mardi 21 octobre 2014

Les feuilles: un trésor pour les plantes et les oiseaux


Les plantes sont une part importante d'un jardin d'oiseaux. Pour leur développement, elles ont besoin régulièrement d'un apport d'engrais. Le compost peut palier avantageusement aux besoins des végétaux tout en permettant une économie substantielle. Il apporte les éléments nutritifs tout en fournissant l'humus pour retenir l'humidité. Depuis de nombreuses années, je composte la plupart de mes feuilles et celles de mes voisins. Le produit qui en découle est digne des meilleures sacs de terreau vendus en magasin.

On peut également déposer dès l'automne une quantité de feuilles déchiquetées au pied de certains arbustes. Elles garderont l'humidité, élimineront la tâche du désherbage et permettront aux oiseaux de fureter parmi elles pour dénicher quelques insectes. C'est d'ailleurs un endroit merveilleux pour y étendre quelques grains de maïs que le Moqueur roux se plaira à trouver.






Ce qui en reste des feuilles de l'année précédente au pied de mes arbustes









Annuellement, je dépose une nouvelle couche de feuilles mortes au pied de mes arbustes







 
 
 
 
 
 
 
Moqueur roux retournant les feuilles mortes pour y trouver le maïs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fabrication de compost

Ma façon de faire

-    À l’automne, j’accumule en tas une certaine partie des feuilles ramassées sur notre pelouse ainsi que toutes celles de trois voisins. Le volume devient vite imposant et pour le diminuer  je dois le compacter.

-    J’y ajoute l’été suivant tous les déchets de notre jardin et le gazon coupé de nos voisins. Le nôtre demeure sur le terrain.

 

             
Compaction des feuilles mortes déchiquetées     
Feuilles et résidus de jardin et de pelouse

 

-    Avant d’entreprendre une nouvelle saison automnale, je transporte à l’aide de mon tracteur le tas à un autre endroit libérant ainsi la place pour les feuilles de l’année. Ce déplacement me permet également de remuer et mélanger le tout pour une première fois.

-    Je laisse s’écouler une deuxième année avant de transporter pour une dernière fois ce tas à un troisième lieu.

 

                             

Déchets  végétaux en décomposition avancée
après une année            
Terreau obtenu après deux années

 

-    C’est au cours de la troisième année que j’utilise ce terreau pour amender le sol et apporter aux plantes les éléments nécessaires à leur bonne croissance. Ne visant pas une décomposition rapide, le temps fait son œuvre et  une rotation triennale me permet d’éliminer bien des remuages.

 

                                 

Terreau prêt à servir                                 
Terreau étendu sur une plate-bande

 
- Je fais toujours l’épandage du compost à l’automne pour deux raisons. Au printemps, plusieurs plantes font poindre leurs jeunes pousses fragiles dès que le sol se découvre et parfois même avant la disparition complète de la neige. Les couvrir de terreau risquerait de les briser ou de les faire mourir par asphyxie. De plus, le compost dégèle très lentement et il est presque impossible de pouvoir l’utiliser avant le mois de mai. À ce moment, plusieurs vivaces sont déjà très développées et l’apport de compost devient difficile.
 
Conseils:
- Évitez de brûler vos feuilles.
- Si vous avez l'espace nécessaire, compostez vos feuilles ou étendez-les au pied des arbustes.
 
Il est temps:
- Présentez vos premiers sacs de gras aux oiseaux. Les températures fraîches le conserveront et les oiseaux s'habitueront à y venir.
- Augmentez vos plateaux. Les non conviés ont pour la plupart migré et nos hivernants apprécient davantage ce type de mangeoire.
- Si vous désirez voir les juncos et les Bruants hudsoniens passer l'hiver avec vous, il est temps de leur fournir abondamment du millet et de l'alpiste dans des mangeoires de sol.

2 commentaires:

Stéphane a dit...

Désolé si mon message est sans rapport avec le sujet mais je voulais simplement profiter de l'occasion pour vous remercier de votre participation à l'excellent reportage de La Semaine Verte sur la migration des oies blanches. C'était vraiment intéressant et que dire des superbes images des oies blanches illuminées par la lumière des serres... Tout simplement féérique!!!

Encore Merci!

Gilles Lacroix a dit...

Stéphane,
J'ai eu bien du plaisir à réaliser ce reportage avec l'équipe de Radio-Canada. Le réalisateur croyait que les oies lumineuses à l'étang Burbank étaient du folklore mais il a bien réalisé la vérité de ce que j'avançais lorsque je parlais d'un spectacle hors de l'ordinaire qui se déroulait chez-nous. Nous avons été très chanceux d'en voir autant ce soir là.

Merci pour ton commentaire.