dimanche 13 mars 2016

Charmez vos mésanges, sitelles et merlebleus


Les températures douces qu'on vit présentement accélèrent la venue du printemps.


 
 
 
Les érables ont commencé à couler et la neige a pratiquement disparu, du moins au Jardin ailé. On nous annonce une semaine au-dessus de la normale, ce qui nous oblige à devancer certains travaux.
Il est temps d'installer nichoirs à mésanges et à sitelles. Les mésanges ne détestent pas les nichoirs sur les bâtiments et elles apprécient particulièrement ceux près des conifères. Quant aux sitelles, il faut les placer sur un arbre le plus haut possible et un feuillu de préférence.
 
Vous avez ici un nichoir à mésange. remarquez que la trappe de ventilation est fermée.
 
 
 

 
 

 
En 2102, nous vivions également un printemps hâtif. Notre premier couple de merlebleus était arrivé le 19 mars. Nous avons tout préparé pour bien le recevoir car son arrivée est possiblement pour très
bientôt.
 
 
 
 son plateau de vers est bien en place.
 
 
Présentement, ce sont les mésanges et les sitelles  qui bénéficient de la manne. On avait pourtant pensé à elles en  accrochant leur plateau, dansant au gré du vent.
 
 
 
Il fallait aussi penser à leur nichoir. Heureusement que nos installations sont prévues dès l'automne. Il serait difficile, dans un sol gelé, de planter notre poteau.
 
 
 





Protection hivernale enlevée de sur le poteau.
 

 Le voici maintenant en place.
 
 
 
 
Comme nous avons fréquemment plus d'un couple de merlebleus, il fallait en installer une deuxième dans un autre parcelle de notre jardin. 

 
 
 
Nous apercevons le tuyau permanent dans le sol.
 
 
 
Le voici sur son poteau télescopique avant de l'élever.
 
 
 
 Comme tous mes nichoirs sont à ventilation contrôlée, les trappes demeurent fermées, bien-entendu.
 
 
Ici le plexiglas sera retiré lorsque les températures atteindront une moyenne de 25 degrés Celsius, soit vers la mi-juin.






 

dimanche 6 mars 2016

Invasion ou migration?

Au Jardin ailé, les Roselins pourprés ont été présents tout l'hiver mais depuis 2 semaines, le nombre augmente de jour en jour. J'ai l'impression qu'ils se sont donnés rendez-vous chez nous et qu'il en reste peu chez les voisins. Aujourd'hui, j'en ai dénombré plus d'une centaine à mes mangeoires et il y en avait autant dans les arbres. Le tournesol fondait comme neige au soleil.
Alors que les chardonnerets dominaient durant la saison froide, ils ont presque été éclipsés totalement depuis 2 jours. L'équilibre de ces deux espèces devrait quand même se faire le printemps venu.

Voici quelques photos de cette affluence.


 
 
 
 
 



Un mâle qui n'a pas l'intention de céder sa
place et de partager. Il le fait bien voir avec ses plumes hérissées sur la tête.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les mangeoires sont pratiquement toutes occupées. Contrairement à l'été, les roselins rejettent beaucoup moins de bonnes graines dans les ramasse-graines en hiver. Je ne retrouve pratiquement que des écales.
 
 
 
La plupart étaient des femelles. Un chardonneret parmi eux.
 
 


Les plateaux ont la préférence des oiseaux. Probablement que l'arrivée de prédateurs est plus visible et la fuite plus facile. On remarque qu'ils y en a toujours quelques-uns en état d'alerte.
 
 
 
 
 
À cette mangeoire, les mâles dominaient.
 
 En regardant le toit de cette mangeoire vous comprendrez pourquoi je ne favorise pas le contreplaqué. Même si cette mangeoire n'est employée qu'en hiver, les couches de bois s'effeuillent.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'agressivité était palpable. C'était qui aurait la meilleure place et le meilleur butin.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais nous n'avions pas seulement des roselins. Nos habitués étaient aussi de la partie. Tout l'hiver, nous avons eu une cinquantaine de tourterelles. À ma grande surprise, les éperviers ont été pratiquement absents alors que la nourriture abondait.
   Parmi ces tourterelles, il y en avait une qui avait perdu une partie de son bec. Quand je l'ai aperçue à l'automne, je n'aurais pas gagé sur sa survie. Elle a cependant réussi à passer l'hiver et elle semble bien s'en tirer malgré son handicap. 
 
 
 
 
Remarquez son bec tronqué avec une protubérance sur la mandibule supérieure.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette Sitelle à poitrine blanche vient quotidiennement chercher arachides, amandes, vers de farine et tournesol. Elle doit aimer la variété car elle ne semble pas privilégier un menu plus que l'autre.
 
 
 
 
 
 
 
Finalement, voici notre dernier venu. Il est arrivé depuis 3 jours.
 
 
 
 
 
Note:
 
-Très bientôt, il faudra retirer le gras animal car les températures plus clémentes risqueront de le faire rancir.
 
-Les couples commencent à vouloir se former. Il faut alors songer à installer les nichoirs à mésanges et sitelles.
 
-Si vous tenez à éloigner les Geais bleus de votre milieu pour l'été, il sera temps vers la fin de mars de retirer les arachides et le maïs. Vous devez savoir qu'il est un prédateur de taille pour les œufs des autres oiseaux.
 

dimanche 28 février 2016

Tourterelles et éperviers

J'ai reçu dernièrement de nombreux courriels me demandant des conseils pour protéger les tourterelles des éperviers. J'ai donc pensé vous présenter ma façon de faire.
Il faut admettre dès le départ que les éperviers doivent se nourrir et qu'ils visent les oiseaux les plus faciles à attraper. C'est la loi de la nature.
Les tourterelles seront toujours une proie de choix pour les éperviers. Elles se méfient peu lorsqu'elles sont à se nourrir au sol et lorsqu'elles réalisent le danger, il est souvent trop tard car leur envol est relativement lent si on les compare à d'autres espèces d'oiseaux. De plus, la vitesse de vol d'un épervier est beaucoup plus rapide que celle de la tourterelle.
Quoique vous fassiez, l'épervier finira toujours par attraper une tourterelle. Si ce n'est pas chez-vous, ce sera ailleurs. Cependant si vous ne voulez pas admirer les techniques de chasse de l'épervier et n'avez pas le cœur pour assister au déchiquetage d'une tourterelle sous vos yeux, vous pouvez installer certaines structures et localiser vos plateaux pour rendre la chasse de l'épervier plus infructueuse.
J'ai toujours eu un penchant pour les tourterelles. Ce sont des oiseaux sans malice qui acceptent de partager leurs plateaux avec les autres espèces. Je trouve toujours triste de voir un épervier partir avec l'une d'elles. J'ai donc installé des plateaux à graines qui ne deviennent pas des pièges pour elles.

À l'automne, j'érige 2 clôtures parallèles et distantes d'environ 8 pieds (2,5m) l'une de l'autre. De préférence, j'utilise de la broche à carreaux de 4po X 4po. De plus, j'installe la clôture à environ 1 pied de terre. Entre ces clôtures j'installe mon plateau de graines.  De cette façon, si un épervier vient à se lancer en vitesse sur les tourterelles, il devra freiner et les tourterelles pourront s'enfuir.

Voici une photo de cette installation.
 
Remarquez que mes 2 clôtures sont fermées au bout par un bosquet de lilas. C'est donc difficile pour un épervier d'entrer dans cet enclos rapidement. Par contre, les tourterelles peuvent en tout temps passer sous la clôture ou entre les carreaux pour fuir ou encore s'échapper par les lilas.
 
 
Voici quelques tourterelles bien à leur aise sur le plateau.
 
 
Une autre de mes méthodes consiste à installer un plateau sous l'avant-toit près de ma fenêtre. Je n'ai jamais vu un épervier s'approcher de si près car à la vitesse qu'il arrive, il risque de frapper le mur.
 
 
 
Vous pouvez voir le filet tendu à environ 6 pouces devant la fenêtre pour éviter que les oiseaux viennent se frapper dans les vitres.
 
 
Ma dernière méthode est cependant plus onéreuse à réaliser.
 
J'ai construit une pergola de 12pi X 12pi que j'ai entourée de vigne vierge et de différents lierres. Cette structure avait pour but de protéger les graines des intempéries et de protéger les oiseaux, qui s'infiltrent à l'intérieur entre les tiges suspendues, des rapaces qui pourraient vouloir faire d'eux un festin. Je peux vous affirmer que cette pergola remplit bien son rôle.
 
 
Remarquez le tissage de ces vignes suspendues rendant l'intérieur très sécuritaire. Lorsqu'un  prédateur arrive d'un côté, ailes toutes déployées, il ne peut entrer facilement. Cependant, tous les oiseaux peuvent fuir par les autres côtés.
 


mardi 26 janvier 2016

Confort accru pour mes oiseaux exotiques

Présentement, une femelle mandarin a rendu à terme 5 autres petits. À sa première couvée, elle en avait eu 2. Je me retrouve donc avec 7 nouveaux pensionnaires à loger. J'ai donc entrepris de leur construire une volière un peu plus grande pour eux. Je l'avais fait pour les Tourterelles rieuses il y a quelques semaines car je trouvais triste de les voir dans une cage tellement petite qu'elles avaient peine à ouvrir les ailes.
Je vous présente mes deux nouvelles volières. Elles sont relativement faciles à réaliser en utilisant quelques pièces de bois et du treillis métallique.

 Je crois bien que mes petits pinsons seront heureux dans cette cage. J'ai remarqué qu'ils adorent le pain d'oiseaux. Vous pouvez voir que j'ai pensé à eux en installant une mangeoire à pain d'oiseaux avec perchoirs. C'est ce petit bloc troué qu'on aperçoit au-dessus de la porte.

Présentement, les Tourterelles tristes sont vraiment nombreuses au Jardin ailé. J'en ai dénombré 38 ce matin sur mes plateaux et dans le pommetier adjacent. Ce nombre va pourtant intéresser un épervier bientôt. Ce n'est pas que je le souhaite mais ce serait la suite logique des choses.

 
 
Le Cardinal rouge a adopté notre fusain. Quotidiennement, il partage son repas entre les fruits du fusain et le tournesol.
 
 
 


Suggestions:
         Même si nous sommes en hiver, nos mangeoires ont besoin d'un bon nettoyage. Les graines demeurent souvent collées dans le fond de la mangeoire et gèlent, bouchant en partie les trous d'alimentation. C'est une chose à vérifier régulièrement avec nos températures changeantes.
         Si vous avez des mangeoires où les graines sont là depuis un certain temps, il est bon de les vider pour les remplir par la suite avec de nouvelles graines. Les résidus de vos mangeoires peuvent être déposés sur un plateau. Bon nombre de petits oiseaux iront picorer parmi ceux-ci.

vendredi 1 janvier 2016

À vous tous, mes meilleurs voeux


En ce premier de l'an, je désire vous souhaiter une année 2016 pleine de santé et le meilleur en tout  avec beaucoup de bonheur et d'amour autour de vous. Je vous souhaite également la réalisation de tous vos désirs et beaucoup d'oiseaux pour agrémenter et charmer vos journées.

Au Jardin ailé, nous avons été bien servis aujourd'hui avec 14 espèces d'oiseaux. Les chardonnerets et les Roselins pourprés étaient particulièrement nombreux aux mangeoires.
Je vous présente quelques espèces que j'ai photographiées dernièrement.


 
 

 
 
 



Même si j'ai supprimé le maïs pour ne pas trop attirer le Geai bleu, car j'ai espoir de voir revenir les Plectrophanes, au-delà de 5 à 6 individus nous visitent quotidiennement.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Voici un plateau bien rempli.
 
 
 
 
Chardonnerets, roselins et Bruant hudsonien viennent se régaler des miettes de tournesol que j'ai passé au hachoir. Une méthode que j'utilise depuis longtemps à la place de servir du tournesol décortiqué. Plus de travail mais la graine demeure plus fraiche.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un beau Roselin pourpré mâle tout en couleurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Avec notre dernière tempête de neige, les étourneaux sont revenus. Nous avons eu droit à la présence de deux Carouges à épaulettes. Quant aux tourterelles, le Jardin ailé a toujours été une terre d'accueil pour elles.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les mésanges sont nombreuses. Leur nourriture préférée: les vers de farine.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un couple de Sitelle à poitrine blanche est fidèle à son silo  d'arachides. Il y a peut-être une deuxième raison pour cette assiduité. J'incorpore parmi les arachides des noix. Également, elles ne dédaignent pas les vers de farine.
 
 
 
 
 
 
 
                                                 Pic chevelu au gras (suif animal)
J'en installe une cinquantaine de livres durant l'hiver à différents endroits du jardin et à des hauteurs variant entre 3 et 20m.
 
Informations 
 
    - Si vous songez à offrir des vers de farine ce printemps, il est temps de voir à partir son élevage.
Cette culture est facile, demande peut de temps et sans danger. Il suffit d'une centaine de vers qu'on peut se procurer dans une animalerie et qu'on place dans une chaudière avec un peu de son et un morceau de patate. Une vérification aux deux semaines est suffisante. J'ai expliqué en détail cet élevage dans mes 2 livres.
   - Janvier est aussi le moment pour bricoler ses nichoirs. Les hirondelles et les merlebleus ne visitent peut-être pas votre territoire mais je connais très peu d'endroits qui ne sont pas fréquentés par la petite Mésange à tête noire. Alors, pourquoi ne pas lui offrir un nichoir? Il faut savoir que des nichoirs bien adaptés peuvent augmenter nos chances de les voir occupés.
   - Nous avons eu une période de temps doux prolongé avant Noël. Il serait bon de changer le gras animal ou du moins d'en ajouter du nouveau à d'autres endroits.
   - Il ne faut pas oublier de déneiger ses mangeoires et ses plateaux. Les oiseaux habitués à venir chercher leur nourriture chez-nous irons la chercher ailleurs s'ils ne peuvent être assurés de la trouver en permanence dans notre jardin.
 
Je vous souhaite de belles observations

dimanche 13 décembre 2015

Mon poulailler et ses occupants

En plus de m'occuper des oiseaux sauvages, je garde pour la Corporation de l'étang Burbank quelques spécimens d'oiseaux domestiques qui regagneront la volière en mai prochain. Il m'a fallu aménager mon poulailler en plusieurs compartiments puisque ces espèces ne s'entendent pas très bien entre elles. Présentement, je dois cumuler le travail de secrétariat en plus de la présidence de la Corporation, ce qui fait que mes journées sont trop courtes.

Voici donc en rafale quelques photos vous montrant ce à quoi j'occupe une partie de ma journée.

 
 
 




L'extérieur de mon poulailler dont j'ai isolé le solage avec des sacs de feuilles.



















Deux petites poules bendy avec le coq.

















Perdrix choukar. Les femelles pondent présentement. Je place leurs œufs dans un couvoir. Dans 3 semaines, je verrai si j'ai du succès.













Deux femelles pintades et un mâle. Le mâle qui est perché est passablement plus gros que les femelles.












Une petite poule bendy sur le nid.















J'ai 2 mâles faisans mais ils se tolèrent difficilement. Il en a régulièrement un de perché le plus haut possible pendant que l'autre demeure au sol. Lorsqu'ils sont au sol tous les deux, ils se tiennent loin l'un de l'autre.









Voici une caille dans son plat de gravier.















Un autre couple de bendy.
















Après avoir pondu son œuf, cette bendy quitte le nid.












Vu d'ensemble des compartiments. On aperçoit un coq gris. Il est très docile contrairement aux deux coqs bendy qui m'attaque fréquemment.










 








Le compartiments des grosses poules .











Voici leurs œufs. Chacune pond son œuf par jour sauf l'americauna grise, qui elle me semble trop âgée.











Aux mangeoires présentement, les Roselins pourprés et les chardonnerets sont les plus nombreux. Nous relevons entre 13 à 15 espèces par jour. Je ne sais pas si le temps doux est en cause mais les juncos sont peu nombreux et nous avons encore des oies blanches à l'étang.

Je profite de cette occasion pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes.

vendredi 30 octobre 2015

Il est urgent d'inviter nos oiseaux d'hiver à demeurer chez-nous

Quelques migrateurs qui peuvent affronter nos hivers sont déjà parmi nous. Je pense au Junco ardoisé et au Bruant hudsonien. Le junco nous est arrivé il y a 3 semaines et nous attendons notre premier Bruant hudsonien. À chaque année, plusieurs individus de ces 2 espèces passent l'hiver chez-nous.  Dès leur arrivée, il faut les inciter à demeurer dans notre jardin en leur offrant une alimentation régulière sur laquelle ils pourront compter. Un mélange de 2/3 millet et 1/3 alpiste est un excellent choix. Il est préférable d'étendre ces graines dans des mangeoires de sol ou des plateaux à l'abri des tourterelles. Il suffit de grillager nos plateaux.




Un junco se nourrissant de millet et d'alpiste parmi le tournesol destiné au cardinal rouge. Ce dernier traverse facilement les carreaux de 2po X 2po.











En voici un qui s'est fait donner une teinture.













Un arbre de choix pour un jardin d'oiseaux

Le pommetier décoratif est sans contredit un des meilleurs choix pour attirer de nombreuses espèces. Nous en possédons plusieurs variétés au Jardin ailé mais le ''Red Jade'' est celui qui vole la vedette. Ses fruits sont petits et persistants ce qui permet aux oiseaux de les avaler tout rond. Cette année la production a été excellente et plus d'une vingtaine de Merles d'Amérique se délectent de ces petites pommettes  au point de devenir presque ivres.








Ce merle bien repu attend patiemment que la faim revienne.










Cependant, il n'y a pas que les Merles d'Amérique qui adorent ces pommettes. Je vous en nomme quelques-uns.








Le Cardinal rouge












Le Roselin pourpré














L'Étourneau sansonnet










Conseils:

Les températures froides nous permettent maintenant d'installer en permanence le gras animal sans craindre de le voir se dégrader. Il est une source importante d'énergie pour de nombreuses espèces.  Par très grand froid, le suif est un des aliments le plus convoité par les pics, les sitelles, les étourneaux, les mésanges, les grimpereaux, etc. Assurez-vous que les oiseaux en auront en permanence.

Ne négligez pas le pain d'oiseaux. Il est un apport important pour la plupart des espèces pour ne pas dire toutes les espèces.