lundi 9 mai 2022

Un espoir comblé

Nous n'avions jamais pensé obtenir un tel résultat en si peu de temps lorsque nous avons débuté notre jardin d'oiseaux en 2020. À notre arrivée on pouvait apercevoir occasionnellement quelques oiseaux dans les fardoches de notre talus à l'arrière de notre maison. Nous avons donc entrepris de modifier radicalement notre   terrain au niveau de la végétation. Nous avons déjà une quarantaine d'essences d'arbustes et plantes, pouvant attirer les oiseaux, plantés depuis 2 ans et le résultat est époustouflant. Les moments sont maintenant rares où on n'aperçoit pas de volatils dans notre jardin. Ils sont dans nos arbustes, nos mangeoires, nos nichoirs et surtout notre petit ruisseau.

Voici une belle surprise cette année. Un couple d'hirondelles a élu domicile dans un de nos nichoirs; un espoir bien comblé.



De plus un couple de mésange a également opté pour un nichoir tout près de son lieu d'approvisionnement en poil de chien qu'on lui a fourni dans un présentoir.


Pour couronner le tout, l'oriole est devenu accroc à la gelée de pomme et revient au présentoir plusieurs fois par jour.



Puis le Cardinal à poitrine rose est a nouveau de retour puisque nous avions pu l'attirer l'an dernier à nos mangeoires.


Pour compléter nos nouveaux arrivants le colibri vient de se présenter il y a quelques heures.

Dans nos registres, nous avons noté la 81ième espèce il y a quelques jours avec le Dindon sauvage.

dimanche 27 mars 2022

Le retour

 A- Le retour des migrateurs

    Depuis quelques jours de nombreux migrateurs ont fait leur apparition. L'achalandage à nos mangeoires se maintient mais les espèces changent. Les oiseaux du nord comme les sizerins sont partis depuis une semaine et les tarins ont passablement diminué alors que les Roselins pourprés ont pris la relève. Présentement, se sont les chardonnerets qui dominent. Leur nombre doit approcher la centaine. Nous avons eu la visite il y a quelques semaines des Durbecs des sapins. Ils nous ont gratifiés de leur présence que quelques jours seulement mais nous avons apprécié leur visite. Une coche de plus pour notre jardin.


Durbec sur un plateau


     Quant aux nouveaux migrateurs, les Merles d'Amérique se sont pointés dès les premiers jours du printemps et ils affectionnent particulièrement nos pommetiers et nos vinaigriers. Heureusement pour eux, les étourneaux ont davantage concentré leur alimentation sur le gras laissant ainsi une disponibilité plus grande de graines de vinaigrier pour les merles.


Merle d'Amérique sur un fuseau de vinaigrier



Merle d'Amérique dans un de nos pommetiers

Puis ce fut au tour du Bruant chanteur de se pointer le nez et aujourd'hui, nous avons été envahi par une horde de quiscales. Heureusement qu'ils sont demeurés au sol mais leur venue m'indique qu'il est temps de retirer mes plateaux et d'ajouter les grilles à mes mangeoires. Je ne suis pas très chaud à les voir s'établir dans notre jardin et je suis convaincu que nos voisins n'apprécieraient pas leur présence autour de leur piscine. Je sais que sans nourriture accessible ils iront chercher ailleurs. C'est ce qu'ils ont toujours fait par le passé.


Quiscale bronzé se nourrissant de graines de tournesol tombés au sol.


B- Retour à ma culture de vers

     Lors de mon départ du ''Jardin ailé'' à Danville, j'avais dû abandonner ma culture de vers. La vente de notre propriété, le déménagement et le réaménagement dans une nouvelle maison occupaient tout mon temps.  De plus, les oiseaux n'étaient pas au rendez-vous puisque le déménagement à notre nouvelle propriété s'est fait graduellement sur une période de 6 mois.

     Le déménagement complété, nous avons entrepris la réalisation d'un nouveau jardin d'oiseaux qui a rapidement intéressé nos petits amis.  Vu le succès  que j'avais obtenu avec les vers de farine pour fidéliser les oiseaux à notre ancien jardin, j'ai donc pensé que le résultat serait semblable pour notre nouveau milieu. J'ai donc repris l'élevage des vers de farine et depuis un mois, la production est suffisante pour en mettre 60 par jour à la disposition des oiseaux. Je vous présente donc cet élevage.

    Qui dit nouveau départ, dit également nouvelles conditions. J'avais à mon ancienne demeure un appartement qu'on appelait la chambre des fournaises qui se maintenait à une température d'environ 25 à 28 degré celsius puisque mon principal chauffage était une fournaise à bois. Il n'était donc pas dans mon intention de chauffer à l'électricité tout un appartement à cette température dans notre nouvelle maison. J'ai donc réalisé un incubateur de vers à farine que je vous présente.


J'ai utilisé une armoire métallique que j'ai tout simplement élargie avec des planches de pin de façon à pouvoir y placer 2 rangées de bacs par étage. Ainsi, je peux facilement y mettre une vingtaine de chaudières à des conditions optimales (28 degrés celsius) de température pour un élevage rapide. J'ai démarré mon élevage avec 100 petits vers le 28 novembre 2021 et présentement j'ai déjà plusieurs chaudières qui renferment des nymphes, des ténébrions et des petits vers de farine. Lorsque les vers sont suffisamment gros, je les retire avec un sas pour les placer dans un récipient où il sera facile de les prendre pour les donner aux oiseaux.

Dans cette armoire, j'ai inclus un thermostat, un thermomètre et une petite chaufferette installée sur l'étage du bas. Mes tablettes ont été conçues pour laisser la chaleur se propager à tous les étages. Une fois ajustée, la température demeure très stable.

J'ai fermé cette armoire avec 2 portes de douche que j'avais récupéré à une vente de garage.


Voici une des chaudières avec des nymphes


Maintenant en voici une avec les coléoptères


Pour les vers prêts à donner aux oiseaux, j'utilise les 2 parties d'une rôtissoire. Comme  j'avais trouvé un tapis chauffant de lit d'eau j'ai déposé ces 2 récipients sur ce tapis pour maintenir la chaleur du substrat à une température de 25 degrés celsius. Ainsi les vers adultes peuvent continuer à se développer et pour certains à se transformer en nymphes. Une fois pas semaine, j'utilise un tamis à grosses mailles pour retirer les nymphes et les placer dans l'incubateur. 

Voici mon tapis et les récipients.



Note: Lorsqu'on fait un élevage à grande échelle, il faut éviter de surmultiplier les étapes car chacune d'elles prend un certain temps et il faut accorder le minimum de temps pour ne pas que ça devienne fastidieux. Pour ma part, je visite mes bacs une fois semaine et je ne prends guère plus de 20 minutes par semaine à date avec le nombre de bacs que j'ai en service. Dans mon élevage à Danville, je faisais la tournée de mes 40 bacs en une heure et annuellement je récoltais plus de 2 millions de vers.

 Bien entendu, mes premiers clients ont été les Mésanges à tête noire et les Mésanges bicolores. Elles ont appris à se présenter lorsque je siffle pour les avertir que le repas est servi. En moins de 10 minutes les 60 vers sont habituellement gobés. En été, lorsque ma production sera plus abondante, je compte bien en offrir près d'un millier par jour.

Une Mésange à tête noire au plat de vers.


Une Mésange bicolore


Informations:

    Si vous utilisez les petits silos en plastique il est possible que vous rencontriez le même problème que moi. Comme toutes mes mangeoires sont munies d'un ramasse-graines, le perchoir du bas de ce silo où est accroché mon ramasse-graines cède souvent. Je préfère faire une réparation pour éviter de m'en débarrasser.  Voici comment j'effectue la réparation.

   Je perce 2 trous sur chaque partie de la mangeoire dans le fond près de la partie qui a lâchée.



Puis je passe un fil de cuivre dans ces 2 trous


    Finalement j'installe le perchoir en torsadant les 2 brins de fil. J'utilise des fils de cuivre récupérés dans de vieux moteurs défectueux. Ce fil est très maniable et non corrosif.  

     Il est facile de retirer le fil de cuivre d'un stator de moteur. 

 



Voici le résultat final. Ainsi réparé, ce perchoir devient bien plus solide que son installation originale.

   


   Le printemps est à nos portes et les migrateurs arrivent. Donc il est peut-être le temps de modifier vos mangeoires en les grillageant et d'enlever les plateaux qui attireront les oiseaux indésirables.

Bon printemps à tous

dimanche 20 février 2022

Horde de tarins, sizerins et chardonnerets.

 Depuis 2 jours, un important groupe de Sizerins flammés et Tarins des pins sont venus se mêler aux quelques 100 chardonnerets qui visitent quotidiennement nos mangeoires cet hiver. Ces trois espèces à elles seule représentent au moins 200 individus. Les graines baissent à vue d'oeil et il faut réapprovisionner toutes les mangeoires régulièrement. Le chardon est devenu la graine la plus prisée suivi du tournesol et des arachides.

les plateaux et les mangeoires suspendues ne suffisent plus. Ils visitent maintenant le sol où je jette  les résidus de mes plateaux. Je vous avoue qu'aucune graine n'est perdue.


Une belle brochette de ces petits volatiles sur ce silo à chardon. Tarins, sizerins et chardonnerets se chamaillent pour obtenir un perchoir.



Parmi mes fidèles petits amis cet hiver, j'ai toujours les Mésanges à tête noire, les Mésanges bicolores, les sitelles à poitrine blanche, quelques Roselins pourprés, les juncos ardoisés, les Pics mineurs, les Pics chevelus, les tourterelles tristes et les Cardinals rouges. À l'occasion, un Épervier brun vient faire son tour ce qui fait que les oiseaux viennent plus rares pour quelques jours mais dès que ce rapace va quérir sa pitance ailleurs, les oiseaux reviennent en grand nombre.


Bonne fin d'hiver à tous

lundi 24 janvier 2022

Ils sont partis mais d'autres sont arrivés

 Le Bruant à gorge blanche et le Moqueur chat n'ont pas franchi l'année 2022. La dernière journée que nous les avons aperçus sont le 30 décembre 2020. J'ignore ce qui leur est arrivé. Ils semblaient pourtant très en forme et se nourrissaient fréquemment dans la journée. Les froids extrêmes ont-ils eu raison d'eux? Ont-ils changé d'endroit? Ou encore, ont-ils tombé sous les serres d'un rapace? Cette dernière hypothèse est bien possible car durant les deux premières semaines de janvier, un épervier est venu régulièrement visiter nos postes d'alimentation. Comme nous n'avions pratiquement plus d'oiseaux à nos mangeoires, nous avons cherché le coupable pour le dénicher dans un bosquet tout près. Il passait une partie de l'avant-midi à faire du va et vient de son perchoir aux mangeoires. Il est donc évident que les oiseaux ont fini par se méfier de sa présence et graduellement ils ont abandonné notre jardin. 



N'ayant plus de proie, il a fini par quitter le milieu. 

Graduellement les oiseaux sont revenus et présentement nous notons entre 12 à 15 espèces par jour. Ce sont les chardonnerets qui remportent la palme. Ils sont au-delà d'une centaine. Pour la première fois hier un Sizerin flammé était parmi eux et la semaine dernière c'était un Roselin pourpré.  Je ne m'attends pas à voir venir beaucoup de sizerins puisqu'ils étaient très nombreux l'an dernier et normalement c'est aux deux ans qu'ils sont très nombreux. Donc cet hiver je m'attendais à voir beaucoup de chardonnerets et peu de sizerins et c'est exactement le portrait qui se déroule présentement. Il est fort probable que nous vivrons l'inverse l'hiver prochain.

Voici un de mes postes d'alimentation. Il est constitué de 2 plateaux sur pieds et 3 suspendus,  2 silos à chardon suspendus,  4 mangeoires à tournesol dont une grillagée, un poste de gras et 2 mangeoires fermée de 3 côtés. Deux mangeoires aux sol pour le millet et l'alpiste complètent le tout. Toutes ces mangeoires sont à proximité de bosquets où de perches que j'ai ajoutés. Par les années passées, le chardon était boudé par les chardonnerets mais cette année c'est tout le contraire.  


 Vous avez ci-haut une vue d'ensemble de notre poste d'alimentation. On peut apercevoir une rangée d'épinettes à l'arrière sur le palier. Elles ont été plantés le printemps dernier car nous sommes à aménager notre nouveau jardin d'oiseaux et les conifères sont essentiels dans un jardin d'oiseaux. La majorité des arbustes derrière les mangeoires, au bas et dans la côte, sont des plantes à fruits que nous avons plantés ou que les oiseaux ont bien voulu semer. C'est devenu un milieu très fréquenté durant les 4 saisons.




Les plateaux sont toujours très appréciés des oiseaux. Ils sont en fait accessibles à toutes les espèces et il est rare de les voir sans volatiles. Les chardonnerets, les juncos et les tourterelles les visitent toujours bien avant les autres mangeoires.



Informations:

- En hiver, les oiseaux dépensent beaucoup d'énergie pour lutte contre le froid. Il est bon de penser à leur offrir des aliments
riches en énergie. Je vous présente un de mes plateaux réservé aux petits oiseaux et qui ont la particularité d'offrir une panoplie d'aliments prisés des oiseaux comme les mésanges, sitelles, pic mineurs, chardonnerets et juncos. 



Voici la liste des ingrédients: Pain d'oiseaux dans le bloc de bois, morceaux de gras, arachides en morceaux, tournesol décortiqués, maïs cassé fin, tournesol noir et amandes de noix. 

Notes:

- Si vous offrez des arachides, les petits oiseaux ont plus d'attrait pour les demies arachides que celles rondes. Je les achète d'une meunerie au 50 livres. Donc bien vérifier qu'elles sont bien séparées en deux. 

- Le tournesol décortiqué a aussi la cote. Lorsqu'il fait très froid, les oiseaux n'ont pas à dépenser de l'énergie pour décortiquer la graine.

Afin de limiter ce type d'aliments aux petits oiseaux, j'offre ce plateau à l'intérieur d'un cube grillagé à carreaux de 1 1/2po X 1 1/2po. Les graines sont donc à l'abris de gros oiseaux comme le Geai bleu et le Pic chevelu.




En hiver, nous rencontrons très fréquemment le problème de la neige qui se mêle aux graines. Les oiseaux ont alors de la difficulté à repérer les graines. Je vous propose un petit truc très facile que j'utilise pour éliminer cette neige. L'opération est efficace et rapide.

Je prends un moustiquaire sur lequel je verse le contenu de mes plateaux ou ramasse-graines contenant ce mélange de graines-neige. 

Voici un ramasse-graines et son contenu.


Ici les graines récoltées d'un plateau après une chute de neige.

Une fois sur le moustiquaire, il suffit d'étendre le tout et de le déplacer dans toutes les directions. La neige passe à travers le moustiquaire sans devoir brasser le moustiquaire.



Après quelque déplacements du mélange, on obtient ceci.



On peut alors replacer nos graines exemptes de neige sur le plateau.


Le graines sont de plus en plus dispendieuses et on a intérêt à avoir le moins de perte possible. Lorsqu'une graine tombe au sol, il y a de bonnes chances qu'elle ne soit pas récupérée par un oiseau et c'est alors une perte sèche. J'évite le plus possible une telle situation. Regardez sur la photo qui suit le nombre de graines récupérées d'un ramasse-graines. 


dimanche 2 janvier 2022

Bonne année

 Bonne année à tous mes lecteurs.

Santé et bonheur à vous tous tout au long de l'année 2022

dimanche 5 décembre 2021

Ils auraient dû partir.

 Présentement nous avons toujours à nos mangeoires deux espèces qui normalement migrent vers des pays plus chauds. Il s'agit du Moqueur chat et du Bruant à gorge blanche. 

Le Moqueur chat a passé tout l'été dans notre jardin mais nous n'aurions pas cru qu'il serait encore chez nous un 5 décembre. Quotidiennement, il se présente à nos mangeoires presqu'à toutes les heures pour s'alimenter de petits morceaux de gras que je taille spécifiquement pour lui. De plus, il semble raffoler du pain d'oiseaux et des petits morceaux d'arachide. Il complète son menu avec des baies de houx. Cet été, il appréciait aussi la gelée de pomme mais présentement, il semble l'ignorer. Une fois toutes les baies disparues reviendra t-il à la gelée? C'est ce qu'on verra s'il est toujours chez-nous à ce moment.


Ici trois blocs contenant du suif, du pain d'oiseaux et de la gelée de pomme. 




Le houx verticillé a produit de nombreux fruits qui baissent rapidement au nombre que le Moqueur chat consomme à chaque jour.

À partir d'un bloc de suif, je taille de petits morceaux de la grosseur d'un pois à soupe que le Moqueur chat avale tout entier.


Le Bruant à gorge blanche est un autre oiseau qui n'a pas l'habitude de demeurer chez-nous en hiver. Bien qu'à certains endroits au Québec on note sa présence, c'est la première fois qu'on le voit tous les jours dans notre jardin. Il se nourrit d'alpiste et millet blanc et aime  bien côtoyer les nombreux juncos qui fréquentent mes plateaux et le sol les avoisinant. 



Chose surprenante, j'aurais pensé voir de nombreux chardonnerets cet hiver et c'est loin d'être le cas du moins ici. Leur nombre se limite à tout au plus trois ou quatre. Ils deviendront probablement plus nombreux lorsque les graines des fleurs sauvages ne seront plus accessibles pour eux.


Les juncos sont cependant plus nombreux. L'an dernier trois individus avaient apprécié le millet et l'alpiste qu'on leur avait offert tout l'hiver. Ils ont peut-être passé le mot à leurs amis car ils sont plus d'une quinzaine cette année. Ils ajoutent à leur menu les graines de bouleaux blancs et merisiers qui sont chargés de nombreux fruits actuellement.

Ici un junco extirpant les graines d'un cône de merisier.


Les Mésanges bicolores sont également très actives à nos mangeoires. Ce sont les noix qui semblent leur nourriture de choix suivi des arachides. 


Mais sans contredit, les tourterelles remportent la palme pour leur nombre. Elles sont plus d'une trentaine à visiter les plateaux. Pas surprenant de voir l'épervier se présenter assez régulièrement.  Il a fallu grillager un certain nombre de mangeoires car elles auraient occupé toute la place sans rien laisser aux autres espèces. Elles ont donc leurs plateaux (3) tout en laissant les autres espèces bien à l'abris derrière un grillage à carreaux de 2po X 2po.


Présentement nous notons quotidiennement environ 12 à 14 espèces. C'est sensiblement la normale qu'on observait par le passé. Cependant, le nombre d'individus est à la baisse. Cette tendance sera t-elle inversée lorsque les grands froids arriveront? Nous l'espérons bien.

Note: 

Même en hiver, il ne faut pas oublier de bien nettoyer régulièrement ses mangeoires et il est important de ne pas laisser de graines séjourner trop longtemps dans celles-ci. En vidant vos mangeoires suspendues, vous pouvez mettre ces graines sur les plateaux. Ainsi, les oiseaux moins difficiles comme les tourterelles se feront un plaisir de les gober et vous ne perdrez pas cette nourriture.


vendredi 5 novembre 2021

Un plateau bien à l'abris

 Hier je vous présentais des plateaux que j'installe à l'extérieur. Aujourd'hui, en voici un bien à l'abris des intempéries.


Ce plateau sous mon appentis devient très populaire dès que j'y mets des graines. Je l'utilise qu'en hiver et fréquemment je dois le grillager  puisque les Geais bleus le prennent d'assaut dès qu'ils en ont la chance. C'est donc pourquoi mes grillages peuvent se relever ou s'abaisser rapidement lorsque la situation l'exige. Ces treillis sont sur penture et il suffit de décrocher l'élastique pour relever le panneau intérieur ou abaisser celui extérieur. 


Ici la grille intérieure a été relevée. Comme l'extrémité de l'appentis est ouvert, les oiseaux peuvent voyager plus librement sur le plateau.


Voici des petits juncos très bien accoutumés à venir prendre leur repas.




Les Bruants à gorge blanche sont toujours très nombreux. Ils ne devraient pas tarder à entreprendre leur migration bientôt. En voici quelques-uns parmi les juncos.


Les Geais bleus sont toujours à faire leur réserve. Ils ont droit à 2 épis de maïs par jour depuis au moins un mois. Dès la première neige importante, ils devront vivre de leur réserve puisque je rangerai leur mangeoire.