samedi 24 décembre 2011

Mes meilleurs voeux

En cette période des fêtes, j'aimerais remercier tous les gens qui visitent mon blog et leur souhaiter de joyeuses fêtes.
Que la nouvelle année qui s'annonce soit, pour vous tous, remplie de bonheur, de paix, de joie et de santé. Que chacun de vous trouve la réalisation de ses rêves et comme les oiseaux, volez vers les gens qui vous entourent leur transmettre votre joie de vivre.

lundi 12 décembre 2011

Le pain d'oiseaux

À l'automne, l'engouement pour le pain d'oiseaux est à la mode et tout le monde y va de sa recette personnelle. Même si toutes les recettes semblent appréciées des oiseaux, il faut user de prudence. Ce n'est pas parce qu'une sorte de pain d'oiseaux disparait à la vitesse de l'éclair qu'il est le meilleur pour ceux qui le consomment. Comme je le dis souvent, nous les humains, nous avons tendance à penser en humain et non en fonction des oiseaux. Je vous fais donc part de quelques remarques et conseils découlant de plusieurs de mes recherches et observations.

Pendant de nombreuses années, j'ai essayé diverses recettes et j'étais toujours intrigué par l'intérêt que portait les oiseaux à ces recettes. À l'aide de ma jumelle j'observais ce que le volatile consommait en premier et ce qu'il rejetait souvent. C'est finalement à une recette bien simple qui paraît dans "Le Grand Livre pour attirer les oiseaux chez soi" que mon choix s'est arrêté.

Un pain d'oiseaux ne devrait pas contenir de graines, du moins non décortiquées. La plupart des oiseaux , à part quelques espèces comme les tourterelles, les pigeons, etc, décortiquent leur graines pour n'absorber que l'amande. Or lorsqu'on incorpore des graines avec leurs écales les oiseaux ont tendance à les rejetter car ils ne peuvent en retirer l'amande puisque le tout est enrobé de gras qui colle au bec. S'ils absorbent finalement la graine, l'écale devra être rejettée par le système digestif. Donc un travail inutile et exigeant de l'énergie supplémentaire de la part de l'oiseau. Malheureusement, les blocs vendus sont faits pour être attrayants pour les acheteurs et non pour les oiseaux. Voilà donc pour les graines.
Il faut également minimiser l'apport de sel dans notre préparation. Il faut alors choisir les composants ayant le moins de sel possible. Un gramme de sel n'est peut-être pas énorme pour la taille d'un humain mais il le devient pour celui de l'oiseau. C'est d'ailleurs une des raisons qui m'incite à ne jamais donner de pain aux oiseaux. En plus d'être un aliment offrant peu d'énergie à l'oiseau, le pain donne rapidement une sensation de satiété et les besoins de l'oiseau sont loin d'être comblés.
Pour les mêmes raisons que le pain, il faut éviter toutes les recettes qui s'apparentent au gâteau. Il y a trop d'ingédients qu'on doit ajouter est qui ne sont pas compatibles avec le système digestif de l'oiseau. Je pense entre autres à la poudre à pâte, le sucre, le sel, etc.
Il faut également éviter le sucre et spécialement le sucre blanc. Certaines espèces d'oiseaux comme l'oriole et le colibri vont pouvoir le métaboliser mais chez les granivores, il n'est pas certain que cet aliment soit approprié pour eux. Dans le doute, j'aime toujours mieux m'abstenir.
Le gras de bacon n'est pas le gras idéal à utiliser. Il est trop salé et plein de produits chimiques. Il faut éviter la surchauffe de la graisse. Souvent la tranformation du gras chauffé modifie l'aspect moléculaire et et lui enlève sa nature même.

En somme, selon moi, un pain d'oiseaux doit pouvoir se préparer à froid, contenir du gras (beurre d'arachide et graisse végétale) et des aliments moulus et riche en énergie comme le maïs. On peut y incorporer également un peu de gruau et de farine de blé mais en moindre quantité.

jeudi 8 décembre 2011

Les oiseaux sont revenus

Le Pic à ventre roux bien installé sur son chicot en attendant sa ration de vers, d'amandes et de pain d'oiseaux. Ce pic est très agressif face aux autres espèces. Ils délogent quiconque est sur son chemin. Même les Geais bleus quittent la place lorqu'il arrive à sont poste d'alimentation.


Ce matin, c'était la folie furieuse au Jardin ailé. La neige avait recouvert la majorité des plateaux sans toît et les oiseaux prenaient d'assaut les mangeoires suspendues, et les quelques plateaux couverts. Ils étaient si nombreux que la chamaille était de la partie. Avant même de déjeuner vers 7h00, il a fallu aller déneiger pour permettre à toutes les espèces de retrouver leur nourriture aux endroits où ils étaient habitués à la trouver. Faut dire que chaque espèce a une mangeoire préférée suivant le type de graines qu'on y dépose.


Il y a un avantage à nourrir les oiseaux tôt le matin. On peut apprécier leur présence tout au long du déjeuner. Seize espèces sont venus agrémenter notre repas du matin et parfois c'était par plusieurs dizaines qu'on pouvait les observer.
Les tourterelles étaient également très nombreuses à visiter les plateaux. Surprenant comme la neige a pu changer l'achalandage des oiseaux aux mangeoires. On s'attendait à cela car les oiseaux se nourrissent davantage dans la nature lorsque la nourriture est disponible. Il ne fallait donc pas paniquer avec le si peu d'oiseaux aux mangoires avant l'arrivée de la neige.




Même les étourneaux cherchaient le gras ce matin.





De nombreux chardonnerets aux mangeoires ce matin. On en voyait que quelques-uns depuis environ un mois mais la neige de ce matin en a fait venir plus de cinquante. Ils ont été d'ailleurs très actifs toute la journée.






















Un chardonneret, par contre, semble préférer les graines d'échinacées aux autres graines dans les mangeoires


Les mésanges à tête noire faisaient plusieurs allers et retours au plat de vers. Elles en ont gobé au-delà d'une trentaine en moins de 15 minutes. C'est effectivement leur mets de choix.

















Ce matin, les petits Bruants hudsoniens étaient nombreux à chercher leur nourriture. Il a fallu aller enlever les 10cm de neige qui recouvraient les plateaux.




Un Merle d'Amérique fréquente notre pommetier depuis quelques jours. Une fois le pommetier vide, il est fort probable qu'il cherchera un endroit plus propice.
Je n'ai jamais vu de Merle d'Amérique passer l'hiver chez-nous mais je sais pour les avoir vu en début de février qu'on les retrouve dans la région de Montréal tout l'hiver.









samedi 19 novembre 2011

Quelques photos de notre visiteur rare

Ce Pic à ventre roux mâle semble bien apprécier le suif. Il est au jardin ailé depuis le 1 nov et il devient de plus en plus familier au milieu. Nous lui offrons une alimentation variée en espérant qu'il passe l'hiver avec nous.






















Il aime particulièrement arpenter les gros érables à la recherche d'insectes.






Nous lui offrons également du pain d'oiseaux qu'il aime bien, des amandes et des vers de farine dont il raffole. Le pain d'oiseaux lui est offert sur une bûche horizontale où nous avons percé plusieurs trous que nous remplissons. Les amandes et les vers sont déposés dans de petits bocaux. On en aperçoit d'ailleurs un à gauche sur la photo.







Ce sac de gras situé à 15m du sol au sommet d'un gros érable garni de trous de pic est probablement ce qui a attiré son attention la toute première fois. C'est d'ailleurs à cet endroit que nous l'apercevions dans les premiers jours. Petit à petit, il a suivi les allers et venues des Pics mineurs et des Pics chevelus pour se familiariser avec les autres postes d'alimentation installés plus bas.


Un autre aliment qui semble lui plaire est le maïs rond. Il s'empare d'un grain de maïs et va le décortiquer sur une branche puis revient en prendre un autre. Il peut répéter ce manège une diizaine de fois avant de s'envoler vers d'autres arbres à explorer. Gare aux geais qui sont sur sa route. Il les affronte puis les fait déguerpir.

















Un grain de maïs au bec et on v'envole vers une branche pour le déguster.

À date, de nombreux visiteurs sont venus au Jardin ailé dans l'espoir de pouvoir le voir. Heureusement pour eux, ils l'ont tous admiré et personne n'est retourné bredouille. Plusieurs ont même réussi à prendre de superbes photos.

Si le goût vous prend de tenter, vous aussi, votre chance, vous êtes les bienvenus.


vendredi 11 novembre 2011

Site de l'étang Burbank à nouveau piraté

Le site de l'étang Burbank est de nouveau en service. depuis le13 novembre. Vous pouvez prendre connaissance du décompte des oies sur la page d'accueil dans la colonne de gauche. Je ferai encore cette semaine un décompte le 15 et le 18. J'informe également le public que le bloc sanitaire de l'étang Burbank ferme à 17h00 depuis le changement d'heure.

Ce matin à 6h30 on retrouvait environ 65 000 oies. Le nombre est à la baisse mais le spectacle est encore fort intéressant. Mardi dernier, une Oie de Ross et 2 Bernaches de Hutchins ont été aperçues. Elles sont peut-être toujours là car je ne suis pas allé faire de véritables observations depuis. Des observateurs ont notés 16 espèces d'oiseaux dans leur tournée d'observation. Les Harles Couronnés et Grands Harles étaient encore présents ce matin.

Pour le Jardin ailé, le Pic à ventre roux était très présent hier. Nous l'avons vu autant en a.m. qu'en p.m. Il semble vouloir demeurer dans le coin. Si vous passez par l'étang, faites un crochet pour tenter de le voir. Nous sommes à 150m seulement de l'étang.

mardi 8 novembre 2011

Pic à ventre roux



Le Pic à ventre roux est toujours présent au Jardin ailé. Les personnes intéressées à tenter leur chance de le voir doivent monter la rue Lodge et scruter les érables autour de la maison. Il va quotidiennement chercher sa ration de gras dans les paniers accrochés au tronc des érables. Le panier le plus visité à date est celui situé le long de la haie de cèdre en face de la maison à environ 4m du sol. Vous avez peu de chance de l'apercevoir si vous demeurez sur la rue Nicolet. Il faut vraiment se rendre dans la cour de la maison près du garage. Vous pouvez également jeter un coup d'oeil aux deux autres paniers. Il y en a un sur l'érable près des épinettes le long de la cour et un autre dans le haut d'un érable à 15m près du hangar (bâtiment derrière le garage).

dimanche 6 novembre 2011

Un oiseau rare au Jardin ailé

Depuis 5 jours nous avons la visite d'un Pic à ventre roux. J'avais installé, depuis une semaine environ, mes paniers de gras et il semble bien qu'il les a pris en affection. Aujourd'hui, il y allait sans détour. J'ai installé plusieurs de ces contenants à différentes hauteurs variant entre 3m et 15m. Il ne semble pas avoir de préférence pour l'un ou pour l'autre. Il est présentement sur celui à 3m. Ce panier métallique contient du gras animal (suif) obtenu chez un boucher dans un petit abattoir.
Nous avions déjà eu antérieurement en 2004-2005 la visite de cette espèce. Il était demeuré au jardin de novembre à la fin de janvier. Comme un épervier avait élu domicile chez-nous, nous avions pensé qu'il avait fini par tomber sous les griffes de ce dernier car il avait disparu soudainement. Espérons qu'il n'en sera pas ainsi avec celui-ci.

























On voit ici ce pic a un autre plateau situé à 4m du sol. Un Pic chevelu à gauche ne semble pas lui porter trop d'attention.
n J'ai également plusieurs types de bûches verticales et horizontales qui finiront peut-être par le séduire et le rendre "accro" au milieu. Il finira probablement par les découvrir surtout s'il observe les autres pics bien habitués aux vers et pain d'oiseaux.
On voit ici un Pic chevelu en train de se gaver de pain d'oiseaux et dans les 2 contenants je dépose des vers de farine qui disparaissent rapidement dans le gosier de bien des oiseaux.






















Une sitelle a depuis peu découvert le "pot aux roses" pour ne pas dire le "plat aux vers". Mésanges et sitelles font très souvent la navette pour s'emparer de cette source de protéines.


Comme toutes les images qui précèdent, la qualité n'est pas dans les meilleures car elles ont été prises de l'intérieur à travers un thermos triple. De plus, la sitelle se trouve dans la mangeoire à plancher chauffant dont les côtés sont de plexiglas

lundi 31 octobre 2011

Quelques fruits pour l'hiver et quelques conseils

Voici quelques végétaux intéressants pour nos oiseaux d'hiver. Il est temps à l'automne de planifier ses plantations de printemps. Le sorbier est un arbre des plus productif et très visité par les Merles d'Amérique. Il est rare que ses fruits persistent longtemps sur l'arbre car ils sont vite gobés par les oiseaux.



Souvent à l'automne, nous nous empressons de faire le ménage de nos aménagements en rasant tout. Pourquoi ne pas laisser les plantes à graines en place pour l'hiver? Ici, ce sont des échinacées. Leurs graines font le régal de plusieurs espèces d'oiseaux comme les chardonnerets, les bruants, les juncos, les mésanges, etc.
















Voici maintenant un ensemble de plantes qui gardera ses fruits (même en hiver) jusqu'à ce qu'ils soient la proie des oiseaux. Je parle du berberis et du genevrier.





Le viorne trilobé (pimbina) sera probablement comme le vinaigrier d'ailleurs la nourriture de secours pour les oiseaux qui nous arrivent précocement avant la fin de l'hiver.



































Le cotonéaster à haies offre également de nombreux fruits qui persistent également tout l'hiver.

































Finalement mon coup de coeur est incontestablement le pommetier à fruits persistants. Les espèces qui s'en nourrissent sont si nombreuses qu'il est rare de le voir encore bien garni en début de la nouvelle année. Si vous n'avez pas cet arbre et que vous songez à offrir des fruits aux oiseaux pour l'hiver, votre premier choix devrait être un pommetier à fruits persistants. Il y en a plusieurs variétés. Choisissez-en un avec des pommettes très petites car les oiseaux aiment les gober d'une seule bouchée.


























Quelques Conseils:


Nos résidents d'hiver sont déjà parmi nous. Si on veut les fidéliser à notre jardin il faut leur offrir la nourriture appropriée.


-Offrez du millet et de l'alpiste au sol pour les Bruants Hudsonien et les Juncos. Ils sont déjà au Jardin ailé et normalement nous les gardons tout l'hiver.


-Offrez du gras animal pour les sitelles, mésanges, pics et étourneaux. C'est un aliment de choix fournissant beaucoup d'énergie et peu dispendieux. Il est temps de l'installer dans des sacs à oignons ou dans des boites grillagées et de les suspendre. Il ne risque plus de se gâter maintenant.


-Pensez à remplacer vos mangeoires qui s'enneigent facilement par des plateaux couverts.


-Comme la plupart des non-conviés ont migré, il est inutile d'installer des grillages ou des entraves à moins d'y être contraint. Il faut rendre la nourriture le plus accessible possible. Vous serez par contre tenu de garder vos ramasse-graines pour éviter la venue des écureuils et pigeons.

mardi 18 octobre 2011

L'emblème du Jardin ailé très bien représenté

Les merlebleus sont toujours présents au Jardin ailé. Nous en avons dénombré plus d'une vingtaine hier matin. On en voit sur cette photo 13 venant se nourrir dans les plateaux de vers. Ils viennent s'alimenter dès les premières lueurs du jour puis disparaissent pour la journée et ils reviennent vers 17h00. Leur départ doit approcher car le nombre grossit de jour en jour ce qui est un signe de rassemblement pour la migration. Leur visite aussi assidue nous rend pleins d'espoir pour le printemps prochain.



Les geais sont à faire leurs réserves pour l'hiver. Ils engrangent les arachides à la vitesse de l'éclair. Pour réduire le coût, on peut leur offrir du maïs rond et si on veut les voir au travail, rien de mieux que du maïs en épis. Un conseil: il est temps d'aller se procurer ces épis de maïs à bon marché chez les producteurs. Ils se feront un plaisir de vous en vendre une poche pour une dizaine de dollars. Vous aurez ainsi votre provision pour l'année.



Si vous leur offrez la nourriture à volonté, vous verrez leur nombre augmenter et les grains de maïs disparaître à vue d'oeil.








Vous pensez peut-être à fermer votre plan d'eau si ce n'est déjà fait. Pensez à offrir de l'eau car les oiseaux auront perdu leur source d'approvisionnement. Une alternative avant d'installer votre abreuvoir d'hiver est soit un récipient quelconque où l'on peut mettre une roche plate et la couvrir d'environ 1cm pour leur permettre de se baigner.







Ou encore un bain d'oiseaux. J'utilise ces 2 façons car je constate que les oiseaux de mangeoires suspendues comme la mésange, la sitelle, les geais, etc, préfèrent l'abreuvoir sur pied alors que les bruants et Juncos semblent apprécier le récipiend au sol.





dimanche 2 octobre 2011

Toute une réussite


Bonjour à mes lecteurs,
J'ai peu de temps à cause de mon implication dans la préparation de la fête des oiseaux migrateurs qui se déroulera la fin de semaine prochaine à l'étang Burbank de Danville mais je ne pouvais résister à vous montrer ces photos. Absents depuis le 19 août, ils sont revenus depuis 2 jours refaire le plein d'énergie avant d'entreprendre leur migration. Une fin de saison bien réussie et nous sommes comblés.
































mercredi 28 septembre 2011

Fête des oiseaux migrateurs

Comme je suis responsable de la fête des oiseaux migrateurs qui se déroulera à l'étang Burbank de Danville les 8-9 et 10 octobre prochain, j'ai peu de temps à consacrer à mon blog. Soyez rassuré, je reviendrai en force dès l'événement passé.
J'invite donc les gens à venir nous rencontrer et pour en savoir plus, visitez le site web de l'étang Burbank. Le lien est sur mon blog à gauche. Lorsque vous serez sur la page d'accueil, cliquez sur la banière à droite annonçant la fête et ça vous mènera directement à la programmation. Je serai là en permanence les 3 jours et il me fera plaisir de vous rencontrer.

dimanche 14 août 2011

Merlebleus juvéniles autonomes

Comme les grands rassemblements commencent en prévision de la migration, j'ai dû affronter un nombre important de quiscales. J'ai alors sorti mes mangeoires blindées et en quelques jours les non-invités avaient quitté le Jardin Ailé. C'est donc roselins, chardonnerets, Cardinal à poitrine rose, cardinaux rouges, etc. qui ont apprécié ce départ. Ils me le font savoir par leur consommation phénoménale de tournesol . Grâce aux ramasse-graines, je récupère les graines rejetées (et il y en a beaucoup) pour les tourterelles qui resteront avec nous durant la saison hivernale.

On voit ici quelques-unes de mes mangeoires inaccessibles aux gros oiseaux.

Cette photo montre bien l'achalandage des espèces de petite taille. Présentement, l'espèce dominante est le Roselin pourpré. Beaucoup de juvéniles (parfois une cinquantaine) occupent la majorité des mangeoires.






Les petits merlebleus de la 2ième couvée sont maintenant autonomes et ils ont rejoint leurs frères et soeurs de la première couvée. Ils sont parfois jusqu'à 11 sur le fil soutenant les mangeoires attendant que la place se libère sur le plateau à vers pour venir prendre leur part du gâteau. Il n'est pas rare de voir les Bruants familiers, les Bruants chanteurs et les mésanges se partager le plateau.







Il semble y avoir une hiérarchie même dans une famille. Les plus forts semblent se servir en premier et les autres attendent leur tour




Ici certains merlebleus quittent, alors que d'autres s'apprêtent à se nourrir pendant qu'un autre attend son tour sur la grille.












On aperçoit ici 6 petits merlebleus ayant appris rapidement de leurs parents qu'ils devaient entrer dans ce cube grillagé s'ils voulaient atteindre leur nourriture préféré.


Je vous avais parlé dans un message précédent que j'installais à titre d'expérience depuis 2 ans un grillage sous le nid pour prévenir la mortalité des oisillons qui subissent l'attaque des larves au point d'être saignés littéralement par ces sangsues. Eh bien! il semble que ça vaut le coup de poursuivre dans cette direction car voici ce que j'ai constaté.

La journée même du départ de ma dernière nichée de merlebleus, j'ai ouvert le nichoir pour vérifier le nid et sous le grillage. J'ai été surpris de ne retrouver aucune larve entre les brindilles du nid alors qu'il y en avait 8 sous la grille. Deux semblaient avoir séché, 4 ne semblaient plus vivantes et 2 bougeaient encore. Serait-il possible que les larves qui traversent le grillage ne puissent plus remonter pour aller se nourrir sur les oisillons? Je le pense suite à mes constatations. Il y a peut-être plusieurs larves qui ont également quitté le nichoir par les trous d'égouttement car j'en ai déjà dénombré une vingtaine dans un nichoir où elles avaient anéanti la nichée. Dans les années à venir, ce sera peut-être une précaution à prendre pour nos nichoirs car les températures sont de plus en plus chaudes favorisant ainsi l'appariton des larves plus tôt dans les nichoirs.



dimanche 31 juillet 2011

Une dernière tombée de canards exemplaire

Voici la caméra et le micro qui nous a permis de vivre cet événement. Bien entendu vous voyez ici la face cachée de ce système car tout est camouflé de l'autre côté par une demie bûche évidée.




Le 7 juillet dernier avait lieu au Jardin Ailé la 4 ième et dernière tombée de canards. Voici donc








le récit de cette nichée avec un résultat dépassant toutes nos attentes.








Par cette photo, on peut juger de la hauteur du nid. Il fallait pour l'atteindre, lever la pelle du tracteur au maximum (11') et déposer dans cette dernière l'échelle de 30 pieds étirée à sa pleine longueur.






Pour déterminer le moment où la famille quittera le nid, il fallait donc installer une caméra pour connaître le moment de l'éclosion. Je vous avais d'ailleurs expliqué dans un message précédent comment j'arrivais à déterminer le moment où la femelle quittait le nid, pour aller installer cette caméra.




La seconde photo montre l'installation de la caméra. Je suis sur le dernier barreau de l'échelle à plus de 40 pieds de hauteur.














Ici la caméra nous fait voir sur moniteur la femelle avec un petit












La femelle vient de quitter pour aller manger à l'étang Burbank, soit environ 20 heures après la première éclosion. Elle s'absentera environ une heure. On aperçoit nettement les 7 canetons et un oeuf non éclos.
















Il était temps de préparer notre cachette pour mettre sur pellicules l'événement si attendu. Après avoir ouvert la porte du garage, je tends un rideau et je pratique plusieurs ouvertures pour les caméras vidéos et les appareils photos. Une caméra vidéo prendra le haut de l'arbre, l'autre le bas et une dernière prendra un plan d'ensemble. Mon ami André prendra également place derrière le rideau avec sa caméra vidéo professionnelle et moi avec ma canon 40D. Finalement mon épouse aura également son ouverture. Quant à mon ami Serge, il est bien caché dans sa tente de camouflage avec ses 2 enfants qui auront la chance peut-être de vivre un moment unique dans leur vie.












Comme nous avions eu une mauvaise expérience avec les corneilles et nos petits canards branchus il y a quelques jours, j'ai décidé d'installer très tôt le matin avant le départ de la nichée plusieurs épouvantails dissimulés un peu partout dans mon érablière. Il fallait les placer à des endroits peu visible du nid du Grand Harle pour ne pas effaroucher la femelle. Ici on voit un des épouvantails à travers les branches





La femelle sort du nid pour inspecter les alentours et donner le feu vert à sa marmaille. Son jacassement devient intense et fort. Par la caméra on peut voir les canetons s'énerver et tenter de rejoindre leur mère. On sait que le moment est imminent et que toute la famille se retrouvera au sol dans les prochaines minutes. Il faut avoir le doigt sur le piton comme on dit.













Le premier petit se présente au côté de la mère et sur les cris répétés de la femelle, il s'élancera dans le vide quelques secondes plus tard.

























Voilà. Il est temps d'affronter l'avenir et dès le départ une épreuve brutale ce saut de plus de 13m.















Même s'ils n'ont pas de plumes, les moignons sont bien ouverts pour tenter d'amortir la chute. Ils auront peu d'effet car lorsqu'ils touchent le sol, l'atterrissage n'est guère mieux que celui d'une pomme tombant de l'arbre.












Toute la marmaille est maintenant prête pour la grande marche vers l'étang Burbank. La mère rassemble ses 7 petits et pour se soustraire au clics répétés des appareils photos, entre dans le hangar tout prêt et va sortir de l'autre côté où une haie de cèdre leur sert de tremplin vers la rangée de conifères tout près. C'est à ce moment qu'on les perd de vue. Mes mannequins semblent avoir fait leur travail car aucune corneille ne s'est présentée dans le voisinage.






André part pour l'étang en espérant faire quelques prises lorsqu'ils traverseront la route. Malheureusement, il arrive trop tard. La femelle a conduit en moins de 10 minutes tous ses oisllons en lieu sûr . Il ne peut que les voir s'éloigner rapidement de la rive pour gagner le large et aller se réfugier dans les roseaux au fond de l'étang.








Pour moi, cette dernière tombée clôturait bien la saison et j'en garderai un excellent souvenir. Je constate à nouveau que la femelle harle a une forte autorité sur ses rejetons. Ils la suivent de près et lui obéissent religieusement. Jamais elle ne les abandonne. Il semble bien qu'elle serait prête à affronter tout danger pour sauver ses petits.