jeudi 9 octobre 2014

Octobre, le mois des migtateurs et des surprises

             Bruant à gorge blanche s’alimentant de millet et d’alpiste près du petit ruisseau
 

 Bien que la migration commence chez nous en septembre, c’est  en octobre que nous assistons plus particulièrement à l’arrivée massive de nombreux migrateurs. Il n’est pas rare de voir des douzaines de Juncos ardoisés, de Bruants à gorge blanche, de Bruants hudsoniens, ou autres fureter dans les moindres recoins du jardin à la recherche de graines tombées au sol.   Je sais très bien qu’on n’arrête pas la migration et que la majorité d’entre eux ne sont de passage que pour quelques semaines mais le fait de bien les nourrir quotidiennement me permet à chaque année de jouir de leur présence et d’en inciter quelques-uns à passer l’hiver au "Jardin ailé".
 
 
 
 
 
 

Gros-becs errants et Juncos ardoisés s’alimentant sur un plateau grillagé
Juncos ardoisés  et Bruants à gorge blanche à la recherche de graines tombées du plateau
 

 
 
  C’est également une période où les fruits et les graines de plusieurs plantes, rendus à maturité, subissent l’assaut de nombreux passereaux et disparaissent dans le gosier de ces affamés qui n’ont que pour but de se gaver pour augmenter leur apport de gras afin de continuer leur migration. Comme nous avons favorisé dans notre aménagement une grande variété de végétaux pour leurs fruits ou leurs graines, il est fréquent de voir s’abattre sur eux des régiments de volatiles qui accaparent toute leur production en une seule journée. Il n’est pas rare de relever plus de vingt espèces d’oiseaux au fort de la migration. Il est fascinant de les voir s’adapter à ce que la nature leur offre.
    En début d’été, les nichées sont nombreuses et les oisillons consomment une quantité phénoménale d’insectes. Comme le nombre de ces derniers est à son apogée, parents et petits en font leur principale source de nourriture. Puis graduellement le régime alimentaire de bon nombre d’entre eux se transformera  au rythme du développement de la végétation pour devenir frugivore ou granivore. Toutefois, indépendamment de la catégorie à laquelle ils appartiennent, la plupart des espèces mettront à leur menu, en certaines occasions, insectes, ou fruits ou graines.
 
                  Chardonnerets jaunes décortiquant des graines d'échinacées     
 
Note:
Lorsque vous faites le ménage d'automne dans vos plates-bandes évitez de couper les plantes qui portent des fruits ou des graines. Elles sont une source importante de nourriture  pour les oiseaux qui demeurent avec nous l'hiver.

6 commentaires:

Anonyme a dit...

Très intéressant.

Gilles Lacroix a dit...

Merci pour avoir émis votre commentaire

Stéphane a dit...

Bonjour M.Lacroix

Merci pour votre blog que je suis assidûment.

Chez moi dans les Basses-Laurentides nous observons en ce moment sensiblement les même oiseaux mais depuis le début octobre, ceux que nous observons en grand nombre sont les Bruant à Couronne Blanche.
Nous avons peut-être aussi des Hudsonien que je méprends avec les Familiers. Je vais vérifier.

Gilles Lacroix a dit...

Il est facile de déterminer si nous avons affaire à un Bruant familier ou un Bruant hudsonien. Le Bruant hudsonien a un point noir sur la poitrine et non le familier. De plus, le Bruant hudsonien a la mandibule supérieure foncée et celle inférieures jaunâtre. C'est très évident la différence de couleur des deux mandibules.

Merci d'être passé

Stéphane a dit...

Bonjour M.Lacroix

J'ai finalement pu observer mon premier Bruant Hudsonien ce matin aux mangeoires.
Effectivement, quand on en voit un, il est assez différent du Bruant Familier. je le trouve généralement plus pâle et plus gros. Et en effet, son bec bicolore ne trompe pas.
C'est un très bel oiseau.

Merci pour les renseignements.

Gilles Lacroix a dit...

Stéphane,
Si tu leur offres du millet et de l'alpiste, tu as de bonnes chances d'en garder un certain nombre tout l'hiver ainsi que des juncos.