mardi 18 novembre 2014

Des graines qui valent leur pesant d'or

Depuis deux jours, les chardonnerets nous sont revenus en force. Près d'une cinquantaine viennent picorer parmi les graines récupérées l'été dernier de nos ramasse-graines. Même si nous leur offrons des graines toutes fraiches dans nos mangeoires suspendues, ils préfèrent de beaucoup s'alimenter parmi ce tournesol récupéré que nous étalons sur des plateaux. Faut dire que les plateaux ont toujours eu la préférence des oiseaux également. Depuis le début de septembre, les oiseaux ont consommé à peine 10% de graines fraiches alors que 90% de leur alimentation provenait de ces résidus. Même si la fonction première du ramasse-graines est de prévenir les problèmes avec les non conviés, il n'est pas négligeable de penser à l'économie que l'on fait à récupérer ces graines.

Chardonnerets dans ces résidus de graines
 

                                          Qui pourrait penser que ces graines ont été rejetées l'été dernier?

Les chardonnerets ne sont pas les seuls à visiter ces plateaux. Sitelles, Bruants hudsoniens, Bruants à gorge blanche, juncos, mésanges, Cardinaux rouges, geais, tourterelles, pics, etc. fréquentent assidûment ces postes d'alimentation.








Sitelle à poitrine blanche
à la recherche d'une graine
pouvant l'intéresser














Bruant hudsonien à la recherche de fragments de tournesol ou de graines de millet ou alpiste que j'incorpore l'hiver expressément pour eux et les juncos.


                                                                             


 Notre petit Troglodyte de Caroline est toujours avec nous. Ce sont cependant le gras et les vers de farine qui l'attirent. Il est au Jardin ailé depuis plus de 2 mois et avec la première neige, il se présente plusieurs fois par jour à son plat d'alimentation.

Troglodyte photographié de l'intérieur
 
 
Note:
 La présence de sizerins n'a pas encore été noté chez nous mais nous devrions voir leur apparition très bientôt. Si le tout se passe comme par les années passées, ils devraient éclipser la majorité des chardonnerets dès que leur nombre deviendra important. Nous croyons que ce sera une année à sizerins puisqu'ils étaient absents l'an dernier et leur visite se concrétise normalement aux deux ans.


3 commentaires:

Unknown a dit...

C'est sans doute comme du bon vin, s'il vieillit bien, il est meilleur.

Stéphane a dit...

Bonjour M.Lacroix,

J'aimerais en savoir plus sur ce que vous rapportez ici et sur les forum "Oiseaux du Québec" lorsque vous dites que lors de l'arrivée des Sizerins, ces derniers prennent la place des Chardonnerets?
Est-ce que les Chardonnerets migrent alors vers le sud ou bien restent quand-même ici sans dorénavant oser fréquenter les mangeoires à cause de la présence des Sizerins?
Comme plusieurs, mes mangeoires sont prisent d'assaut ces jours ci par de nombreux Chardonnerets et je trouverais dommage que ces derniers se fassent "tasser" par les Sizerins(même si j'ai hâte de les voir).
En faits, y a t-il un moyen de les garder tous?

Merci de votre temps

Gilles Lacroix a dit...

Je ne suis pas certain, Réjean, que c'est le vieillissement qui est en cause hi! hi! Je pense que c'est davantage le type de mangeoire (ici des plateaux) qu'ils affectionnent particulièrement.

Stéphane, j'ai constaté depuis longtemps que chardonnerets et sizerins ne partageaient pas facilement les mêmes mangeoires et les mêmes espaces. Il y demeurent toujours quelques chardonnerets mais leur nombre baisse drastiquement lorsque la quantité de sizerins devient imposante. Pourquoi? Je l'ignore mais ce fait s'est toujours réalisé au Jardin ailé. Où vont les chardonnerets? Encore une bonne question. Je suis à penser qu'ils vont aux endroits où le va et vient aux mangeoires est moins incessant. Comme les sizerins quittent en masse fréquemment les mangeoires pour y revenir presque aussitôt, les chardonnerets ne se sentent peut-être pas à l'aise avec ce type de fausses alertes trop fréquentes.
Comme les sizerins préfèrent le chardon et les chardonnerets aiment bien le tournesol, il est possible d'installer 2 postes d'alimentation assez éloignés l'un de l'autre; l'un avec du tournesol et l'autre avec du chardon. On parvient ainsi à isoler relativement bien les 2 espèces et ainsi garder un certain nombre de chardonnerets mais jamais en grand nombre, du moins chez-nous, pour cette dernière espèce.