Le printemps est-il arrivé?

     Si on regarde la cour du "Jardin ailé" ce matin, on se croirait à la fin de mars. La température de -16 degrés celsius est là, par contre, pour nous rappeler qu'il faut encore patienter pour le retour des migrateurs mais avec le redoux que nous avons subi dernièrement, le nombre de Bruants hudsoniens et Juncos ardoisés a presque  doublé. Serait-ce un signe que le printemps approche et que ces derniers penseraient à remonter vers le nord?

 

   Chez-nous, du moins, on se prépare à la venue de nos habitués. Il est temps  de vérifier l'état de nos nichoirs et possiblement d'en construire de nouveaux.  Par le passé, j'ai observé qu'un nichoir neuf est très souvent le favori et c'est la raison pour laquelle j'en remplace un certain nombre parmi la soixantaine de nichoirs que je mets à la disposition des oiseaux.

     

À gauche, je suis à la fabrication de toit de nichoirs car il faut souvent les renouveler. À droite, c'est un double fond pour le nichoir à mésange que je suis à tailler.

                                                                                            

     Il faut également songer à renouveler la provision de gras, car il est probable que les oiseaux s'en nourriront encore pour les 2 prochains mois.

     Depuis quelques jours, j'entends souvent le cri territorial de certains oiseaux. C'est le cas de la Mésange bicolore, de la Mésange à tête noire, de la Sitelle à poitrine blanche et du Pic chevelu. J'ai remarqué également que certains Geais bleus se tiennent par deux alors qu'ils ne se toléraient pas il y a un mois. Serait-ce un signe que le printemps approche?

Deux Geais bleus qui ont l'air de bien s'entendre.  

Les  Durbecs sont toujours présents et il semble faire bon ménage avec les Sizerins flammés, très nombreux d'ailleurs.   

Les sizerins semblent davantage apprécier le chardon  sur un plateau qu'à la mangeoire suspendue.

Un petit Sizerin flammé pas très nerveux parmi cette horde de touterelles. Un vrai repas pour l'épervier!!! Elles sont quand même un peu protégées puisque le plateau est entre 2 clôtures carrelées.

Très patient,  cet épervier a attendu une fausse manoeuvre de cette tourterelle pour la saisir. Malheureusement pour elle, la quête de nourriture sous la mangeoire à tournesol lui assurait beaucoup moins de protection. "Ça colle au bec ces plumes!!!!"

Une mésange qui s'alimente de vers touche beaucoup moins notre fibre sensible qu'un épervier s'attaquant à un oiseau.