dimanche 8 septembre 2024

Certains quittent, d'autres arrivent.

 Juillet a été particulièrement pluvieux et il a fallu user de prudence lorsqu'on nourrit les oiseaux. Les graines étaient souvent mouillées pendant plusieurs jours et si elles se retrouvaient au sol, elles risquaient d'être un milieu propice pour les maladies. De plus, il fallait désinfecter plus souvent nos mangeoires  car avec l'affluence des juvéniles les virus se communiquent rapidement de l'un à l'autre et on peut se retrouver avec de nombreux oiseaux malades et mourants. Si on ne peut apporter le temps nécessaire vaut mieux cesser de nourrir, le temps que les températures plus clémentes nous reviennent.

Voici quelques photos montrant notre façon de faire au ''Jardin ailé'' qui nous a permis de continuer à nourrir et éviter le pire.

Nos mangeoires suspendues équipées de ramasse-graines pour éviter les graines au sol.


Un aperçu du gazon sous nos mangeoires. Les graines sont pratiquement inexistantes au sol.


Normalement les oiseaux rejettent hors de la mangeoires plus de 60% des graines. Lorsque nous arrivons à la période des juvéniles, c'est souvent 10% des graines qui sont décortiquées et 90% sont rejetées. Il est donc important de voir à récupérer ces graines pour pouvoir les offrir par la suite sur des plateaux. Certaines espèces ( comme le cardinal, la mésange et la sitelle) sont moins difficiles sur la grosseur de la graine et décortiquent même les plus petites. Par contre, le chardonneret et le roselin sont très sélectifs sur la grosseur de la graine. 


Séchage des graines récoltées de nos mangeoires et qui se retrouveront sur des plateaux. Ici, ce sont les graines rejetées en une journée et recueilles dans mes ramasse-graines. Remarquez le nombre de graines encore comestibles



Une photo de plus près.



Photo d'une mangeoire suspendue sous un dôme de protection contre la pluie. Remarquez que je limite la distribution des graines sur 2 étages du silo seulement car le dernier étage est souvent le moins bien protégé contre la pluie.



Ici un plateau équipé d'un toit. On voit Cardinals à poitrine rose, chardonneret et roselin se partager le plateau.



Le Cardinal rouge est un assidu de cette mangeoire



De nombreux roselins juvéniles


C'est maintenant au Cardinal rouge à prendre la place.



Période de transition

Présentement, nous constatons l'absence de certaines espèces et l'arrivée de nouvelles. Chez nous, l'oriole semble nous avoir quitté depuis une semaine car on ne relève plus sa présence à la gelée de pomme. Cependant, les Moqueurs chat et les colibris sont toujours bien présents.

Moqueur chat juvénile sur une perche se nourrissant des baies de sureau doré.


Il y a 2 jours, nous avons aperçu notre premier Junco ardoisé nous revenir. Je ne serais pas surpris qu'il soit venu en éclaireur voir s'il pouvait encore cet hiver compter sur son approvisionnement  de millet et alpiste ainsi que son pain d'oiseau.


Bien entendu, tout était en place pour l'accueillir. 


Note

Ne rangez pas trop vite vos abreuvoirs. Certains colibris fréquentent leurs abreuvoirs jusqu'en octobre.

Aucun commentaire: