La neige et le froid aidant, nous voyons la faune ailé repeupler graduellement
le Jardin Ailé. Bien entendu, ce n'est pas encore l'abondance mais aujourd'hui, nous avons enregistré 13 espèces et hier nous avons eu la visite du Grand pic.
Les mangeoires les plus populaires sont comme toujours les plateaux. De nombreuses tourterelles, juncos, Geais bleus et Bruants hudsoniens les ont envahis à tour de rôle.
Un aliment qu'il ne faut pas négliger est le gras animal. Les pics, sitelles, mésanges, grimpereaux, geais et étourneaux en raffolent. Par grands froids c'est souvent la meilleure source d'énergie pour eux.
Même les corneilles viennent chercher leur part. Je me dois de les restreindre à un seul poste d'alimentation pour que les espèces plus petites puissent se nourrir de suif sur d'autres boites grillagées. C'est au fort d'une rafale de neige que j'ai pu capter cette scène. La photo n'est pas merveilleuse mais la corneille est l'oiseau le plus méfiant que je connaisse. Au moindre mouvement dans la fenêtre et elle s'envole. Celle-ci, probablement trop occupée à se nourrir ne s'est pas aperçu du photographe le temps d'un seul cliché.
Par contre, d'autres oiseaux sont beaucoup plus fanfarons et n'hésitent pas à se coller à la fenêtre pour prendre leur repas. Il vient un temps où l'espace de la fenêtre seulement nous sépare. Vous pouvez observer le filet de protection sur la photo qui suit. Il fait un excellent travail contre les collisions des oiseaux.
Les sitelles et les mésanges ont quant à elles leurs mangeoires bien protégées par un cube grillagé car à l'intérieur de celui-ci elles retrouvent leur caviar: les vers de farine. Encore là je ne gagnerais pas un concours avec cette photo. Je vous la présente simplement pour vous montrer le montage.
Conseil:
Les magasins nous offrent de nombreux mélanges dans lesquels un bon nombre de graines sont boudées par les oiseaux. Faites donc votre propre mélange avec du tournesol noir, du millet blanc, de l'alpiste, quelques arachides, un peu de chardon et un peu de maïs concassé. Vous aurez peu de perte et le coût de revient sera de beaucoup diminué. De plus, vous aurez moins de chance d'attirer certains indésirables comme les pigeons.
5 commentaires:
Bonjour M.Lacroix,
Très agréables d'avoir des nouvelles du jardin ailées et de profitées de votre expertise et judicieux conseils.
Pensez-vous qu'il va y avoir des tarins et sizerins en bonne quantité cette année.
Très heureux d'avoir réussi à vous serrer la main au CongrèsQO17.
Pourquoi est-il moins pire de les nourrir depuis août? J'ai 8 tourterelles qui ont élu domicile chez nous et j'avais un peu peur pour les autres oiseaux.
Pour répondre à Stéphane, nous devrions voir des sizerins cette année. Normalement ils se présentent au 2 ans et ils étaient absents l'an dernier. On espère donc les voir cette année. Moi aussi j'ai été heureux de te rencontrer.
Louise, la maladie qui s'était déclarée à l'été dernier se propageait grâce à l'humidité et à la chaleur qu'on a vécu en aout et septembre. Les oiseaux se transmettaient cette maladie particulièrement aux postes d'alimentation à cause de leur proximité. Par contre, avec les gels et le froid, cette bactérie ne se multiplie pas et les dangers de transmission d'un oiseau à un autre sont pratiquement nul. Il ne faut pas négliger la propreté à nos mangeoires même en hiver mais lorsqu'on a moins d'humidité et de chaleur, on diminue les risques de maladies.
Bonjour M. Lacroix,
Je suis très heureux de vous voir de retour à votre blog.
Les nouvelles du jardin ailé sont toujours appréciées autant que vos judicieux conseils.
J'espère aussi voir les sizerins cet hiver puisqu'ils nous ont fait faux bonds l'année dernière.
De plus, comme je prendrai ma retraite la semaine prochaine, j'aurai alors enfin tout le temps de m'occuper des mangeoires et d'observer les oiseaux enfin, de m'investir là-dedans comme je désirais le faire depuis longtemps.
Bonne hiver!
Stef
Merci Stef et bon hiver à toi également
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