vendredi 15 novembre 2024

Fin prêt pour l'hiver.

 La semaine dernière, j'ai terminé les installations de mes mangeoires d'hiver. Comme je l'ai déjâ mentionné sur ce blog, je favorise davantage les plateaux en hiver puisque nous avons peu d'oiseaux, appelés souvent indésirables, qui monopolisent ces mangeoires. Ces types de mangeoires permettent à toutes les espèces qui hivernent chez nous d'avoir accès à la nourriture. Je n'élimine pas cependant toutes les mangeoires grillagées car les oiseaux plus petits et plus peureux quittent les plateaux dès que les Geais bleus se présentent. Ils leur reste alors les mangeoires grillagées. Également, si des pigeons se présentaient je serais dans l'obligation de grillager les plateaux ou cesser l'alimentation sur ceux-ci.

Je vous présente quelques photos de mes différents postes d'alimentation.


Ici, vous avez 2 plateaux et une mangeoire fermée de 3 côtés par des plexiglass. Remarquez que les plateaux on une bordure sur 3 côtés pour mieux retenir les graines sur ceux-ci lorsqu'il vente. Comme ils sont sur pivot, je les oriente toujours, le coté sans bordure, face au vent lorsque je vais déposer les graines. La raison pour laquelle je laisse un côté sans bordure permet un nettoyage du plateau plus facilement. J'utilise un grattoir à neige lorsque les graines sont recouvertes de neige. Il glisse sur les 2 côtés avec bordure laissant ainsi les graines sur le plateau. puis avec une spatule je glisse les graines et le peu de neige qui reste dans une chaudière que je verse sur une moustiquaire pour enlever la neige et ne récupérer que les graines. Lorsque l'hiver est bien entamé j'installe sur ces plateaux un toit qui réduit l'accumulation de la neige sur les graines.



Les graines que je mets sur ces plateaux sont en grande partie le tournesol provenant de mes ramasse-graines ainsi que le millet et l'alpiste recueillis sous mes grillages au sol. Les tourterelles sont les plus grandes consommatrices de ces graines. J'ajoute à ces résidus un peu de maïs concassé .

Quant à la mangeoire fermée de 3 côtés, grâce à son aileron, elle pivote avec le vent et présente toujours le côté ouvert dos au vent. Ainsi les graines de tournesol et millet que j'y mets sont pratiquement toujours dégagées et accessibles même en période de tempêtes.

Comme ces plateaux sont installés au milieu de ma pelouse, j'ajoute de nombreuses perches (petits arbres coupés) pour favoriser la venue des oiseaux qui aiment bien se percher avant d'aller à la mangeoire. Ici on voit un pin qui a été ajouté au décor.


Un geai bleu prévoyant. Il est à faire des provisions pour l'hiver. On voit bien que son jabot est déjà bien rempli.


Maintenant un junco s'alimentant dans les résidus d'alpiste et millet. Il semblait vouloir impressionner l'autre junco sur le plateau voisin.


Voici quelques perches ajoutées près des plateaux mais suffisamment éloignées pour éviter les écureuils de s'en servir comme tremplin.


Un autre coin de notre jardin avec diverses mangeoires pour l'hiver.


Plusieurs mangeoires suspendues dont certaines avec du tournesol noir et d'autres avec des graines de chardon. Plusieurs sont grillagées pour favoriser l'alimentation des petits oiseaux comme le chardonneret, le roselin, le cardinal, les mésanges, les sitelles, etc. Ce poste écarte la présence constante du Geai bleu. Il y a également des mangeoires de sol pour favoriser les juncos et les Bruants Hudsonien ainsi que des bûches avec pain d'oiseaux pour accueillir les pics. Encore là les perches ( 2 petits bouleaux) font partie de cet ensemble.


Un Roselin familier à un silo grillagé de tournesol.



Une tourterelle sur un plateau où je peux ajuster l'espace entre le plateau et le grillage. Je n'ai qu'à changer les crochets des chaines d'étage de broche pour diminuer l'espace. Comme les indésirables sont présentement absents, je me permets de laisser un espace libre entre la broche à carreaux et le plateau pour permettre aux oiseaux plus gros comme la tourterelle et le Geai bleu d'avoir accès aux graines.



Maintenant une Mésange bicolore sur ce plateau à fond de moustiquaire.


dimanche 8 septembre 2024

Certains quittent, d'autres arrivent.

 Juillet a été particulièrement pluvieux et il a fallu user de prudence lorsqu'on nourrit les oiseaux. Les graines étaient souvent mouillées pendant plusieurs jours et si elles se retrouvaient au sol, elles risquaient d'être un milieu propice pour les maladies. De plus, il fallait désinfecter plus souvent nos mangeoires  car avec l'affluence des juvéniles les virus se communiquent rapidement de l'un à l'autre et on peut se retrouver avec de nombreux oiseaux malades et mourants. Si on ne peut apporter le temps nécessaire vaut mieux cesser de nourrir, le temps que les températures plus clémentes nous reviennent.

Voici quelques photos montrant notre façon de faire au ''Jardin ailé'' qui nous a permis de continuer à nourrir et éviter le pire.

Nos mangeoires suspendues équipées de ramasse-graines pour éviter les graines au sol.


Un aperçu du gazon sous nos mangeoires. Les graines sont pratiquement inexistantes au sol.


Normalement les oiseaux rejettent hors de la mangeoires plus de 60% des graines. Lorsque nous arrivons à la période des juvéniles, c'est souvent 10% des graines qui sont décortiquées et 90% sont rejetées. Il est donc important de voir à récupérer ces graines pour pouvoir les offrir par la suite sur des plateaux. Certaines espèces ( comme le cardinal, la mésange et la sitelle) sont moins difficiles sur la grosseur de la graine et décortiquent même les plus petites. Par contre, le chardonneret et le roselin sont très sélectifs sur la grosseur de la graine. 


Séchage des graines récoltées de nos mangeoires et qui se retrouveront sur des plateaux. Ici, ce sont les graines rejetées en une journée et recueilles dans mes ramasse-graines. Remarquez le nombre de graines encore comestibles



Une photo de plus près.



Photo d'une mangeoire suspendue sous un dôme de protection contre la pluie. Remarquez que je limite la distribution des graines sur 2 étages du silo seulement car le dernier étage est souvent le moins bien protégé contre la pluie.



Ici un plateau équipé d'un toit. On voit Cardinals à poitrine rose, chardonneret et roselin se partager le plateau.



Le Cardinal rouge est un assidu de cette mangeoire



De nombreux roselins juvéniles


C'est maintenant au Cardinal rouge à prendre la place.



Période de transition

Présentement, nous constatons l'absence de certaines espèces et l'arrivée de nouvelles. Chez nous, l'oriole semble nous avoir quitté depuis une semaine car on ne relève plus sa présence à la gelée de pomme. Cependant, les Moqueurs chat et les colibris sont toujours bien présents.

Moqueur chat juvénile sur une perche se nourrissant des baies de sureau doré.


Il y a 2 jours, nous avons aperçu notre premier Junco ardoisé nous revenir. Je ne serais pas surpris qu'il soit venu en éclaireur voir s'il pouvait encore cet hiver compter sur son approvisionnement  de millet et alpiste ainsi que son pain d'oiseau.


Bien entendu, tout était en place pour l'accueillir. 


Note

Ne rangez pas trop vite vos abreuvoirs. Certains colibris fréquentent leurs abreuvoirs jusqu'en octobre.

dimanche 14 juillet 2024

Beaucoup de petits amis au ''Jardin ailé'' cet été

 Voici un petit compte-rendu de nos visiteurs ailés. Beaucoup de nichées sont terminées et les jeunes accompagnent les parents aux mangeoires. Nous avons une belle variété et en moyenne nous enregistrons une vingtaine d'espèces à nos mangeoires ou dans les arbres fruitiers. Ce sont les Roselins familiers et pourprés qui sont les plus abondants présentement aux mangeoires suspendues et les Bruants chanteurs et familiers dans nos mangeoires de sol. Par contre, nous apprécions beaucoup la visite quotidienne des Cardinals rouges et à poitrine rose, des Moqueurs chat, des Orioles de Baltimore, des Mésanges bicolores, des colibris etc, accompagnés de leurs rejetons.

 Nous avons assisté à l'envol de 5 hirondeaux le jour précédent la première canicule de juin. En  voici deux un peu avant leur départ.


Nous avons également eu une nichée de Mésange à tête noire et deux nichées de troglodytes familiers dans nos nichoirs. Par contre, nous savons que d'autres couples ont adopté des cavités d'arbres puisque 4 couples de Mésanges à tête noire et 2 couples de Mésanges bicolores venaient chercher les vers de farine pour nourrir leurs petits.

Une Mésange bicolore faisant le plein de vers pour nourrir ses petits


Les orioles sont toujours à la gelée de pomme et maintenant les juvéniles les accompagnent.

Ici un mâle se gavant de gelée de pomme 


Voici un Cardinal à poitrine rose mâle nourrissant un de ses petits. Il a fait la navette à plusieurs reprises à la mangeoire de tournesol car il y avait 2 petits qui ne le lâchaient pas d'une semelle.





Parfois la compétition pour obtenir la nourriture convoitée était agressive et certains devaient attendre leur tour.

Voici un Cardinal rouge qui n'est nullement intimidé par un Moqueur chat.



Cependant, il a eu son tour et il s'est payé la traite.



Les vers ne sont pas les seuls à être convoités. Les arbres fruitiers et le petit ruisseau sont également des incontournables.

Des habitués du petit ruisseau.

Pauline flamboyante et chardonneret font bon ménage.


Le Cardinal rouge apprécie se rafraîchir 


 Pour terminer le mâle colibri a passé son été sur le perchoir que je le lui avait destiné. Lui aussi revenait d'une petite baignade sous l'arrosoir.




Note:

Présentement nous sommes en période critique pour les maladies épidémiques.

Il faut bien nettoyer et aseptiser ses mangeoires pour éviter la propagation des virus. Les fientes et les graines au sol ou séjournant trop longtemps dans les mangeoires sont une des causes majeures qui contribuent au déclin de nos oiseaux. Vaut mieux ne pas nourrir et ranger ses mangeoires plutôt que mal nourrir.


dimanche 2 juin 2024

Heureux aujourd'hui ceux qui ont offert aux oiseaux des nichoirs avec une bonne ventilation

 Il était urgent ce matin d'aller ouvrir les trappes de ventilation de mes nichoirs. L'hirondelle avait le bec tout grand ouvert et obstruait l'entrée par sa présence dans l'orifice. Le thermomètre affichait 32 degrés celcius et  les petits à l'intérieur se trouvaient à une température beaucoup plus chaude. 

Voici une photo de la femelle occupant l'entrée avant l'ouverture des trappes et du deuxième trou d'entrée.


En allant ouvrir les trappes, j'en ai profité pour vérifier l'intérieur du nid. On peut déceler au moins 5 oisillons mais la disposition des plumes ne permettait pas un décompte plus précis.




Voici maintenant l'aération à son maximum. Le dessous à été ouvert, les glissières sous le toit ont été déplacées pour dégager les ouvertures du haut. Le bouchon du deuxième trou d'entrée a été enlevé.





L'hirondelle n'a aucunement hésité à utiliser cette deuxième entrée et maintenant même si elle demeure dans l'une, la deuxième permet la circulation de l'air à l'intérieur. L'utilisation d'un tel nichoir sera également très utile dans quelques temps, lorsque les oisillons sortiront la tête pour se faire nourrir. Ce ne sera pas toujours le même qui recevra la nourriture des parents.


Voici une nichée de Mésange à tête noire. L'éclosion devrait se faire bientôt. On peut facilement constater l'utilisation abondante des matériaux mis à leur disposition (poil de chien, mousse synthétique, filament, etc.).



Présentement tous nos habitués sont revenus.

Le Moqueur chat a retrouvé ses vers de farine. Il a fait son nid dans un chèvrefeuille à quelques mètres seulement de son restaurant.



Le Cardinal à poitrine rose fait la navette entre les mangeoires, le petit ruisseau et les arbres fruitiers adjacents au plan d'eau et mangeoires grillagées qui lui sont destinées.

La femelle Cardinal à poitrine rose


Le mâle Cardinal à poitrine rose sur une perche installée pour leur permettre une bonne observation du milieu.


L'oriole à la gelée de pomme


Le colibri dans un abreuvoir anti-guêpes


Présentement, le nombre d'oiseaux par espèce est limité, mais il faut comprendre que nous sommes à une période où la grande majorité des femelles sont au nid. Le nombre d'espèces enregistrées quotidiennement avoisine actuellement la vingtaine. Dans quelques semaines nos arbres fruitiers vont commencer  à produire  et d'autres espèces vont s'ajouter.

Bonnes observations et un bon été.

dimanche 28 avril 2024

Un pas dans la bonne direction!!!!!!!!!

 Les colibris se présenteront dans nos jardins dans les prochains jours. Actuellement on relève leur présence dans l'état du Maine et du Vermont. Il faut donc se préparer à les accueillir avec nos abreuvoirs et leur offrir un sirop de qualité. 

Comme toujours, j'aime faire régulièrement une tournée dans le département des équipements des magasins qui offrent des articles pour les oiseaux. J'aime voir les nouveautés et l'évolution du marché dans ce domaine. Cette année, j'ai été ravi de voir certains abreuvoirs à colibri où on avait moulé un anti-fourmi à même l'abreuvoir.  C'ÉTAIT UN PAS SANS LA BONNE DIRECTION. Depuis longtemps je me demandais quand viendrait le jour où les constructeurs incluraient un anti-fourmis à même l'abreuvoir.  Ce serait si simple. 

Voici un modèle qu'on retrouve maintenant sur le marché.



J'ai cependant un gros point d'interrogation sur la conception de cet anti-fourmis. Les concepteurs en ont-ils vérifié l'efficacité? Voici pourquoi je me questionne. 

Lorsque je me suis attaqué au problème des fourmis dans les années  1990, il n'existait aucun dispositif pour lutter contre ces insectes qui envahissaient nos abreuvoirs. Il avait bien des trucs comme de la vaseline sur le poteau, de la graisse, de l'huile, des autocollants, etc, mais toutes ces méthodes étaient éphémères et assez désagréables s'y on avait le malheur de se frotter sur le poteau. Je voulais un ajout à l'abreuvoir qui ferait une barrière aux fourmis. J'ai donc conçu un premier anti-fourmi expérimental avec un contenant de plastique, un bout de tuyau et un sac de lait. Voici donc un aperçu de mes premier pas avec l'anti-fourmis.

En remplissant d'eau le sac de plastique j'avais une barrière d'eau entre le bord du contenant et le centre que les fourmis ne traversaient pas. Je pouvais alors suspendre l'abreuvoir à ce truc pour en vérifier l'efficacité.


Mais ce système était loin d'être facile d'entretien et son installation prenait quand même assez de dextérité et de temps. Comme les fourmis ne semblaient pas avoir appris la nage, il me fallait donc un modèle beaucoup plus pratique. Je suis donc passé au second modèle: un bout de tuyau de cuivre et une boite de conserve. C'était mer et monde avec le modèle expérimental. 




Mais cet anti-fourmis nécessitait de la soudure, ce qui n'était pas évident pour un profane, et après quelques années, la rouille finissait par l'envahir et le perforer. Mon but était de pouvoir présenter un anti-fourmis facile à construire pratiquement sans outil, à peu de frais, durable. De là est né mon troisième et dernier modèle qui est toujours efficace et en opération depuis plus de 20 ans. 

Le voici


Un simple bouchon de 3 pouces en cpvc, 2 petits bouchons pour tuyau ½ pouce et un petit bout de tuyau. Deux crochets complètent le tout. 

Après mes nombreuses expériences, mes modifications, mes échecs et finalement  un succès donnant une efficacité à 100% voici sur quoi je me questionne sur ces nouveaux abreuvoirs avec anti-fourmis.

Remarquez que le haut du récipient à eau est ondulé ce qui limite le niveau d'eau qu'on peu y mettre. De plus, lorsque le vent fera osciller l'abreuvoir j'ai bien peur que l'eau passe par dessus-bord et que l'anti-fourmis se trouve rapidement à sec. J'ai constaté qu'il faut une bonne distance entre le bord du récipient et l'attache centrale si on veut éviter que les fourmis fassent un pont pour traverser.

Je vous raconte une anecdote

Il y a quelques années, lors de mon séjour en Floride, j'entre voir les articles offerts dans un kiosque de parc d'état. Je remarque des anti-fourmis semblables aux miens. En discutant avec le représentant au comptoir, il m'apprend que cet article est tout nouveau et que l'idée vient d'une personne du Québec. J'ai un doute sur la personne qu'il s'agit puisque mon modèle avait passé à Radio-Canada dans les émissions de 1 888-OISEAUX quelques années auparavant. Je me procure donc cet anti-fourmis en question pour en faire une vérification chez moi car je le  trouvais très petit et la distance de la tige du centre au bord du récipient  était assez petite,





Malheureusement cet anti-fourmis n'a servi que quelques jours. En peu de temps les fourmis ont appris qu'il fallait simplement enjamber une fourmi se tenant accrocher aux parois du contenant pour atteindre le poteau du centre.


Il y a cependant un avantage d'avoir un anti-fourmis indépendant. Il peut être utilisé avec tous les types d'abreuvoirs, y compris les abreuvoirs à orioles.


Ici un abreuvoir anti-guêpes équipé d'un anti-fourmis


Ici un abreuvoir à colibris mis sur pied pour éviter le balancement et par le fait même l'écoulement du sirop. Alors là, l'anti-fourmis doit-être sous l'abreuvoir pour bloquer le passage des fourmis qui montent sur le poteau.



Ici un anti-fourmis avec un abreuvoir à oriole



Un anti-fourmis mettant à l'écart les fourmis voulant se nourrir de la gelée de pomme sur le support à oriole.


NOTE:

Le sirop que vous pouvez offrir est fait de 3 parties d'eau pour une partie de sucre. Évitez le sirop coloré présenté dans les magasins. On offre le même sirop aux orioles et colibris. On peu ajouter de la gelée de pomme et des quartiers d'orange aux orioles.