée quémandent encore la nourriture lorsque le mâle est avec eux mais une fois ce dernier parti, ils se nourrissent par eux-mêmes. 





Cinq petits s'étaient envolés. On en aperçoit régulièrement quatre. Qu'est-il advenu du cinquième? Un repas pour une jeune corneille?
Les corneilles étaient omniprésentes lors de leur envol et par expérience, je sais qu'elles peuvent s'emparer d'un jeune malhabile. Ce n'est qu'une simple hypothèse parmi bon nombre de possibilités.





Bon été à tous

mardi 11 juin 2013

Les sacrifiés

Dans un message précédent je vous faisais part qu'une femelle branchue couvait à la fois ses œufs et ceux d'un harle. Je me doutais bien que les petits des 2 espèces n'arriveraient pas à l'éclosion en même temps et je me posais la question : qui seraient les sacrifiés?. Eh bien! le 5 juin dernier la femelle branchue donnait le signal du départ à ses 11 rejetons laissant dans le nid un de ses œufs non éclos et les 5 œufs de harle à quelques heures de l'éclosion. On voit bien sur la photo qu'un premier caneton  harle avait commencé à briser sa coquille. N'ayant pu obtenir l'autorisation de terminer l'éclosion, les 5 œufs sont demeurés dans le nid et ce n'est que lorsque je suis allé enlever la caméra et nettoyer le nid, il y a 2 jours, que j'ai constaté que les 5 canetons étaient morts dans l'œuf.

Je vous présente quelques photos de ma dernière tombée de canards pour l'année 2013.

 On voit ici la femelle avec ses canetons avant leur départ sur le CH1.  Les  caméras 2 et 4 nous montrent le pied de l'arbre où les petits tomberont et la caméra 3 le haut de l'arbre où se situe le nid.






Voici notre cache et les appareils photos en place














Voici la femelle qui se jette la première au sol









Voici un petit qui se lance dans le vide
 
Toute la famille au sol avant de partir pour l'étang Burbank
 
 
Voici les œufs non éclos. Le plus petit est un œuf de branchu et les 5 autres des œufs de harle. On remarque le commencement de l'éclosion d'un œuf de harle par un début de coquille percée.

dimanche 26 mai 2013

C'est un départ.

Nous avons assisté ce matin au départ de toute une petite famille de branchus. Hier matin, c'était le calme plat mais hier soir, ça grouillait de petits dans le nid. Rapidement, j'ai dû faire tous les préparatifs pour pouvoir assister à la chute toujours aussi palpitante de ces petits canetons. Suite au montage des caches, transfert des appareils vidéo et vérification des appareils photos, j'ai gagné le lit. Comme avant chacun de ces événements, j'ai peu dormi et à 3h45 j'étais à prendre mon déjeuner. La femelle n'a pas dérogé de ses habitudes. À 5h50, elle quittait le nid pour aller se nourrir laissant la marmaille seule. Elle est revenue vers 6h40 et nous avons attendu, les yeux fixés sur l'écran jusqu'à 9h45 avant que la femelle donne le signal du départ. Elle avait détecté notre présence derrière les rideaux et à quelques reprises, elle avait sorti la tête pour vérifier si tout était calme.
En quelques minutes, tout était terminé et en rampant, la femelle entrainait derrière elle  ses 15 rejetons.
J'espère bien que ce soir ils sont tous sains et saufs autour d'elle dans un recoin de l'étang Burbank .
Je vous présente quelques images de l'événement.

 


 
 
 
 
 
 
 


Rassemblement pour un nouveau départ.

jeudi 23 mai 2013

Il ne faut pas désespérer

  Nous espérons que la migration se poursuivra encore car c'est assez tranquille à nos mangeoires depuis un mois. Les colibris sont avec nous que depuis quelques jours seulement et parmi les granivores que quelques chardonnerets et Roselins pourprés se présentent. On peut les compter sur les doigts d'une main alors que normalement, à cette époque, ils consomment 18 kg de tournesol par semaine. Par contre, au sol, les Bruants familiers et les Bruants chanteurs sont assez présents. Ce soir, un Bruant familier transportait des vers ce qui est signe que ses petits sont nés.
   Nous avons présentement deux couples de Moqueurs chat. Une femelle a débuté la couvaison alors que l'autre commence son nid. Un couple de Cardinal rouge transportait des matériaux la semaine dernière. La femelle avait débuté un nid dans notre vigne de rivage mais, je ne sais pour quelle raison, elle en a recommencé un autre entre 2 grosses branches de pommier.
  Vendredi le 17 mai, un troglodyte familier a complétement anéanti une nichée de merlebleus. Les oisillons avaient une semaine. En allant pour les nourrir j'ai remarqué que le mâle tentait de déloger un intrus dans le nichoir. Je me suis empressé d'aller ouvrir le nichoir pour voir ce qui n'allait pas. En soulevant le toit, un troglodyte en est sorti. Les 5 oisillons étaient froids; donc morts. J'espérais beaucoup de cette nichée. Comme elle était hâtive nous étions presque certain d'une deuxième nichée. Malheureusement, le couple a déserté le coin.
J'ai appris par contre de cette expérience. J'avais laissé les petits dans le nichoir me disant que j'irai faire le nettoyage après déjeuner. Tout en déjeunant, j'avais l'œil rivé sur le nichoir le cœur un peu dans les talons en maugréant contre le troglodyte. Subitement, le mâle merlebleu est revenu dans le nichoir et il a pris un bébé dans son bec pour le jeter dehors au pied du nichoir. Par la suite, il est reparti avec un autre bébé dans le bec pour ne plus revenir. J'ai donc maintenant la certitude qu'un parent peu sortir un bébé mort pour ne pas contaminer le reste de la nichée. Moi qui croyait que les parents abandonnaient le nid lorsqu'un oisillon mourrait. Nous avions vécu ce phénomène l'an dernier avec une femelle branchue qui s'était fait piller son nid. Elle avait sorti les bébés morts et elle avait continué à couver les 3 œufs intacts pour finalement les rendre à terme.
  Présentement nous avons une autre nichée de merlebleus. Ils sont à nourrir leurs petits depuis une semaine.
Je vous présente quelques photos de nos nichées en cour.
                                                                                                                                                
 
 
 
                                                                                                                                          
Un merlebleu mâle  venant chercher ses vers de farine dans une mangeoire que je leur ai destinée. Dès que je siffle, les 2 parents accourent. Ils entrent dans la mangeoire comme dans un nichoir et en sortent les vers au bec.

 

Voici les œufs de merlebleus photographiés un peu avant l'éclosion. On peut remarquer que la femelle a entré de nombreuses aiguilles de pin que je mets à leur disposition au pied des nichoirs.


 
 






Ici ce sont les œufs de notre nichée de mésange. On se croise les doigts pour que le troglodyte n'aille pas les visiter.

Nous avons présentement 5 nichées d'hirondelles. La visite des nichoirs se fera la semaine prochaine pour le décompte des œufs ou des oisillons car certaines femelles couvent depuis quelques semaines
Pour terminer, voici nos deux nichées de Canards branchus. Les deux femelles couvent depuis le tout début de mai. Nous aurons donc une tombée de canards dans les premières semaines de juin. Un événement toujours palpitant. En attendant, on espère que ces nids ne seront pas piratés.
 
 
Bonne fin de migration 
 
 

mardi 14 mai 2013

Qui seront les sacrifiés?

Hier, je suis allé installer une caméra dans mon deuxième nid de Canard branchu. J'avais vu à quelques reprises une femelle Grand Harle entrer dans cette cavité et je m'attendais à voir sortir une femelle harle. Je m'installe donc dans mon auto à 15h00 un peu éloigné de l'érable et je commence ma surveillance. Il n'est pas question de monter là -haut sans avoir l'assurance que la femelle a quitté le nid pour aller se nourrir à l'étang Burbank.  Tout le matériel est prêt: caméra, fil, échelle, tracteur, t-rap, vis, perceuse, etc. C'est à 16h58 que l'oiseau sort du nid et quelle surprise. Je m'attendais à une femelle harle et c'est une femelle branchue qui en sort.
En vitesse, j'approche le tracteur qui grâce à la pelle me fera un premier palier à 11 pieds de hauteur et je hisse mon échelle de 30 pieds dans la pelle pour atteindre le nid à 40 pieds de haut. J'installe alors la caméra et la relie au moniteur. Avant de redescendre, je prends toujours quelques photos des œufs et quel fut ma surprise de voir parmi les 17 œufs, 4 œufs de Grand Harle. La femelle branchue couve donc présentement des oeufs de harle avec les siens.
Qu'arrivera t-il à l'éclosion? Quels sont les premiers oisillons qui écloront? J'ai vécu cette même expérience l'an dernier et la femelle branchue a quitté avec ses 15 petits laissant dans le nid 2 œufs de harle. Quelques heures après son départ, 2 petits harles voyaient le jour sans maman pour les guider jusqu'à l'étang et les protéger par la suite.
La même histoire se répètera t-elle cette année? Qui sera sacrifié? À suivre.


Voici une photo des œufs. Vous verrez que les œufs de harle sont beaucoup plus gros.

Bonne observation

dimanche 5 mai 2013

Le revers d'une médaille

Je tiens à informer mes lecteurs qu'il y a toujours deux côtés à une médaille. Le but premier de mon blog a toujours été de présenter à ceux qui le visitent, l'activité aviaire qui se déroule au Jardin ailé et quelques conseils suite à mes expériences et mes observations. Je n'ai donc pas l'intention de dévier  la vocation de ce blog pour soigner mon ego en affichant mes  états d'âmes et la liste des personnes qui m'ont fait part de leurs élogieux commentaires. Ils ont reçu mon appréciation et mes remerciements en privé.
En janvier 2011 je faisais une mise au point que vous pouvez toujours consulter dans les archives. Une fois l'événement clos pour ce qui me concerne, je n'ai pas voulu afficher un nouveau message en page d'accueil pour éviter d'ajouter de l'huile sur le feu. Je savais que mes archives sont peu visitées et qu'en ajoutant une conclusion à la suite de ma mise au point, je créerais peu de vague tout en rétablissant la vérité.
Plusieurs personnes voudraient que je rétablisse publiquement les faits quant à certaines critiques relatives à mes écrits. Ce n'est pas le but de mon blog. Par contre, quiconque veut connaître le revers de la médaille peut entrer en contact avec moi et je me ferai un plaisir de leur acheminer toutes les preuves de mes écrits.
Notre livre doit drôlement être bien fait, aux yeux de nos détracteurs, pour mettre tant d'énergie et tenter par tous les moyens de le discréditer et miner ma réputation. Je sais que les lecteurs sont suffisamment avisés pour séparer le vrai du faux. 

Pour moi c'est clos et passons à autre chose

De nombreuses nichées s'annoncent au Jardin ailé. Présentement, 2 femelles merlebleus sont à couver leurs œufs et 5 couples d'hirondelles entre des matériaux dans le nichoir qu'ils ont retenu. Encore une fois sur 32 nichoirs installés dont 6 neufs, 3 couples ont préféré utiliser un neuf. Je relève ce phénomène d'ailleurs depuis plusieurs années et les gens qui nous visitent sont à même de le constater.
Nous avons également une nichée de Canard branchu d'assurée. La femelle couve 15 œufs depuis environ une semaine.
Je vous présente donc quelques photos prises dernièrement pour étoffer nos registres.

Voici la couvée de la femelle branchue

 On la voit présentement à couver ses œufs. C'est d'ailleurs notre poste de tv préféré!!!!!
 
 


 





Voici la couvée d'une femelle merlebleu






Conseils:
   - Il est temps d'installer vos abreuvoirs à orioles
   - Plusieurs espèces sont à faire leur nid. Vous pouvez les aider en leur offrant des matériaux.